« Failles matérielles de processeur | Le Grincheux 3 - URSSAF 0 » |
J'ai lu ici et là quelques analyses de l'intervention de notre actuel président de la république le 31 décembre au soir pour ce qui est la traditionnelle cérémonie de ses vœux aux veaux.
Une phrase m'a fait quelque peu bondir. En effet, tu nous demandes la chose suivante :
Demandez-vous ce que vous pouvez faire pour le pays.
Oui, je te tutoie. Je te tutoie parce que je tutoie tous ceux que j'aime et tu commences sincèrement à me plaire. Mais revenons au fond. Comment dire, monsieur le président, tu me demandes ce que je peux faire pour l'état ?
Figure-toi que :
Et tu oses encore me proposer de me lever le matin en me demandant ce que je peux faire pour l'état ?
Moi, je vais te demander autre chose. Je te propose de réformer l'état pour qu'il me foute la paix. Je ne veux aucune aide, aucune reconnaissance, aucun service de l'état en dehors de ce qui est strictement nécessaire pour appliquer un état de droit (justice, police, défense). Je paie de plus en plus pour des services hospitaliers en totale déconfiture, pour des routes qui ne sont plus entretenues, pour une éducation nationale de plus en plus indigente. Et malgré les sommes astronomiques prélevées, il y a de plus en plus de gens laissés pour compte. Il y a donc quelque chose de pourri au royaume du Danemark, pardon, de totalement moisi dans notre beau pays de France.
Que l'état s'occupe de ses tãches régaliennes, le reste, je m'en contrefous. Et ne me parle pas des aides aux plus démunis, les associations qui les aident vivent principalement grâce aux dons, elles n'ont pas besoin de l'état. Je n'ai donc pas besoin de l'état pour les aider.
Quand je pense que tu paies grâce à nos impôts des organismes pour réfléchir à la création de taxes nouvelles en faisant en même temps la pleureuse à la télévision, je me dis que les prisons sont réellement trop petites et je te donnerais bien quelques cours pour en construire une qui t'entoure et entoure aussi les pseudo élus d'une démocratie qui n'en a plus que le nom.
L'état, je le loge, je l'habille, je le nourris grassement et il vient encore me demander de lui donner ma voiture ? Mais ne t'inquiète surtout pas, quand je vois les français fiers de faire des selfies avec des élus, je me dis que vous avez encore de beaux jours devant vous.
Sur ces bonnes paroles, je vais commencer à travailler sept mois pour toi. Il ne faudrait surtout pas perdre une journée de travail.
Le jour où il y aura une réelle justice en France, toi et les élus dormirez derrière les barreaux. C'est le seul espoir qu'il me reste.
Bonne année !