Pour ne pas perdre la face

02.10.10 | par Le Grincheux | Catégories: Mauvaise humeur, Je hais les tradis

Parmi mes connaissance se trouve tout un tas de traditionalistes plus ou moins bornés et fiers de leurs positions. L'immense majorité, pour ne pas dire l'intégralité de ceux-ci, considèrent que le mariage est une maladie qui contraint la femme à rester chez elle, qu'elle ait ou non des enfants. Le mythe de la mère au foyer en prend un coup puisque je croiyais bêtement que seuls ses enfants contraignaient la femme à rester chez elle.

Il se trouve aussi qu'une de mes connaissances a neuf enfants et qu'avec son mari, on ne peut pas vraiment dire que cela se passe bien. Je ne prendrais pas part à ce différend et me garderais bien de juger ou même de prendre position. En revanche, je trouve assez effrayante l'attitude des traditionalistes qui essayent d'aider cette famille. Je dis aider parce que je ne trouve pas de mot plus adapté et moins polémique.

En plusieurs mois, j'ai reçu des appels téléphoniques, vu passer des courriers électroniques appelant à payer des neuvaines. Pour ceux qui ne seraient pas au courant, une neuvaine est un ensemble de neuf jours durant lesquels un croyant paie un prêtre — traditionaliste, cela va de soi sinon ça ne compte pas — pour qu'il dise une messe par jour. Pour les plus pingres, une neuvaine peut prendre la forme de neuf jours de prière. J'ai vu passer des appels à la prière, au jeûne même. Naturellement, tout cela est en union de prière. Lorsqu'on sait que certains membres du groupe en question ne peuvent pas me voir car je suis un horrible déviant, l'union de prière prend tout son sens.

Ce qui me dérange, ce n'est pas qu'on paie des neuvaines, qu'on jeûne ou qu'on se flagèle. À vrai dire, je m'en contrefiche à partir du moment où personne ne me demande d'aller me fouetter en public pour expier une faute qui n'est pas de mon ressort. Ce qui me gêne franchement aux entournures, c'est que personne ne se pose la question de savoir ce qui est bon ou non pour cet homme, cette femme et ces neuf enfants. Non, cela ne leur viendrait même pas à l'esprit. En revanche, il faut à tout prix sauver les apparences. Dans ce milieu-là, monsieur, on ne divorce pas, on prie. Et on prie pour que ça ne termine pas en drame. Il paraît qu'en priant tous, Dieu les aidera.

Arrêtez-moi si je me trompe, mais réagir comme cela, n'est-ce pas de la même veine que de prier Dieu quand on a mal aux dents ? Que l'on soit croyant ou non, il faut déjà se prendre en main, ne pas fuir ses responsabilités avant d'en appeler à Dieu. Pour être tout à fait exact, cette attitude est assez proche de celle évoquée dans Matthieu 4 5-7.

Alors le diable le prend avec lui dans la Ville Sainte, et il le plaça sur le pinacle du Temple et lui dit : " Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera pour toi des ordres à ses anges, et sur leurs mains ils te porteront, de peur que tu ne heurtes du pied quelque pierre. " Jésus lui dit : " Il est encore écrit : Tu ne tenteras pas le Seigneur, ton Dieu. "

En d'autres termes, l'évangéliste explique qu'il ne faut pas crier vers Dieu en espérant recevoir une aide à partir du moment où l'on ne fait rien soi-même pour essayer de s'en sortir.

Mais que va-t-il donc se produire ? Faut-il que désespérée, la femme trucide son mari ? Faut-il que le mari en vienne à frapper sa femme ? En tout état de cause, la situation n'est pas tenable. Mais on ne divorce pas. De toute façon, de quoi cette femme vivra-t-elle après un divorce puisqu'elle n'a plus travaillé depuis une grosse quinzaine d'années ? J'en entends déjà me dire qu'elle pourrait vivre d'une pension alimentaire. Certes, en admettant que son mari puisse la régler. Et une fois les enfants grands, de quoi vivra-t-elle ? Et à sa retraite ? Parce que pour le coup, la pension de reversion risque d'être un peu faiblarde !

