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Syndrome de Stockholm, exemple

30.10.20 | par Le Grincheux | Catégories: Je hais les politiciens, Pignoufferies de presse

Ce matin, j'écoutais Radio Paris — je parle de Radio Paris depuis que ce poste sert une certaine propagande, mais je l'écoute encore parce que les autres me hérissent encore plus le dessous de poil ! — et je suis tombé entre le café et les tartines sur la chronique du très dispensable Pierre Haski.

Je n'ai rien a priori contre ce monsieur qui est très certainement respectable, mais il y a des choses qu'on ne peut pas dire surtout lorsqu'on se targue d'être journaliste, qui plus est, responsable d'une rubrique géopolitique à une heure de grande écoute. Ce monsieur prétend que, je cite, il serait tentant, mais faux, de lire l'actualité tragique actuelle comme la confirmation du choc de civilisations de Samuel Huntington. Il prétend aussi que la solution n'est pas l'exclusion des musulmans mais l'inclusion.

Cette chronique dégouline de bons sentiments, faisant fi du paradigme de pensée islamique et donc, en conséquence, de celui des musulmans du monde entier qu'ils soient croyants, pratiquants, athées ou mécréants.

Ce monsieur oublie que l'islam est une religion de soumission d'un peuple à un dieu et que l'homme est soumis à dieu qu'il soit croyant ou non. C'est d'ailleurs par ce principe de soumission que certains djihadistes justifient l'assassinat des mécréants qui sont ceux qui ne se soumettent pas à dieu même s'il est écrit dans le Qu'ran que le juif, le chrétien et le sabéen auront leur salaire auprès de dieu.

C'est ce principe de soumission qui fait qu'en terre musulmane, il n'existe que de très rares lieux de culte non musulmans. C'est ce même principe qui fait que les habitants des terres musulmanes récitent leurs cinq prières par jour et se conforment aux préceptes de la charriah sans broncher alors qu'il n'y a pas plus de croyants en Arabie Séoudite qu'il y a de pratiquants catholiques chez nous. Je parle de croyants pour les premiers et de pratiquants pour les seconds parce que le fait de pratiquer l'islam n'est pas une adhésion à la foi musulmane mais une stricte obligation car il n'y a aucune différence entre la règle et le siècle. Et c'est pour cette raison que l'immense majorité des musulmans du monde entier s'est levée contre la France en 2004 et 2005 lors de la préparation puis l'adoption de la loi contre les signes religieux à l'école.

Prétendre que les musulmans du monde entier sont les premières victimes des terroristes est à la fois juste et irrémédiablement faux. Les terroristes islamistes sont une partie congrue des musulmans, mais l'immense majorité des musulmans laisse faire. A-t-on vu une manifestation en pays musulman déplorer les attentats en France ou contre les représentations françaises ? Et il y en a eu hier : trois personnes dans une basilique à Nice, il a failli y en avoir à Avignon, il aurait pu y en avoir à Vienne où cent cinquante turcs ont voulu s'attaquer à des arméniens… Il y a même eu un pauvre vigile autochtone donc musulman qui a été sauvagement agressé par qu'il ne faisait que travailler indirectement pour le consulat général de Djeddah ! Des tentatives, il y en a tous les jours. Heureusement pour nous, il y a aussi beaucoup d'échecs.

Est-ce que les musulmans de France se lèvent contre cela ? Pas vraiment. Quant à leurs instances représentatives, mieux vaut ne pas en parler. Ou plutôt, parlons-en. Quand le président du CFCM Mohammed Moussaoui prétend qu'il faut, sous prétexte de fraternité, limiter les caricatures en France, c'est tout de même un appel à la charriah sous prétexte de fraternité. Celui-ci est revenu tardivement sur ses déclarations, mais il n'en reste pas que cette idée représente la pensée profonde d'une grande partie des musulmans de France et, d'ailleurs, du monde entier.

Tout cela pour en arriver au fait que l'inclusion prônée par Pierre Haski est un vœu pieux. L'inclusion est possible à partir du moment où cette population veut s'inclure et être inclue. Or ce n'est manifestement pas le cas, on s'en serait rendu compte depuis quarante ans que les problèmes ne font qu'empirer par les calculs électoraux à court terme des différents gouvernements et malgré toutes les politiques mises en pratique.

Reste un problème. Comment faire la différence entre les petites communautés que l'on trouve généralement dans des coins reculées de France et qui ont y été installées pour reconstruire la France après la seconde guerre mondiale, qui n'ont rien demandé à personne, mais dont personne non plus ne connaît la position sur la carte de la radicalisation et ceux qui sont ouvertement connus comme radicalisés ? Cela risque fort d'être difficile et certains vont payer pour les autres.

Mais attention, les musulmans de France qui ne sont pas radicalisés portent eux aussi leur responsabilité. Ils ne se lèvent que très rarement pour déplorer la situation actuelle et qui ne dit mot consent. Seuls se font entendre certaines personnalités, comme Hassen Chalghoumi, qui est un personnage assez trouble et qui ne représente personne, peut-être même pas lui. Ne me croyez pas sur parole et allez regarder sa biographie, c'est édifiant. Pensez à la taqîya. On comprend alors mieux pourquoi il est rejeté par ses pairs.

Nous avons donc une situation où même les plus modérés de la communauté musulmane n'appellent pas au calme. Au mieux, ils se taisent. Quant aux autres, ils veulent en découdre. Et nous devrions les inclure alors que toutes les politiques depuis quarante ans ont échoué et qu'ils ne veulent surtout pas être inclus ? Il n'est plus temps aujourd'hui d'inclure, il est temps de renvoyer chez eux les fauteurs de troubles et de remettre un peu d'ordre. Ces agitateurs, ces radicalisés sont connus et ont pour la plupart la double nationalité — une grande partie des musulmans de France d'origine étrangère, même nés en France, conservent la nationalité de leurs parents outre la nationalité française, ce ne sont donc pas des apatrides si on leur retire la nationalité française. Mais sous prétexte des droits de l'homme, cela ne sera fait que lorsque nous en seront contraints et forcés, c'est-à-dire lorsqu'il sera trop tard pour éviter un nouveau bain de sang.

Aujourd'hui, nous sommes au pied du mur. Si les musulmans de France ne se lèvent pas comme un seul homme pour défendre la France contre leurs corrélégionaires, il faudra exclure car les Français attachés à la France risquent de prendre les armes. Et plus le gouvernement attendra, plus la purge sera violente.

L'avenir n'est pas rose. La population finira par s'armer, officiellement ou non, pour simplement se défendre.

 

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