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De la nécessité du strabisme

14.02.12 | par Le Grincheux | Catégories: Mauvaise humeur, Haines ordinaires

En note liminaire, je dois vous dire que malgré un certain nombre de centaines de milliers de kilomètres au compteur, je n'ai encore jamais été verbalisé et garde aujourd'hui malgré tous les efforts du gouvernement les douze points de mon permis de conduire. Je n'ai eu qu'un seul accident pour lequel ma responsabilité a été fixée par mon assurance à 0 %, une brave dame ayant decidé de sortir d'une place de stationnement et d'entamer un demi tour juste au moment où j'arrivais à sa hauteur. Je grinche aujourd'hui non parce que le gouvernement et la prévention routière luttent contre la « violence routière » qu'on devrait plutôt appeler la mortalité ou la morbidité routière, mais parce que ce même gouvernement devrait arrêter de prendre l'automobiliste pour un imbécile voire une simple vache à lait. Remarquez bien que je parle de l'automobiliste et non du motard, parce que l'immense majorité des radars mobiles que je vois sur les routes visent par l'avant, juste par un angle où il est impossible de voir la plaque d'immatriculation de la monture dudit motard.

Attention, je ne prétends pas qu'il faille laisser les gens rouler à n'importe quelle vitesse. Je prétends qu'une partie non négligeable de ces radars fixes ou mobiles ne sont là que pour arrondir les fins de mois difficiles du budget de l'état. Je prétends aussi qu'une bonne part de ces accidents ne sont pas dus à la simple vitesse mais à tout un tas accumulés au même endroit et au même moment d'erreurs ou de réactions incontrôlées. Je suis aussi frappé par la conduite de certains usagés de la route qui ne sont manifestement pas en état de conduire — ou qui n'ont jamais su conduire et ce n'est pas une question d'âge — ou qui font prendre délibérément des risques aux autres usagés. Que ceux-ci terminent dans le fossé ne me dérange pas plus que ça, mais qu'ils provoquent un accident avec des tiers qui n'ont rien demandé m'ennuie aux entournures.

Vous le savez, ou vous ne le savez pas, mais je circule dans des véhicules qui entrent dans la classe des grandes routières. Ces véhicules sont, disons le mot tabou, assez puissants sans toutefois être des voitures de sport et je ne les ai pas achetés dans le seul but insigne d'enfreindre les limitations de vitesse. Je les ai achetés parce que lorsque je prends la route, mon quantum d'unité est au bas mot la centaine de kilomètres.

J'étais donc dimanche dernier en train de circuler entre Saint-Dié-des-Vosges et Nancy, sur une route nationale en deux fois deux voies de type autoroutier. C'est-à-dire que cette route n'avait aucune intersection (croisements à dénivellation), une bande d'arrêt d'urgence et était à cet endroit considérée comme « route pour automobile » au sens du code de la route et limitée à 110 km/h. Il n'y avait donc aucune chance de tomber sur un vélocipède, une voiture sans permis ou un véhicule agricole, le véhicule le plus lent autorisé à emprunter en la rendant cette voie étant un véhicule capable d'atteindre en palier la vitesse de 60 km/h selon le code de la route. Or pour ceux qui connaissent cette route, il y a un certain nombre de côtes qui se succèdent assez rapidement. J'étais dans l'une d'elle en train de dépasser une suite de véhicules qui roulaient lentement avec l'aiguille du tachymètre bloquée à 110 km/h. Or, en arrivant au sommet de cette côte, qu'ai-je vu juste derrière elle ? Une voiture banalisée planquée derrière un bosquet avec un radar embarqué ! Si dans la côte j'étais bien à 110 km/h, ma voiture rend 140 ch au frein, ce qui fait qu'en étant concentré sur les véhicules que je dépassais pour éviter de les emboutir, ça aurait fait mauvais genre, je n'avais pas les yeux rivés sur mon tachymètre et que l'inversion de pente aidant, je me suis retrouvé en excès de vitesse. Je ne sais pas encore si je vais recevoir un avis de procès-verbal, mais si tel était le cas, je le prendrai assez mal. Non pas parce que je suis passé devant un radar un peu vite, mais parce que je défis quiconque dans un véhicule sans limiteur de vitesse couplé à un frein de passer cette côte à 110 km/h et de ne pas se retrouver en léger excès de vitesse à son sommet.