J'ai peine à trouver des mots pour qualifier ce genre d'attitude. Pour ne pas perdre la face, onze personnes sont prises en otages d'une conception pour le moins bizarre des rapports humains. Est-ce que l'apparence est à ce prix ?

 

Crise de foi

01.10.10 | par Le Grincheux | Catégories: Mauvaise humeur, Je hais l'informatique

J'ai une crise de foi, je l'avoue humblement. Depuis quelques jours, rien ne va plus. Contributeur aux logiciels libres et soucieux de la qualité du produit, je déprime. En fait, je déprime depuis que j'ai vu les sources d'un micro-noyau pour essayer de relancer FreeVMS. L'idée est de relancer le projet en utilisant un micro-noyau et en codant les serveurs dans un langage solide comme ADA. La procédure de compilation de ce micro-noyau est une aberration comme je n'en ai que rarement vu et je n'en suis pas encore arrivé au bout. Pourtant, je m'obstine.

J'ai fait mes armes en Fortran 77, voire 66, entre un VAX et un Convex. Arrivé à l'armée — oui, je suis un vieux con modèle réserviste qui a eu l'immense chance de passer plus d'un an dans les rangs de l'armée et qui regrette que ce ne soit plus une obligation tant cela apprendrait à certains bipèdes à vivre —, j'étais enfermé dans une cage de Faraday à produire du code C89 aux normes des laboratoires de la défense, le genre de code C qui ne plante pas, où l'on vérifie toutes les valeurs de retour des fonctions, où l'on regarde à deux fois les types des objets. J'avais même derrière moi un spécialiste de la revue de code. Depuis, mes productions sont carrées, rien ne dépasse et voir les sources d'un simple noyau Linux me fiche un coup de bourdon indescriptible.

Pour pouvoir écrire des choses simplement, c'est-à-dire avec un environnement de développement correct et un compilateur décent et 32 bits, j'ai été amené à utiliser un système s'appelant Linux. C'était au siècle dernier sur un i386DX16/i387DX16 avec 8 Mo de mémoire, le noyau était un 1.0.9 parfaitement utilisable. Depuis, il y a eu quelques évolutions comme le 2.0 et le 2.2, dernier noyau réellement utilisable. Quoique s'il on regarde de plus près, on peut raisonnablement se demander ce que faisait un serveur web dans le noyau 2.2. J'avais alors la foi et étais prêt à lancer une sainte croisade. Et tout s'est dégradé. D'abord, on a eu le 2.4 et aujourd'hui, il faut faire avec un noyau 2.6 qui ne ressemble plus à rien. Il n'y a plus de branche de développement séparée. En dehors de l'architecture principale amd64, le reste fonctionne au petit bonheur la chance et il n'y a plus aucune garantie d'avoir un noyau bootable lorsqu'on le pêche directement dans la branche 2.6 de kernel.org. On ne sait pas pourquoi des pilotes stables depuis des années ne sont pas intégrés au noyau alors que de sombres saletés le sont. Les API changent subtilement d'un patch à l'autre.

Et c'est sans compter avec la glibc. Le type qui développe cette bibliothèque est un sombre idiot qui n'est pas capable de comprendre des spécifications qu'il prétend pourtant avoir lui-même écrites. Pour avoir poussé la programmation POSIX jusque dans des coins obscurs des spécifications, je suis tombé sur un certain nombre de problèmes inhérents à la glibc. À chaque fois que je remontais des rapports de dysfonctionnement, la réponse était toujours la même : l'erreur était dans mon code et non dans la glibc. Jamais, ce Ulrich Drepper n'a pu accepter qu'il était incapable de faire la différence entre un « shall » et un « should ».

Exemple :

PTHREAD_KILL(3)           Manuel du programmeur Linux          PTHREAD_KILL(3)

NOM
pthread_kill - Envoyer un signal à un thread

SYNOPSIS
#include <signal.h>

int pthread_kill(pthread_t thread, int sig);

Compilez et effectuez l'édition des liens avec l'option -pthread.

