« Mélenchon et le leit-motiv de la dette | Macron nous prendrait-il pour des cons ? » |
Le camarade Mélenchon trouve le moyen de déclarer avec sa modestie coutumière qu'il est « le bruit et la fureur ».
Quelque fois, emporté par sa verve et grisé par les sondages, ce cuistre rajoute « le tumulte et le fracas ».
N'oubliez pas, mes frères, que le camarade Mélenchon fut professeur de Français, rassurez-vous, que quelques mois, d'où certaines lacunes tant sur le point culturel que sur le point du raisonnement économique. Faire une carrière sous les ors de la république ne permet pas, lorsqu'on a si peut réellement travaillé, d'appréhender avec une certaine finesse ce qui va arriver à la France et, par ricochet, au porte-monnaie des français. Cela permet d'être un idéologue assumé bouffi de suffisance.
Mais revenons à ses lacunes culturelles.
« Je suis le tumulte et le fracas ». Certes la formule est jolie. Mais ce n'est pas du Méchancon Mélenchon dans le texte. C'est du William Shakespeare. C'est même tiré de l'acte 5, scène 5 de Macbeth :
MACBETH
She should have died hereafter;
There would have been a time for such a word.
To-morrow, and to-morrow, and to-morrow,
Creeps in this petty pace from day to day
To the last syllable of recorded time,
And all our yesterdays have lighted fools
The way to dusty death. Out, out, brief candle!
Life's but a walking shadow, a poor player
That struts and frets his hour upon the stage
And then is heard no more: it is a tale
Told by an idiot, full of sound and fury,
Signifying nothing.
Une petite traduction pour ceux qui ne parlent pas la langue de Shakespeare des trois derniers vers :
La vie […] est une fable, racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur.
Mais cela devient savoureux lorsqu'on lit la citation jusqu'au bout :
Signifying nothing.
Ou qu'on évite d'omettre cette chute qui change particulièrement ce plagiat :
La vie […] est une fable, racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur et qui ne signifie rien.
Puisses-tu, camarade, ne rien signifier et retourner dans les oubliettes de l'histoire desquelles les communistes de ton acabit n'auraient jamais dû sortir. La France n'a pas besoin de ta politique, bien au contraire, même si ton populisme te permet d'être ce matin à 17% d'intentions de vote dans les derniers sondages.