La gauche, la droite...

22.06.11 | par Le Grincheux | Catégories: Mauvaise humeur, Mauvais esprit, Haines ordinaires

Je ne sais plus pour qui voter aux prochaines élections. Je pense d'ailleurs ne pas être le seul dans ce cas et l'opposition actuelle devrait en prendre conscience. À l'heure où les finances de notre beau pays sont dans un état tellement lamentable que nous n'avons aucune leçon à donner à ces pauvres grecs, nous avons autre chose à faire que de la politique politicienne en attendant d'aller dans le mur, ce qui ne saurait trop tarder.

Ne me dites surtout pas que cela ne peut pas arriver puisque le Figaro a publié ceci. Vous allez me dire que ça parle des États-Unis et non de la France, mais je ne vois pas pourquoi ce qui pourrait arriver à court terme aux USA ne pourrait pas se produire chez nous. Nous sommes à la limite de la cessation de paiement mais tout va bien. Pourtant, à l'heure où un vrai débat devrait voir le jour pour sortir de cette spirale infernale de l'endettement public, il ne se passe rien. Pire, le débat politique est accuse actuellement un encéphalogramme plat seulement ponctué par quelques coups bas.

L'opposition actuelle — de droite comme de gauche — devrait se rendre compte qu'une grande partie du peuple de droite ne se reconnaît absolument pas dans le gouvernement actuel. Cette fraction des électeurs de droite risque fort d'aller voter pour un candidat de l'opposition au second tour selon le grand principe de plus en plus partagé du « tout sauf Sarkozy » qui, s'il a fait beaucoup pour l'augmentation de la natalité en France et au Palais de l'Élysée, n'a pas un bilan vraiment flatteur.

Ainsi, aujourd'hui, un grand rassemblement pourrait se faire autour d'un candidat du centre. On pourrait discuter pour savoir s'il faudrait un candidat de centre-gauche ou de centre-droit, mais là n'est pas le problème. Nous avons d'un côté un parti gouvernemental, l'UMP, qui ne représente absolument plus les gaullistes, mais une orthodoxie néolibérale exacerbée de plus en plus isolée sur l'échiquier politique. D'un autre côté, nous retrouvons les écologistes dont je ne sais toujours pas pourquoi lorsqu'on aime les petites fleurs, on doit obligatoirement être de gauche. Je ne vois pas le rapport de cause à effet, et plus je réfléchis, moins je comprends. Nous avons donc les écologistes, les socialistes, les communistes qui ont explosés en vol et qui seront représentés par le parti de gauche et les candidats traditionnels destinés à faire rire que sont ceux de Lutte Ouvrière et de la Ligue Communiste Révolutionnaire que j'écris avec des majuscules, on n'est jamais trop prudent.

Et que font tous les représentants des grands partis d'opposition ? Ils se tirent dans les pattes. Les seuls candidats sérieux sont actuellement François Hollande (qui a déclaré sa candidature à la primaire socialiste) et Martine Aubry (qui ne l'a pas fait à l'heure où j'écris ces lignes). Le second tour, il n'est pas besoin d'être grand devin pour le prédire, se passera donc entre deux des trois candidats suivants : celui du Parti Socialiste, Marine Le Pen et l'actuel premier ministre, pardon, président de la République. Oui, j'ai un peu de mal à me dire qu'il ne fait que présider…

Le sondage IFOP du 17 juin 2011 donne 30% de gens satisfaits ou très satisfaits de Nicolas Sarkozy. Si je compte bien, cela fait 70% d'insatisfaits et de gens qui ne se prononcent pas. Viavoice, le 18, obtient les mêmes résultats. Le sondage de LH2 est plus intéressant puisque qu'il ventile les satisfactions par sensibilité politique et on trouve depuis le début de l'année entre 30 et 40% à chaque étude de gens de droite insatisfaits ou très insatisfait de l'action de Nicolas Sarkozy.

Dans un pays coupé en deux entre la droite et la gauche, nous avons donc entre 15 et 20% des électeurs de droite qui envisagent de voter pour quelqu'un d'autre que le représentant d'une droite qui ne les représente plus. En d'autres termes, cela signifie que si un candidat d'opposition de centre-gauche se présente et fait une campagne intelligente, il pourra viser entre 60 et 65% des suffrages. Même le général n'aurait pas rêvé tel plébiscite. Le corrolaire est que ce nouveau président aura l'assise pour mettre de l'odre dans les finances publiques et enfin lancer les réformes qui s'imposent à notre système pour ne pas qu'il implose.