DESCRIPTION
La  fonction  pthread_kill()  envoie  le  signal sig à thread, un autre
thread du même processus  que  l'appelant.  Le  signal  est  dirigé  de
manière asynchrone vers thread.

Si sig est 0, aucun signal n'est envoyé, mais la détection d'erreur est
quand même effectuée. Cela peut être utilisé pour vérifier  l'existence
d'un identiant de thread.

VALEUR RENVOYÉE
En  cas  de  réussite, pthread_kill() renvoie 0 ; en cas d'erreur, elle
renvoie un numéro d'erreur, et aucun signal n'est envoyé.

ERREURS
ESRCH  Aucun thread avec pour identifiant thread n'a pu être trouvé.

EINVAL Un signal invalide a été spécifié.

CONFORMITÉ
POSIX.1-2001.

Oui, je vous ai mis directement la traduction de la page du manuel en français. J'ai tout de même vérifié les spécifications POSIX et les pages de manuel de tous les autres systèmes POSIX à ma disposition : OpenVMS, NetBSD, FreeBSD et Solaris. Toutes sont d'accord entre elles et confirment bien cette page.

Notez qu'il est indiqué qu'on peut utiliser un sig nul pour tester l'existence du thread. Si le thread n'existe pas, la fonction doit renvoyer la valeur ESRCH. Le type pthread_t est un type opaque. Dans tous les systèmes corrects, cette valeur n'est pas directement un pointeur, il y a toujours une indirection. Cela signifie qu'on peut utiliser cette fonction pour tester la présence d'un thread. Sous Linux, pour des raisons de performances — tu parles, ça évite juste une indirection et un tableau de pointeurs dans la mémoire statique du processus —, il s'agit d'un pointeur. Lorsque le thread n'existe plus, la mémoire pointée est libérée et pthread_kill() renvoit bien une erreur, mais une erreur sale de segmentation. Pour des raisons de performances, on doit alors ou placer un gestionnaire de signal sur SIGSEGV, ce qui n'est pas toujours ni aisé ni faisable, soit rajouter des mutexes un peu partout pour être sûr, lorsqu'on envoie un signal à un thread, que ce thread existe toujours. C'est donc optimal du point de vue de la glibc mais pas du tout du point de vue du programme. Ce qui est amusant, c'est que tous les programmes qui utilisent cette fonction avec un signal nul et qui n'ont pas été développés sous Linux risquent d'avoir de sérieux problèmes.

Des exemples comme celui-là, j'en ai des tas, et pas que dans la glibc. Il y en a dans un paquet de bibliothèques livrées en standard avec toute distribution Linux qui se respecte. Mais il y en a aussi dans le noyau. Les développeurs du noyau touchent à tout et dans tous les sens. Ils développement essentiellement sur x86 et se contrefichent des problèmes d'alignement de la mémoire ou d'ordre des octets. Cela peut donner des choses amusantes. Entre la libpcap qui ne fonctionnait plus du 2.6.27 au 2.6.30 sans la patcher dans tous les sens, les règles iptables qui ne fonctionnent plus sous 2.6.35, le pilote i2c_bbc qui est cassé depuis le 2.6.27, l'instabilité chronique du 2.6.36, les utilisateurs de sparc64 sont des petits gâtés.

Utilisant Linux sur des architectures différentes du PC x86, j'ai de plus en plus l'impression d'essuyer les plâtres avec une brique.

Développeurs, il est grand temps de rechercher la qualité. Linux s'est imposé par sa qualité. Ne cassez pas ce que vous avez créé. Ne perdez pas de vue que si Linux est la partie émergée de l'iceberg, il a entraîné un certain nombre d'autres projets dont certains pourraient lui damer le pion. OpenBSD est prétendûment sécurisé, mais il est inutilisable pour autre chose qu'une machine frontale. FreeBSD suit malheureusement la philosophie linuxienne. Mais il reste NetBSD, activement développé et bien plus propre que Linux.

