« Petit complot facile pour briller en sociétéOh putain... »

Choisir la rance, c'est moisir la France

27.04.17 | par Le Grincheux | Catégories: Je hais les politiciens, Je hais les marketeux

Je ne sais pas si les séides du Front National s'en sont rendu compte. De la part de marketeux qui sont assez forts pour faire passer pour une femme providentielle une raclure nauséeuse mélangeant des idées d'extrême droite avec des relents d'extrême gauche — ce qui fait tout de même d'elle une patriote socialiste, ce qu'on aurait qualifié il y a quelques dizaines d'années de nationale et socialiste ce qui n'est guère réjouissant —, je dois dire que cela m'étonne un peu.

Choisir la rance, c'est moisir la France

Fig. 1 : publicité pour le lifting ou (non exclusif) Photoshop

À vos crayons, messieurs dames !

Notez bien que je tape sur le Front National. Mais en dehors du FN, il n'y a rien que j'exècre plus que le mouvement En Marche !

Ces attaques ne sont pas des attaques gratuites. J'ai encore entendu ce matin Philippot raconter des énormités. Selon lui, le retour au franc n'aura aucune conséquence sur les emprunts déjà souscrits. C'est faux, un changement de monnaie ne va pas transformer un contrat déjà signé, il faudrait a minima un avenant qu'aucun créancier sérieux n'acceptera de signer. Le créancier se fera soit rembourser dans la nouvelle monnaie en appliquant le taux de change courant (cas de la disparition de l'euro), soit pourra imposer un remboursement dans la monnaie stipulée sur le contrat. Ce remboursement pourra même être immédiat car la disparition d'une monnaie est une cause d'annulation du contrat. Une sortie de l'euro, c'est une dévaluation immédiate de 20 à 30% de l'hypothétique nouveau franc, donc une augmentation de toutes les traites de tous les particuliers et de l'état d'autant. Comme en plus les mêmes idiots veulent poser une taxe de 35% sur les importations, nous en discuterons à la soupe populaire.

J'aimerais aussi que les seconds ou les premiers couteaux du Front m'expliquent sans rire comment l'Allemagne, homme malade de l'Europe il y a quinze ans et ayant dû faire face à sa réunification, s'en tire beaucoup mieux que nous aujourd'hui alors que, sauf erreur de ma part, l'Allemagne est encore en Union Européenne et que sa monnaie est aussi l'euro.

 

Aucun commentaire pour le moment


Formulaire en cours de chargement...