Et ce candidat existe. Il s'appelle François Hollande avec son bon sens de paysan corrézien. Je sais qu'il est normand, mais à force d'habiter la Corrèze, le bon sens lui est venu. C'est le seul de centre-gauche qui a été capable de dire qu'il fallait à toute force relancer l'économie et qu'on pourra faire du social une fois que l'économie pourra le financer et pas avant. Mine de rien, c'est déjà ça ! Il n'a qu'un seul problème : les cadres du parti qui ne voient pas sa candidature d'un très bon œil.

Dites, les éléphants ? Quand vous avez dans vos rangs un homme capable de gagner une élection, un homme capable de rassembler une partie de la gauche et de la droite, ce que ne fera jamais Martine Aubry trop estampillée 35 heures, pourquoi faut-il absolument que vous lui mettiez les bâtons dans les roues ? La France n'a pas besoin d'hommes politiques, mais d'hommes d'état. Et il faudrait que vous vous en souveniez à l'heure où le fédéralisme européen est devenu un impératif pour que la zone euro n'implose pas.

 

La nuit la plus longue

21.06.11 | par Le Grincheux | Catégories: Mauvaise humeur, Haines ordinaires

Et voilà, nous sommes le 21 juin, premier jour de l'été. Je hais ce jour. Paradoxalement, le jour le plus long correspond aussi à la nuit la plus longue de l'année parce qu'un certain Jack Lang, ministre éternel de la culture, a décidé au début des années 1980 d'en faire la fête de la musique. Ceux qui se souviennent de cette période auront une larme pour toutes les autres fêtes du même acabit, comme la fête de la photographie, qui n'ont heureusement jamais trouvé leur public.

Le 21 juin est donc le jour béni où tous les musiciens du dimanche, ceux qui repartent deux ou trois fois l'an d'un doigt aventureux à la redécouverte de « Viens Poupoule », imposent à des gens qui n'ont rien demandé leurs interprétations hasardeuses. Parfois, on a presque de la chance, mais la plupart du temps, il s'agit d'un bruit quelconque à la limite de l'inaudible. À Paris, nous sommes même des petits veinards parce qu'il paraît qu'il y en a pour tous les goûts. En effet, entre le groupe de musique indéfinissable qui étrenne une sono de 14000 W et le joueur de guimbarde, le choix est immense. Il y a même des musiciens professionnels qui se produisent dans des endroits improbables sur des instruments parfois rétifs ou simplement fatigués. J'ai un souvenir ému d'une formation baroque, aux Archives Nationales, qui essayait de jouer du Buxtehude avec un groupe de flûtistes et un clavecin accordé en tempérament inégal. Pour ceux qui n'auraient pas suivi, les flûtes actuelles sont à tempérament égal et le résultat était vraiment baroque pour ne pas dire complètement faux.

Tous les ans, c'est pareil. Pour moi qui ai appris le piano durant de longues années, puis l'orgue — le vrai, avec les tuyaux, pas l'espèce de machin électronique —, cette nuit est un véritable supplice. Je préférais encore les concours de fin d'année de l'école de musique, c'est dire, concours où me jugeait entre autre un vieux monsieur en chaise roulante mais qui était capable de déchiffrer parfaitement du Brahms, du Gershwin ou pire, les transcriptions pour piano par Liszt des œuvres de Wagner ! Les seuls endroits où on peut écouter quelque chose d'intéressant sont bondés et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il faut choisir entre la santé de ses tympans et celle de ses pieds.

À l'heure où j'écris ces lignes, il y a un groupe de percussions qui s'installe sous mes fenêtres. Pourquoi est-ce qu'ils se mettent sous mes fenêtres ? Ils ne pourraient pas aller plus loin ? Heureusement qu'il pleut et qu'il ne fait pas top chaud, je vais pouvoir fermer les fenêtres. J'espère simplement que les doubles vitrages phoniques seront suffisants.

Et encore, je ne parle que de ce que je peux entendre de chez moi. Pensez simplement aux balayeurs qui vont nettoyer l'orgie demain. S'il n'y avait que des papiers à ramasser, cela serait un moindre mal, mais la fête de la musique est aussi salement avinée et il n'y a pas que des papiers à récupérer le lendemain matin. Je ne sais pas si vous voyez bien ce que je veux dire.