Il faudra bientôt avoir un strabisme sévère pour passer son permis de conduire, avec un œil sur le compteur et un autre pour la route, et tout ça sous couvert de prévention routière. Dites, les gens du ministère, ne nous prendriez-vous pas que pour des imbéciles ? Un radar à un tel endroit n'est pas là pour sauver des vies — vous auriez beaucoup de mal à le justifier ou simplement le faire accroire —, il n'est là que pour faire du chiffre à l'instar de beaucoup d'autres radars. Je puis vous indiquer un certain nombre de radars automatiques sur des routes que rien ne justifie, réglés à 50 ou 70 km/h sur des quatre voies, voire à 70 km/h en plein milieu de la campagne sur une ligne parfaitement droite sans même qu'il y ait un carrefour, alors qu'un autre, à quelques kilomètres de là, attrape les gens qui dépassent le 90 km/h en agglomération où le bon sens voudrait qu'on ne dépasse pas le 70 voire le 50 km/h. Encore une fois, mon discours n'est pas de retirer les radars automatiques, certains sont parfaitement justifiés, mais de les concentrer là où il y en a réellement besoin. Cela ne semble pas être le cas actuellement, et surtout, cela semble incompatible avec le but qui est ouvertement de collecter des fonds pour telle ou telle cause dont la prévention routière.

Mais il est beaucoup plus simple de transformer l'automobiliste lambda en délinquant. C'est facile et cela rapporte de l'argent à l'état. En revanche, lutter contre la vraie violence routière, ça demande des moyens. Ça demande des contrôles d'alcoolémie ou de conduite sous l'état de stupéfiants réguliers. En plus de vingt ans et malgré tous les kilomètres que j'ai pu faire, je n'ai été contrôlé que deux fois et j'ai vu des gendarmes aider des types complètement saouls à ouvrir leur voiture pour prendre la route, c'était en Alsace, un samedi soir de juillet 1996, lors d'une des nombreuses fêtes autour du pinard local. D'après les statistiques officielles, pourtant, 30% des accidents de la route sont dus à l'alcool. Ça impose aussi que l'on contrôle le comportement des usagés de la route, donc les changements de files, les respects des distances de sécurité et des priorités, les dépassements par la droite qui sont devenus courants voire traditionnels, les respects de la signalisation horizontale parce que pour certains, une ligne continue est un appel à dépasser… Et je ne parle pas du clignotant qui devrait, vu son usage limité, bientôt être proposé en option sur les nouveaux véhicules.

C'est uniquement en faisant respecter le code de la route et tout le code de la route — pas seulement les vitesses — que non seulement vous ferez accepter les sanctions mais que vous ferez aussi baisser la violence routière. Poser des radars dans le seul but de gagner de l'argent ne va aboutir qu'à un jeu du chat et de la souris avec les forces de l'ordre, ce qui sera au final préjudiciable pour tous. D'ailleurs, c'est déjà le cas, il suffit de se souvenir de la polémique engendrée par la suppression des avertisseurs de radars.

 

6 commentaires

Commentaire de: Atg
Atg

Le problème est peut-être que, en matière d’argent, l’Etat fonctionne exactement à l’inverse de ce que tu peux penser. En l’occurrence, il ne cherche aucunement à faire de l’argent sur la répression routière.

Voyons les chiffres : depuis toujours, on se paie un coût social autour de 23-24 milliards d’euros /an. On a des rentrées, toutes prunes confondues ne dépassant guère le milliard. Où trouver le reste ? Dans les impôts et taxes diverses (environ 1480 euros /foyer fiscal jusqu’en 2007, autour de 900 euros actuellement).

Les amendes en France sont les moins chères du monde occidental, elles décroissent même en francs constants depuis 72. On a l’habitude de tout mutualiser, ce que nos voisins se refusent à faire. Fais la même infraction en GB, en Allemagne, dans les pays scandinaves ou aux USA, tu vas comprendre ta douleur.

