« Référendum d'initiative citoyenne | правда TV » |
Il fallait s'y attendre. Le gouvernement réfléchit à la réintroduction de l'ISF.
Pourtant, il suffit de faire son bilan sur les trente-cinq dernières années pour voir qu'il est nocif à l'économie française. Cela ne fait rien, c'est un symbole et le gouvernement réfléchit à sa réintroduction. Il faut montrer les « riches » du doigt, les proposer à la vindicte populaire, en espérant faire d'une population pauvre une nation riche. Et comme l'ISF n'a pas porté ses fruits, n'a pas permis de réduire les inégalités, il faut le réintroduire en espérant qu'il fasse mieux cette fois-ci.
L'assujetti moyen à l'ISF est de la classe moyenne supérieure qui n'a pas les moyens de se payer des fiscalistes ou de procéder à des montages baroques pour s'en affranchir. Souvent et jusqu'à l'introduction du bouclier fiscal, il n'avait pas assez de revenu pour payer l'intégralité de ses impôts. Mais on le montrait comme un « riches ». Prendre aux « riches » n'a jamais enrichi les « pauvres » que dans les délires marxistes les plus graves et n'importe qui ayant dépassé le niveau de réflexion d'un enfant devrait comprendre que cela ne fonctionne pas comme cela.
N'importe qui mais ni le gilet jaune, ni l'électeur français d'ailleurs, ni même le gouvernement. Donc on va encore taper sur les mêmes, les « riches », qui sont toujours moins nombreux.
Ce ne serait pas grave si la France n'était pas gouvernée par la démagogie depuis 1981. Ce ne serait pas grave si nous avions une économie qui fonctionne, sans les boulets de la fiscalité délirante amassée depuis des années pour payer un état toujours plus dispendieux. Ce ne serait pas grave si nous avions une autre sortie de crise possible que l'implosion complète de l'économie. Mais c'est grave parce que dans un pays déjà ruiné, nous rajoutons une couche pour faire fuir les capitaux sous un prétexte fallacieux qui ne permettra de toute façon pas de faire de la redistribution, si tant est que le concept de redistribution ait un fondement. En effet, faut-il ponctionner pour redistribuer ou laisser chacun vivre avec l'entièreté des fruits de son travail ?
Cela ne fait rien, cela n'a pas fonctionné, remettons-en donc une couche, nous ne sommes pas allés assez loin ! Pourtant, nous crevons aujourd'hui de ce collectivisme.
Ce pays est fou, ce gouvernement est débile, les gilets jaunes sont manipulés. Forcément, ça va bien finir. Personnellement, je ne vois plus qu'une seule chose, une distribution d'iode massive tant le crétinisme fait rage !
Et tu ne parles pas de Mélenchon qui se prend pour le Marat des temps modernes… Puisse-t-il finir comme son modèle,le plus tôt sera le mieux…
Mélenchon et son âme damnée débile Ruffin exultent. Il ont réussi à pervertir le mouvement en remplaçant une révolte comme la fiscalité délirante française en un mouvement appelant à plus de taxes. Belle performance, je préfère ne pas en parler, ne voulant pas arranger mon ulcère ce matin.
Ce qui me navre au plus au point, c’est que le Français ne comprend pas ou ne veut pas comprendre (parce qu’on ne me dise pas que Mélenchon ne le sait pas, on ne fait pas une carrière politique durant quarante ans en étant totalement idiot) que la situation actuelle est le résultat de trente-cinq ans de populisme, que la situation était vérolée dès 1945 avec notre très chère sécurité sociale que même De Gaulle qui avait pourtant signé l’ordonnance du 19 octobre 1945 avait voulu abroger tant elle avait été pervertie, et que ce même Français est comptable de cette situation eu égard à ses différents votes. Il est myope, ne voit ni à moyen ni à long terme, et ne veut que des améliorations à court terme, immédiatement et pour sa petite personne, exactement le populisme de la France Insoumise. Rien à en attendre sauf une implosion économique.
Pire encore, il faut écouter ce qui se dit actuellement sur Twitter. Ce sont pour la plupart des ignares économiques totaux qui veulent être gouvernés par des symboles comme le rétablissement de l’ISF.
Mélenchon n’est qu’un opportuniste qui souffle sur les braises et qu’il est urgent de renvoyer dans la fosse commune de l’histoire (comme le disait Aragon).
Et si j’ai du courage, j’expliquerai dans un billet pourquoi le référendum d’initiative populaire en France est une vaste blague poussée par l’extrême gauche. Cela fait quelques années que je réfléchis à la représentation, je ne pensais pas avoir raison à ce point.