Je hais la fête de la musique. De tout mon cœur et de toute mon âme ! Vivement que ce soit fini !

 

La main dans le pot de confiture

08.06.11 | par Le Grincheux | Catégories: Mauvaise humeur, Haines ordinaires, Je hais les écolos

Je ne lis pas « Libération ». Ce journal à la typographie douteuse — j'aime assez les espaces fines avant et après les guilles, c'est mon côté typographe fanatique mâtiné d'esthète taquin — n'a qu'un seul avantage, remplacer la lecture assidue de l'œuvre de Sartre, car pour le prix d'un peu plus d'une baguette de pain, on a à la fois la nausée et les mains sales.

Néanmoins, je suis tombé sur un article écrit par messieurs BERNARD LAPONCHE hysicien (sic. je suppose qu'il s'agit de physicien…) nucléaire, expert en politiques de l’énergie et BENJAMIN DESSUS ingénieur et économiste, président de Global Chance, et intitulé :

Accident nucléaire : une certitude statistique

Naturellement, en très gros caractères et en rouge Libé. Ça fait peur, non ?

Une phrase me pose problème. Pour qu'on ne m'accuse pas de sortir cette phrase de son contexte, je copie ici l'intégralité du paragraphe en question :

La France compte actuellement 58 réacteurs en fonctionnement et l’Union européenne un parc de 143 réacteurs. Sur la base du constat des accidents majeurs survenus ces trente dernières années, la probabilité d’occurrence d’un accident majeur sur ces parcs serait donc de 50% pour la France et de plus de 100% pour l’Union européenne. Autrement dit, on serait statistiquement sûr de connaître un accident majeur dans l’Union européenne au cours de la vie du parc actuel et il y aurait une probabilité de 50% de le voir se produire en France. On est donc très loin de l’accident très improbable. Et cela sans prendre en compte les piscines de stockage des combustibles irradiés, les usines de production et d’utilisation du plutonium, les transports et stockages des déchets radioactifs.

Remarquez, un peu plus loin, nos deux experts, puisqu'ils sont l'un physicien nucléaire et l'autre ingénieur, reconnaissent tout de même que leurs probabilités d'occurrence d'événements sont surréalistes. Certes. Une probabilité d'occurrence de plus de 100% pour l'Union Européenne, c'est pour le moins surréaliste. Qu'elle soit de 100%, j'arrive à le concevoir. Qu'elle soit supérieure à 100%, cela ne signifie rien, ou alors que ces deux apprentis statisticiens veulent dire que nous risquons un peu plus qu'un accident nucléaire majeur sur les trente prochaines années en Union Européenne. Là encore, cela ne signifie rien.

Reprenons donc les règles de calcul des statistiques à l'aune des chiffres de cet article.

L'article parle de quatre-cent cinquante réacteurs dans le monde et considère un horizon temporel de trente-et-un ans, ce qui correspond à la période entre la mise en route de la première centrale française et nos jours. Cela nous fait donc 13950 réacteurs-ans. Durant cette période, il y a eu quatre accidents majeurs, soit 4 / 13950 = 0,00029 accident majeur par an et par réacteur.

Jusque là, pourquoi pas. Le souci est que les auteurs en déduisent que la probabilité d'un accident majeur en France, qui compte cinquante-huit réacteurs, pendant les trente prochaines années serait de 58*30*0,00029, soit de 50%. Pour l'Europe, qui compte cent quarante-trois réacteurs, cette probabilité serait de 143*30*0,00029, soit de 124%, une probabilité supérieure à 100% donc plus sûre que la certitude.

