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Vous le savez, ou vous ne le savez pas, mais j'entretiens des relations intimes avec une association de médecins qui m'envoie depuis plus de dix-huit mois des papiers à critiquer du point de vue des statistiques ou de la méthodologie. C'est ainsi que j'ai écrit ici même tout le bien que je pensais des torchons d'un certain Raoult ou que j'ai pu écrire à la fin du printemps dernier que, vaccination ou pas, nous aurions une nouvelle vague de covid fin septembre. J'avoue, je me suis trompé d'un mois. Notez bien que cela ne me réjouit pas.
Vendredi dernier, j'ai reçu un coup de téléphone d'un membre de cette association, neurologue de son état dans un établissement parisien, et qui tenait à me faire savoir que depuis le début de l'été, son service avait reçu cinq patients victimes d'une maladie à prion que personne n'avait encore jamais vue, à évolution très rapide (entre deux et trois mois des premiers symptômes jusqu'au décès) et qui touchaient des gens beaucoup plus jeunes que ceux qui étaient atteints de la forme sporadique de la maladie (100 à 150 cas en France tous les ans).
J'ai un peu cherché dans les publications des grands journaux internationaux et j'ai pu trouver plusieurs autres cas similaires dont l'un en Floride et l'autre dans la Somme, en France, ces deux cas datant du printemps dernier. Il y a un point commun entre tous ces cas, la maladie s'est développée entre deux et quatre semaines après une injection d'un vaccin à ARNm. D'autre part, si dans les formes sporadiques les matières grise et blanche sont toutes deux attaquées par le prion, dans cette nouvelle forme, seule l'une d'entre elle l'est, ce qui est confirmé à chaque fois par autopsie.
Quand on lit les dépêches des différentes agences de presse, ces dernières nous certifient qu'il n'y a aucun risque. Ce n'est pourtant pas ce qu'écrit l'EMA qui est beaucoup plus réservée sur ce point et qui évoque de manière sybilline ce sujet. En effet, la protéine spike du virus est une protéine quaternaire avec des sites qui la rapproche d'un prion et il ne faut pas grand'chose pour qu'elle devienne pathogène d'autant qu'on la retrouve derrière la barrière hémato-encéphalique (soit la protéine y migre toute seule, soit l'ARNm s'y retrouve et code in situ la protéine). Quoi qu'il en soit, seuls 25% de l'ARNm injecté reste sur le lieu de l'injection, le reste allant à peu près n'importe où dans l'organisme pour y faire n'importe quoi. Les médecins de plateaux que j'abhorre de plus en plus prétendent qu'il n'y a aucun risque, voire que le vaccin ne fait que réveiller une maladie sous-jacente. La belle affaire, ce n'est pas la même chose de mourir d'une maladie à prion à l'âge de 75 ans que d'en décéder à 45 ans en pensant être protégé contre une autre maladie qui a un taux de létalité somme toute très faible. D'autant que lorsque j'écris « protégé », je devrais ouvrir les guilles avec des pincettes puisqu'il y a eu des semaines toutes choses étant égales par ailleurs, au début de l'été, où il y avait plus de morts du covid vaccinés à deux doses que de non vaccinés en Grande-Bretagne.
vaccine-surveillance-report-week-42.pdf
Statistiquement, les cas observés sont atypiques des formes sporadiques naturelles. Ils sont atypiques du point de vue de la forme de la maladie, du point de vue de l'âge des patients et surtout du point de vue de l'évolution rapide de la maladie. Il faut plusieurs années pour voir les premiers symptômes d'une maladie à prion (voir le cas du chercheur à la retraite qui s'est blessé il y a plusieurs années et qui a révélé l'infection au printemps dernier, forçant l'arrêt des recherches sur le prion en question), il faut un à deux ans entre les premiers signes et le décès. Dans le cas de cette nouvelle forme, tout est bouclé en deux ou trois mois.
Quand on rajoute qu'entre les semaines 38 et 42 de 2021 en Grande-Bretagne, il y a, après l'âge de trente ans, plus de cas positifs parmi la population des vaccinés à deux doses que parmi celle qui ne l'est pas (voir le fichier joint, page 13), que la justification donnée (page 12) est totalement oiseuse parce que la population à partir de 70 ans étant homogène — elle ne prendra pas de risques en courant les bars et les boîtes de nuit —, il n'y a aucune raison valable que les non vaccinés soient en meilleur état sérologique que les vaccinés à deux doses du même âge (on retire de l'équation la baisse d'immunité dûe à l'âge qui est une tarte à la crème des spécialistes de plateau). Subséquemment, cette explication se met en équation et, si on prend la peine de le faire, on s'aperçoit que la chance que cela soit le fruit du hasard est ridiculement faible. En d'autres termes, cette répartition ne peut être le simple fruit du hasard.