En France, on tourne grosso modo à 6-7 contredanses par heure et par flic. En GB, plus de 85 /h/flic. On ne joue pas dans la même cour. Et question montant de l’amende, tu peux mettre un coefficient de 5 à 10 en faveur de la GB. Chez les scandinaves, c’est indexé sur tes revenus. Aux USA, ta compagnie d’assurance est immédiatement prévenue de ton infraction et te colle un malus.

Ce désintérêt pour l’argent, qui n’est pas payant politiquement puisque chaque français pense toujours être une “vache à lait” aspirée par la non moins fameuse “pompe à fric” si chères à nos troquets, est dangereux.

Comme tu le soulignes, les gros dégâts ne sont pas suffisamment contrôlés : l’alcool, les motos, les départementales, les villes et surtout les rase-campagnes.

Pourquoi ? Eh bien il n’y a pas d’argent pour payer des flics pour faire ce boulot. Depuis 2002, le temps de présence des forces de l’ordre sur le terrain est en chute libre (entre 4 et 6% du temps de service).

L’essentiel de la population n’a jamais soufflé plus d’une fois dans un éthylotest. Personnellement, cela ne m’est jamais arrivé. La raison : intercepter des gens bourrés la nuit, ce n’est pas simple. Ca peut être très dangereux. Il faut un minimum de moyens. Ces moyens, on ne les a pas.

La plupart des autres pays occidentaux, en pratiquant un matraquage financier sévère, se donne les moyens d’agir là où ça commence à craindre sérieusement. Cela ne passe d’ailleurs pas forcément par la création de postes de fonctionnaires de police ou de gendarmerie.

On a un réseau départemental très dense en France. Des contrôles la nuit ou au petit matin quasi inexistants. Des deux roues qui peuvent se permettre à peu près tout ce qu’ils veulent (peu de radars en flash avant). Effectivement des mecs qui doublent à droite, ne respecte pas le minimum de distance de sécurité, des PL qui se collent au cul comme des chenilles. Et aucun flic, car pas de sous, pour calmer tout ce petit monde.

Il faut voir par ailleurs que c’est l’Europe qui décide de l’essentiel de la sécurité routière, la marge de manoeuvre de chaque état est très étroite. On ne parle jamais de l’astreinte financière, pharaonique, que l’Europe donne à la France pour le non respect de son quota de décès sur la route.

Le traquenard dont tu parles dans ta fameuse côte n’en est peut-être pas un. Faut avoir le dossier technique sous les yeux. Le contrôle radar est loin d’être une chose simple aussi : beaucoup de contrôles de vitesse n’ont aucun but lié à la sécurité routière. Ils sont là pour la maintenance des routes (limitations des vibrations, du stress mécanique sur les surfaces etc.), pour le contrôle de la pollution (sonore ou chimique), pour la régulation du trafic etc.

Plus les français gueuleront d’être pris pour des vaches à lait, plus les gouvernements, très électoralistes, auront la trouille de faire payer une infraction à son véritable coût social. Pas de moyens de contrôles pour les flics par conséquent. Et donc plus les infractions continueront à prospérer. Entraînant une tasse au niveau du budget.

Ce qui correspond bien à la définition d’un cercle vicieux.

Je prends une comparaison familiale. Tu as des rejetons dont un s’obstine à ne jamais se brosser les dents. Jusqu’à quand tu vas mettre le budget familial à plat en lui payant ses pivots ? Si tu lui piques son argent de poche à raison de 1 centime à chaque refus de brossage de dents, non seulement il te traitera de salaud mais en plus ça ne viendra pas compenser ce que tu donnes au dentiste. J’oubliais une chose importante : tu ne vérifies qu’une fois toutes les morts de pape qu’il s’est brossé les dents. Autant dire que l’affaire n’est pas gagnée !

15.02.12 @ 21:21
Commentaire de: Le Grincheux

Je crois qu’on ne s’est pas compris du tout. Je ne râle pas contre les contrôles, mais contre la façon dont sont fait ceux-ci. Je suis un type particulièrement vicieux puisque j’ai pris la peine pour les endroits que je connais parfaitement de superposer la carte des radars fixes, la carte des statistiques des accidents et celle des limitations de vitesses. Le résultat est surprenant et ne va pas conforter l’hypothèse de travail disant que les radars automatiques sont là pour lutter contre l’insécurité routière. Je vais me répéter, mais il y a à côté de chez moi une zone particulièrement dangereuse que tout le monde connaît. Un jour, un radar automatique a poussé sur le bord de la route. Et pour être sûr qu’on sache à quelle vitesse il prenait les gens, les types qui l’ont installé y ont apposé un panneau 90 km/h. Nous sommes en zone urbaine et rouler à plus de 60 km/h est criminel. Si on voulait lutter contre les accidents, on commencerait par mettre une limitation de vitesse adaptée. Remarquez bien, je ne l’ai encore jamais vu flasher quelqu’un.