Remarquez, ce chiffre n'est jamais annoncé tel quel dans l'article. Les auteurs devaient avoir mauvaise conscience puisqu'ils se sont contentés d'écrire que cette probabilité était supérieure à 100%. Que de tels spécialistes fassent de telles erreurs est alarmant. J'espère qu'ils ne s'occupent pas de sécurité nucléaire. Comment, si ? Oh mon Dieu…

Posons le problème. Si la probabilité d'un accident majeur est de x, la probabilité qu'il n'y ait pas d'accident est de 1-x pour un réacteur et pour une année. C'est le b-a-ba des statistiques élémentaires. La probabilité qu'il n'y ait aucun accident majeur dans les trente prochaines années parmi les cent quarante-trois réacteurs européen est donc de (1-0,00029)^(143*30), soit 28,8%. La probabilité qu'il y ait donc un accident majeur en Europe dans les trente prochaines années est ainsi de 71,2%. Et encore, j'ai fait comme hypothèse que l'occurrence d'accident est indépendante entre les réacteurs et les années, ce qui est parfaitement discutable car d'une part la technologie évolue — on peut raisonnablement penser qu'un réacteur construit en 2010 est plus sûr qu'un réacteur construit en 1980 — et d'autre part, sur les quatre accidents majeurs, trois concernent la centrale de Fukushima et ne peuvent être taxés d'indépendants sans prêter à rire. D'autant plus que l'on mélange allègrement les causes des accidents. Autant dire immédiatement que ces 71,2% sont largement surévalués.

L'honnêteté intellectuelle ferait que Libération ou ces deux apprentis statisticiens publient un démenti. Ne rêvons pas, ce genre de chiffres fait vendre du papier. Mais il est inadmissible que de prétendus scientifiques ne soient pas capables de calculer une probabilité d'occurrence de base.

 

Sportifs, je vous hais !

05.06.11 | par Le Grincheux | Catégories: Mauvaise humeur, Haines ordinaires

Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais à Paris, nous sommes des petits gâtés. Dès qu'une équipe de football avec les pieds ou de rubgy à XIII, à XV ou à ce que vous voulez, met le ballon dans le filet ou tout simplement entre les poteaux, il se trouve toujours des types pour brailler leur joie.

Hier soir, c'était donc l'extase puisque nous avions à la fois la finale de la coupe de France de rubgy à XV, opposant Toulouse à Montpellier, et les qualifications de la coupe d'Afrique des nations, principalement les matches Algérie-Maroc et Kamerun — pardon Cameroun — Sénégal. Nous passerons sous silence les autres rencontres qui n'ont que très peu intéressé les foules parisiennes, tout au moins les foules qui sont passées dans mon quartier.

Parce qu'elles y sont passées. Certaines sont même restées jusqu'à plus de quatre heures du matin. Tout ça parce que le Maroc a battu l'Algérie sur un score de quatre à zéro lors d'un match de qualification. Je n'ose même pas imaginer ce qu'il en aurait été s'il s'était agi de la finale. Quant aux supporters de Toulouse, il faudrait leur rappeler que le fameux bouclier de Brennus n'est que le trophée de la coupe de France et que ces mêmes toulousains risqueraient de faire triste mine face aux équipes de l'hémisphère sud. Mais chacun se réjouit des victoires à son niveau.

Que ces décérébrés se saoulent parce que leur équipe a gagné telle ou telle rencontre est déjà quelque chose qui me sidère. Mais pourquoi s'en prennent-ils au mobilier urbain ou aux plantes en pot au bas de mon immeuble. Il faut vraiment être débile ou supporter pour aller déterrer une plante qui ne vous a rien fait à seule fin de fêter une insigne victoire. Il faut être demeuré ou supporter pour brailler dans les rues et empêcher les gens de dormir par son équipe a gagné un match. Si encore ces types y avaient participé, mais même pas, ils en seraient incapables.

À cause de ces sportifs du dimanche, le type même des gars qui regardent Rolland-Garros à la télévision dans le costume de Björn Borg, en culotte courte, bandeau dans les cheveux, une raquette dans la main gauche et un pack de bière dans la droite, j'ai dû jouer au jardinier ce midi. Je m'en serais passé tout comme la plante verte aurait bien aimé s'en passer. Dites, les débiles profonds, pouvez-vous seulement me dire pourquoi vous avez cru amusant de déterrer une plante verte qui ne vous avait rien fait en dispersant sa terre sur le trottoir ? Vous aviez déjà arraché une lavande lors de votre dernière soirée arrosée. Ce n'est donc pas un hasard mais un geste délibéré. J'attends vos explications.

