« Les tribulations d'un baveux en cour | Monsieur Hulot à l'environnement » |
Si la connerie se mesurait, Xavier Bertrand serait à Sèvres à servir d'étalon.
Cela n'a pas fait grand bruit, mais il a eu une fulgurence comme ne peuvent en avoir que des cerveaux passablement malades ou totalement alcoolisés. Notez bien que le ou n'est pas forcément exclusif.
En effet, la nouvelle est sortie d'abord sur 20 minutes avant d'être relayée par FranceTVinfo.
Xavier Bertrand veut dire « welcome » à nos voisins outre-Manche. Lors d'un discours prononcé à Londres devant des entrepreneurs, le 27 juin, le président de la région Hauts-de-France a dit son souhait de laisser les Britanniques conduire à gauche à Calais. Ça montrerait qu'ils sont les bienvenus, a-t-il continué, suscitant dès lors l'emballement de nombreux titres de presse britanniques, comme le Daily Mail ou le Telegraph (en anglais).
Remarquez bien que dans un éclair de lucidité, se rendant compte de l'énormité de sa déclaration, tout étant fait pour rouler à droite, de la signalisation aux carrefours et aux bretelles d'autostrades, il rajoute que ce n'est pas si simple.
Tu l'as dit, bouffi !
Mais, interrogé par franceinfo, l'entourage de Xavier Bertrand précise que le projet est toujours au stade de la réflexion. La région a lancé un programme intitulé 'Welcome home' pour encourager les investissements britanniques, explique-t-on, précisant que l'idée serait de permettre la circulation à gauche que pour un week-end et non toute l'année, comme l'ont écrit certains journaux britanniques.
C'est encore plus intelligent. Autant d'argent gâché pour un week-end dans le simple but de permettre aux anglais de rouler à gauche chez nous. Ce ne serait pas dramatique s'il n'y avait pas de problèmes bien plus urgents à régler dans notre beau pays en général et dans sa région en particulier.
De son côté, le maire de Calais (Pas-de-Calais) explique que cette entorse à la circulation ne concernerait qu'une petite portion du réseau routier de la ville.
Donc, si j'ai bien compris, on veut attirer l'investisseur anglais sous prétexte qu'on roulerait quelques jours par ans à gauche à Calais. Et si on l'attirait tout simplement avec une fiscalité stable et non confiscatoire ? Et si on l'attirait dans un pays qui n'est pas sclérosé par des syndicats qui ne représentent plus qu'eux-mêmes ? Non, rien de ça, ils vont venir chez nous parce qu'on roule à gauche quelques jours dans l'année. La bonne blague !
Les ronds-points à l'envers, ce sera déjà drôle. Que sera la suite ? Prendre l'autoroute à contresens ? Ca me rappelle le conflit anglo-argentin dans les îles Malouines où l'on reconnaissait les belligérants par le fait que les argentins roulaient à droite, alors que les blindés anglais le faisait à gauche !
Ce ne serait pas totalement dramatique si ce n'était pas fait avec nos impôts.
Remarquez bien, cela va me permettre de proposer aux poids et mesures la définition suivante pour une unité que je viens de créer. Je propose donc le Bertrand comme unité de la connerie politique universelle, le Bertrand ou Bd correspondant à la connerie coûtant un jour de PIB de la France. Ça me semble une bonne définition.
Bsr
Et si on alternait ?
Un jour, les véhicules dont le dernier numéro est pair roulent à gauche, et ceux dont le numéro est impair roulent à droite.
Le lendemain, on inverse (avec ceux qui restent).
J’ai entendu un jour une autre proposition : les voitures roulent à gauche mais les camions continuent à rouler à droite…