 

Le prix à payer

29.09.10 | par Le Grincheux | Catégories: Mauvais esprit

« La politique n'a pas de prix, mais elle a un coût. » Certes, elle est dure, cette phrase de Luc Chatel, ce mercredi 1er septembre 2010. Elle est d'autant plus dure qu'elle a été dite à 8h28 sur France Inter.

Elle est même tellement dure qu'il m'a fallu presqu'un mois pour en tirer la substantifique moëlle. On voit percer sous cette phrase de marketteux l'ancien chef de produit de Loréal. Dans mon dictionnaire qui fait référénce, je ne trouve que deux acceptions à l'entrée coût :

  • prix de revient ;
  • au fig., péj. Conséquence désagréable d'une erreur, d'une faute.

On ne peut pas prétendre que cela aide la compréhension de cet aphorisme. Tout au plus peut-on comprendre que la politique est la conséquence désagréable d'une faute. Ce n'est pas vraiment clair et je cherche donc à l'entrée prix où je peux lire :

  • somme d'argent contre laquelle s'échange un bien ou un service ;
  • somme d'argent convenue entre celui qui propose et celui qui acquiert un bien ou un service ;
  • ce qu'il faut payer ou faire pour acquérir, obtenir quelque chose ;
  • vieilli. Ce par quoi l'on récompense un mérite ;
  • récompense décernée au terme d'une sélection, d'une compétition ou d'un concours au plus méritant, à celui qui se distingue parmi les concurrents.

Là, ça s'éclaire un peu. La politique n'a pas de prix parce qu'il s'agit d'un truc incapable de récompenser un mérite. En d'autres termes et si je suis bien la pensée du ministre, les hommes et les femmes politiques participent aux seuls concours — les élections — qui ne récompensent pas les plus méritants.

En mettant bout à bout les deux propositions, on voit donc que la politique est à la fois incapable de récompenser un mérite, mais aussi qu'elle résulte d'une faute. Il faut donc avoir une belle motivation pour y faire carrière. Que dis-je, avoir une philanthropie particulièrement développée, vouloir tout le bien du monde et même plus à autrui.

Aujourd'hui, ce n'est hélas plus que théorique. La cinquième république vient de fêter ses cinquante ans et force est de constater qu'elle a assez mal vieilli. Partir du Général pour accoucher du porteur de talonnettes est une prouesse qu'il faut souligner. Mais à sa décharge, remplacer le septennat par un quinquennat ne pouvait pas arranger les choses. Il était pourtant assez évident que la concomitance des élections présidentielles et législatives aboutirait à une présidentialisation accrue et que le vrai chef de la majorité parlementaire serait à présent le président de la république et non plus le premier ministre qui devient une espèce de potiche. La séparation des pouvoir a pris sérieusement du plomb dans l'aile et les abus sont de plus en plus courants car de plus en plus faciles.

Dans les années 70 et 80, il y avait bien des délits d'initiés, des emplois fictifs, des fausses factures ou des marchés truqués. Mais ça ne se faisait pas au vu et au su de tout le monde, cela se faisait dans les salons feutrés, entre gens du même monde. Aujourd'hui, tous ces abus se font publiquement. Cela doit être ça, le prix de la politique…

 

Tablettes numériques

28.09.10 | par Le Grincheux | Catégories: Vieux con

Abonné à Télérama de longue date — et peut-être plus pour très longtemps vu la place grandissante que prend la publicité depuis son rachat par le Monde —, j'ai été assez surpris de trouver une publicité pour une tablette numérique. Il paraît que c'est à la mode. Je ne vous dirais pas ici ce que je pense de ce genre de gadget, mais venant d'un type qui roule encore en DS, je pense que vous voyez à peu près ma pensée.

Cette publicité est la suivante. J'en ai numérisé une partie et on reconnaît sans peine l'enseigne qui se cache derrière cette annonce. Pour ceux qui ne l'auraient pas reconnue, il s'agit de Carrefour.