 

ATX Canada Dry

02.06.11 | par Le Grincheux | Catégories: Mauvaise humeur, Je hais l'informatique, Haines ordinaires, Je hais les financiers

Je me souviens avec émotion du jour où j'ai ouvert le carton contenant ma première HP-28S. C'était cher — plus de deux mille francs français de l'époque —, mais on en avait pour son argent. La première, fabriquée aux États-Unis, est bien tombée en panne presque au bout de trois ans, mais étant encore sous garantie, elle m'a été changée contre un modèle plus récent monté à Singapour. Dans l'échange, j'ai apprécié l'écran mat de ma seconde 28S, le brillant de la première étant assez désagréable à l'usage. Ce second modèle vient de fêter sans encombre ses vingt ans d'utilisation intensive sans une seule anicroche.

J'aimais aussi les appareils de mesure de Hewlett-Packard. Il me reste deux analyseurs de spectre de très belle facture. Mais pourquoi donc ces types ont-ils délaissé ces appareils de haute facture pour faire du PC bas de gamme, non réparable et jetable et des imprimantes du même tonneau ? Les imprimantes professionnelles valent encore quelque chose, mais les saletés d'entrée de gamme qu'on voit partout sont inqualifiables.

Je pose la question, brutalement, parce que j'ai été appelé par une amie pour un problème de Windows Vista. La chose pourtant en SP2 avec un antivirus correct et raisonnablement efficace s'est fait perforer subtilement et toutes les données de l'utilisatrice ont été effacées malencontreusement par ledit virus. Heureusement que j'avais fait connaître à cette personne la vertu des sauvegardes… Il m'a été impossible de restaurer un fonctionnement nominal de la Ouïndowzerie qui voulait toujours repartir en mode sans échec, preuve s'il en est que le fonctionnement normal est un échec.

Bref, je vais devoir réinstaller un nouveau système et ce système risque fort d'être un NetBSD des familles ou une Debian. Avant cela, je décide d'en profiter pour faire un nettoyage complet de la machine. Je l'ouvre et constate les dégats. Tous les condensateurs électrochimiques sont dans des états pathétiques. Certains se sont vidés par leur base, d'autres sont gonflés. La carte-mère est donc à changer. Cette machine n'étant plus sous garantie mais pas assez âgée pour justifier de tout jeter, je m'en vais donc chercher une carte-mère au format ATX ou micro-ATX capable d'utiliser de la mémoire PC-5300 et un processeur sur un socket AM2. J'ai trouvé cela chez Surcouf et chez Asus pour une quarantaine d'euros tous mouillés. Parfait.

De retour avec cette carte-mère, je démonte cette machine pour la remplacer par la nouvelle. Première surprise. Les câbles sont tous à la longueur et il est quasiment impossible de brancher la nouvelle carte-mère à la place de l'ancienne. Je rallonge la câblerie des leds de façade et des boutons à grands coups de Scotchlok™, pur produit de chez 3M, mais diablement efficace. Après une grosse heure d'énervement, je mets sous tension et… rien. La LED au milieu de la carte-mère est bien allumée, mais je peux appuyer autant de temps que je veux sur le bouton de mise en marche, rien ne se passe.

Je démonte, remonte, vérifie tous les branchements, rien n'y fait. En désespoir de cause, je rapporte cette machine chez moi pour la tester sur une autre alimentation. Miracle, ça fonctionne du premier coup. J'ai donc joué au jeu des différences. C'est assez accablant. L'alimentation originelle installée par HP n'est pas une alimentation ATX. C'est une alimentation ATX Canada Dry. Elle en a le goût et l'odeur, mais ça s'arrête là. En effet, il lui manque une ligne d'alimentation sur le connecteur à vingt-quatre broches. Il est donc impossible d'installer une carte-mère différente sans changer cette alimentation de toute façon de facture plus que douteuse. En revanche, si l'alimentation lâche, n'importe quelle alimentation ATX fera l'affaire. Sachant que la qualité de la carte-mère est déplorable et sans aucune marque apparente — il y a quelques années, je voyais des cartes-mères d'excellente facture dans le matériel HP —, la pratique est pour le moins discutable. Le matériel est clairement jetable sauf à pouvoir mettre soi-même les mains dans le cambouis et avoir un stock de pièces pour pouvoir tester en double aveugle.

 

Pages: 1 ... 151 152 153 ...154 ... 156 ...158 ...159 160 161 ... 203

Avril 2024
Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30          
 << <   > >>

Le carnet du grincheux

(Mauvaise) humeur du Grincheux

Outils utilisateur

    Rechercher

      Flux XML

    blog software