Je rajoute qu'il y a actuellement une croissance anormale des décès par crise cardiaque, y compris au volant au milieu de la circulation, ce qui m'a été raporté par les services de la Protection Civile du département.
La question est donc de savoir si on s'arrête un peu pour réfléchir puisque d'une part, la multiplication du nombre de doses semble offrir un porte ouverte au virus dans l'organisme et qu'il y a des effets de bord réellement non maîtrisés et qui commencent à se voir. J'écrivais il y a quelques mois que j'espérai que l'on puisse éviter une nouvelle affaire du sang contaminé. Je ne pensais vraiment pas que ce serait à ce point-là !
Bonsoir Grincheux,
et grand merci pour ces infos, pour le moins inquiétantes.
Vos sources sur les maladies à prion sont-elles accessibles publiquement ? Et si oui pouvez-vous SVP nous les communiquer ?
Gibraltar, 100% de la population vaccinée à deux doses envisage d’interdire les célébrations de fin d’année en raison de l’accroissement du taux de malades dans la population. Caramba.
Quant à la NHS, celle-là même qui a lancé un appel d’offre pour des anticoagulants cinq fois plus important cette année que l’an passé, elle est en mode panique.
Je cite:
NHS panic as mortuaries fill with thousands of non-Covid deaths – urgent inquiry calls
NHS backlogs and pressure from the pandemic has seen British mortuaries filled with over 10,000 extra bodies over the last 18 weeks, all of which are non-Covid related.
Figures from the Office for National Statistics suggest that over the last four months, England and Wales registered 20,823 more deaths than the five-year average in the past 18 weeks. Only 11,531 deaths involved Covid. It means that around 45 percent of recent deaths were related to other causes.
Professor Carl Heneghan, director of the Centre for Evidence-Based Medicine at the University of Oxford, said: “I’m calling for an urgent investigation.”
He continued: “If you look at where the excess is happening, it’s in conditions like ischemic heart disease, cirrhosis of the liver and diabetes, all of which are potentially reversible.”
Worried that this is not just a natural occurrence, he said: “This goes beyond just looking at the raw numbers and death certificates. We need to go back and find if these deaths have any preventable causes.”
With the NHS suffering huge patient backlogs, the professor told the Telegraph: “This could be the fallout from the lack of preventable care during the pandemic, and what happens downstream of that.”
Calling for action to be taken, Profesor Heneghan said: “We urgently need to understand what’s going wrong and an investigation of the root causes to determine those actions that can prevent further unnecessary deaths.”
Weekly figures for the week ending November 5 showed that there were 1,659 more deaths than would normally be expected at this time of year.
Of those, 700 were not caused by Covid.
The excess is likely to grow as more deaths are registered in the coming weeks.
Data from the UK Health Security Agency show there have been thousands of more deaths than the five-year average in heart failure, heart disease, circulatory conditions and diabetes since the summer.
The number of deaths in private homes is also 40.9 percent above the five-year average, with 964 excess deaths recorded in the most recent week, which runs up to November 5.
Kevin McConway, emeritus professor of applied statistics at The Open University, said: “Numbers of deaths from all causes do usually increase at this time of year, but the total number remains above the average for the corresponding week in the five years 2015 to 2019.”
The expert added: “So, on that definition, we still have excess deaths, as we have had for 18 straight weeks now, and not all those excess deaths are due to COVID-19.”
(source: https://www.express.co.uk/news/uk/1522592/NHS-news-mortuaries-fill-panic-deaths-inquiry-covid)
Bonjour. Je ne peux pas vous donner les sources pour ne pas mettre en porte-à-faux le neurologue en question qui cherche à faire intégrer les cas dans la pharmacovigilance et demande aux familles des autopsie. Aujourd’hui, il passe pour un farfelu aux yeux de beaucoup de monde.
Vous trouverez néanmoins un témoignage dans l’Heure des Pros du 12 novembre 2021 ainsi que des coupures de presse américaines.