Vue de loin, c'est assez réussi. Mais de près, c'est une autre histoire. En effet, les concepteurs de la publicité en question soit ne sont pas francophones, soit ne se sont pas relus, soit pire encore ne savent pas écrire. Le texte affiché par cet appareil qu'il faut absolument acheter pour être un homme du vingt-et-unième siècle est un extrait des Malheurs de Sophie de la Comtesse de Ségur. Les deux premières lignes du deuxième paragraphe ressemblent, lorsqu'on les regarde de plus près à ceci :

C'est assez fort : une coquille et une faute de grammaire. Je pose donc la question. Pour vendre de tels accessoires à des illettrés, est-il nécessaire de truffer les textes de fautes ?

 

Du charbon pour les véhicules

27.09.10 | par Le Grincheux | Catégories: Mauvaise humeur, Haines ordinaires, Je hais les écolos

Non, je n'ai pas été trucidé par un séide lefebvriste. Je n'ai pas non plus été poussé dans une faille de l'espace-temps par les frères Bogdanov. J'ai simplement dû écrire plusieurs articles touchant au véhicule électrique.

Le véhicule électrique, quelle belle invention. La solution à tous nos problèmes, nous disent même les écologistes, parce qu'il s'agit d'un véhicule « zéro émission ». Certes, aucune émission n'a lieu sur lors du fonctionnement de la voiture. Mais en amont, ce n'est pas pareil. En France, on a de la chance, l'électricité est au quatre cinquièmes produite par des centrales nucléaires et le réseau de distribution ne dissipe par effet Joule que 5% de l'énergie produite. En Allemagne ou aux États-Unis, ce n'est pas la même chose. Considérons simplement les États-Unis qui produisent principalement leur électricité à l'aide d'énergies fossiles et dont le réseau de distribution est en basse tension. Un quart de la production y est perdue par effet Joule ! Non seulement la voiture électrique serait aux États-Unis un véhicule à charbon, mais son rendement serait déplorable. Dire après cela que le véhicule électrique est un véhicule propre est un mensonge éhonté. Le véhicule électrique peut être plus polluant qu'un véhicule classique. Passons.

Par ailleurs, il faut pour équiper ne serait-ce qu'une ville de véhicules électriques modifier sensiblement le réseau de distribution d'électricité, construire des centrales et des usines de fabrication de batteries. Et c'est là que le bât blesse puisque non seulement il faudrait construire de nouvelles centrales électriques — des vraies, des nucléaires, parce que tous les cours d'eau sont déjà équipés de centrales hydroélectriques, les éoliennes sont des choses ridicules et les centrales thermiques sont extrêmement polluantes —, mais il faudrait aussi des quantités affolantes de terres rares pour fabriquer ces batteries, batteries d'ailleurs très difficilement recyclables. Et ces terres rares sont disponibles en quantités limitées et principalement en Chine, Chine qui a instauré des quotas de production depuis quelques années. C'est de bonne guerre, les chinois ont visiblement été les seuls à s'apercevoir que ces ressources étaient indispensables à la fabrication de batteries performantes. Nous aurions fait pareil.

Ne parlons même pas de la campagne parce que pour cette dernière, on verra plus tard, il est urgent d'attendre, l'autonomie de ces véhicules étant très limitée. En moyenne, un peu plus de 100 km pour les véhicules qui vont être produits dans les prochains mois.

Ce véhicule électrique est donc d'un usage très limité, urbain ou péri-urbain. Les temps de charge sont longs et sont incompatibles avec un usage plus général. Néanmoins, tous les pays dépensent actuellement des sommes indécentes à développer un tel véhicule alors que les sommes destinées à produire un carburant synthétique et renouvelable pouvant remplacer le pétrole sont ridicules. L'avenir semble pourtant être dans ces nouveaux carburants liquides qui sont les seuls à pouvoir garantir la survie de tous les types de transports.

Sous prétexte d'écologie, on finance donc des années de recherches inutiles et coûteuses sans avoir aucune vision d'avenir ni aucun projet de société. On privilégie l'habitat urbain au détriment de toutes les zones rurales. Mais pire encore, on ne se préoccupe pas du transfert de pollution généré par un tel véhicule.

C'est vraiment beau, l'écologie.

 

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