J’en ai aussi plus qu’assez de voir fleurir des radars juste après un point noir sur la carte des accidents. Il y en a un à Strasbourg, à côté de la place de l’Étoile, sur une quatre voies, un autre à Caen sur le périphérique, des ribambelles en région parisienne et sur les N4 ou N20 que je connais parfaitement ! Et ces radars ne sont pas avant la zone où se produisent les accidents, mais juste après celle-ci, c’est plus drôle. C’est-à-dire qu’ils ne suppriment pas ces accidents, mais en rajoutent même parce sortir d’une voie d’accélération alors qu’un type pile juste devant nous parce qu’il a été surpris par ledit radar est une gageure. Et c’est sans compter que, lorsqu’il est réglé à 50, cas assez courant, on se fait très vite avoir parce qu’on a un oeil sur les voitures de devant, un autre dans le rétroviseur, qu’on est en pleine accélération (parce qu’une voie d’accélération, ça sert justement à cela) et que la limite de vitesse est très vite atteinte. Ces radars seraient 10 m avant ces zones, j’applaudirais des deux mains. Mais 200 m après une voie d’accélération et après la zone dangereuse, c’est se moquer du monde.

Autre chose : lorsque je vois le nombre de radars mobiles sur les routes, chaque radar mobile utilisant au moins deux fonctionnaires (voire quatre lorsqu’il y a des motards), on pourrait contrôler l’alcoolémie si on le voulait. Le problème est qu’on ne le veut pas. Lorsque j’ai vu la gendarmerie nationale aider des types complètement saouls à se mettre au volant de leur voiture, un dimanche matin vers 2h00, j’ai écrit une belle lettre à la préfecture. J’ai eu une réponse surréaliste : il ne faut pas contrôler les gens qui sortent de ces fêtes autour du pinard parce qu’il ne faut pas tarir la venue du chaland. Or la gendarmerie était déjà sur place. Contrôler les gens n’aurait pas coûté plus cher.

On pourrait donc, à enveloppe constante, réellement contrôler les comportements sur la route. Mettre tous les radars mobiles en position pour prendre les contrevenants par l’arrière éviterait que les motards fassent un doigt aux radars en passant en excès de vitesse devant eux. Virer un radar mobile sur deux pour contrôler l’alcoolémie ne coûterait pas plus cher non plus. Quant aux radars automatiques, qu’on les place aux endroits utiles pour la sécurité routière et non pour les finances de l’état.

16.02.12 @ 09:40
Commentaire de: Atg
Atg

L’alcool est un sacré problème effectivement. Pourquoi si peu de contrôles ? C’est d’ailleurs le cas dans tous les pays européens, pas simplement la France. J’ai donc demandé aux gendarmes. Ils m’ont répondu : pègre. Sur les débits de boisson à grand tirage (boîtes, restos routiers etc.), d’abord la pègre. On ne s’attaque pas à plus fort que soi. Au mieux, échanges d’informations : un tuyau contre une quiétude pour les clients.

Mais il reste tous les autres, ceux qui se sont torchés chez eux. Là l’explication semble être aussi le manque d’effectifs. Un type positif, c’est un sacré boulot. Il faut l’intercepter, attendre une demi-heure entre deux contrôles, créer une zone de stockage pour les véhicules, faire toute la paperasse pour la rétention administrative, gérer l’agressivité du soulard. Les flics sont très vite débordés et laissent filer l’essentiel des troupes alcoolisées.

Les contraintes des cellules de dégrisement (faut voir la nuit, il y a du monde et les gendarmeries ne sont pas extensibles), les goulots d’étranglement au niveau du traitement judiciaire de l’affaire imposent aussi un rythme de relevé d’infractions, disons assez sénatorial.

