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Le contrat de confiance

03.05.11 | par Le Grincheux | Catégories: Mauvaise humeur, Je hais l'informatique

La journée commençait pourtant bien. Le chat n'avait pas vomi de boules de poil et un somptueux café d'Antigua m'attendait. Il faut que j'en profite, mon torréfacteur va prendre le 25 juin prochain sa retraite et je ne suis pas bien sûr de retrouver du café pareil, d'autant qu'il n'a pas réussi à trouver un successeur. Il ne cherche que depuis deux bonnes années. Encore un magasin qui va se transformer en galerie d'art ou pire encore !

Mais après le café, les dures réalités de la vie se sont rappelées à moi. Ma bibliothèque de bandes qui me permet d'archiver mes données automatiquement me regardait d'un œil vert sur lequel était écrit un « E » majuscule signe d'une erreur fatale. Ce sale truc a réussi à avaler la bande de nettoyage et de coincer l'amorce dans le lecteur ! Direction ma boîte de tournevis, démontage du lecteur, graissage du bras du robot à l'huile de vaseline et remontage. À l'heure où j'écris, l'appareil est en rodage.

Il est assez bizarre de constater que lorsque j'ai un problème sur du matériel informatique un peu particulier, à savoir des serveurs UltraSPARC, des baies de disques, des bibliothèques ou des dérouleurs de bande, je ne puis compter que sur moi. Je devrais peut-être me reconvertir dans la maintenance de ce genre de matériel. Quand je vois le prix demandé par l'escroc qui a eu la délicatesse de m'envoyer par courrier électronique son tract, je me dis que c'est peut-être un métier d'avenir.

Soyons sérieux. Le pigeon^Wclient règle la prestation d'avance, prestation qui se fait à distance. C'est plus sûr, le client floué ne peut sauter à la gorge du mage, qui, pour être mondialement connu dans son quartier, ne doit pas moins être connu des services de police de son lieu habituel de résidence.

Ayant un certain nombre de clients particulièrement pénibles — dont un qui est fier d'être bac-2 et que je dois lire à haute voix car il ne détache même pas les mots lorsqu'il m'écrit un courrier électronique —, je voulais contacter ce monsieur pour lui demander s'il avait un SIRET un numéro de TVA pour pouvoir lui envoyer certains de mes clients. Comme il travaille à distance, il devrait être capable de réparer des serveurs franciliens depuis Nice. Peine perdue, le numéro de téléphone sonne dans le vide.

 

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