Les motos. Ben pas facile non plus. Par ailleurs, les motards et les cyclomotoristes sont les plus alcoolisés dans la circulation. Mais ils ne roulent pas sur autoroute ou si peu. Et vu la densité du réseau secondaire, le contrôle est de fait rarissime que ce soit pour l’alcool ou n’importe quoi d’autre.

La sécurité routière marche depuis toujours bras dessus, bras dessous avec l’électoralisme. Hélas. Quand les politiques élaborent une plateforme commune, on a vu à quel point elle peut être fragile.

Reste tes radars. On est le seul pays qui prévient avec de jolies pancartes de la présence des radars automatiques. Et on se fait gauler. Il faut vraiment “rouler” plutôt que “conduire” pour en arriver à cela. D’ailleurs, comme tu le soulignais, il faut maintenant regarder de temps en temps le compteur. C’est trente années de laxisme qui nous conduit à cette surprise. Les panneaux, les marquages au sol et le compteur, on est depuis toujours censé les regarder ! On en avait perdu l’habitude.

Le positionnement d’un radar, surtout automatique, ne se fait pas au pif et n’a rien à voir avec le maigre butin récolté (si on le réfère au coût global de l’insécurité routière). Il faut voir s’il ne gère pas un problème de trafic éloigné de 20 bornes de l’endroit où il est positionné, ou un autre problème n’ayant rien à voir avec la sécurité.

Le fait qu’il puisse être positionné après un point noir et non avant s’explique. Si l’enquête montre qu’une route à une clientèle de flux régulière (et non touristique), c’est elle qui se viande en premier. Et c’est elle qui aura besoin de se faire rappeler à l’ordre après la zone dangereuse et non avant (elle le sait que la zone craint un peu). Tu as du observer qu’après un radar automatique ou un endroit apprécié par les flics, tout le monde (enfin presque) ralentit avec l’habitude pour ouvrir les gaz après. Le deuxième radar est d’ailleurs souvent positionné de telle manière que seules les cylindrées très puissantes puissent se faire gauler en calculant leur coefficient d’accélération.

Je crois avoir compris ton message initial. Je réagissais au fric car c’est le leurre parfait. Celui qui permet de focaliser l’attention et le mécontentement. Pendant que l’automobiliste peste contre ses 90 euros envolés et son petit point, il ne voit pas l’extorsion de fond dont il est victime en toute discrétion, par un système très souvent arrogant, hypocrite et assez inefficace.

Il fut un temps où je roulais très fort. En faisant pas mal de km car je tourne autour des 50-60 milles. J’ai failli me viander pas mal de fois et j’aurais pu tuer encore plus. En toute inconscience. J’ai roulé comme un dingue dans des petites villes sans une seconde me dire que je faisais risquer gros aux autres. Le con parfait. Mais pas un salaud. L’inconscience totale. Et jamais un seul flic ne m’a mis une seule prune de ma vie. Personne pour m’avoir dit à l’époque que j’étais un gros con. Et ça, je le reprocherai toujours à la sécurité routière.

16.02.12 @ 20:46
Commentaire de: Rico
Rico

En tant que motard, je me fois de réagir à quelques assertions :
1. Si il est vrai que aux débuts des radars automatiques, la majorité flashaient par devant, ils ont été depuis lors quasiment tous retournés ! On en croise encore de temps en temps qui flashent par devant, mais ils deviennent rarissimes, et le plus souvent sur des axes (très) secondaires
2. Les deux roues roulent bourrés ??? Mais d’où sortez-vous des telles affirmations gratuites ??? Les cas d’accidents à moto où l’alcool est en cause sont au contraire marginaux, en particulier lorsqu’on compare aux autres catégories de véhicules !
3. Il faudrait voir à passer à autre chose que la stigmatisation du motard blouson noir qui fait n’importe quoi : il y a à peu-pres le même ratio de demeurés à moto qu’en auto

27.06.14 @ 18:54
Commentaire de: Le Grincheux

Où donc ai-je écrit que les deux roues roulaient spécifiquement alcoolisés ?

27.06.14 @ 21:10
Commentaire de: Rico
Rico

Atg l’a écrit.

27.06.14 @ 23:38


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