« Point d'étape | En essayant continuellement la même chose, on finit par réussir ! » |
En préambule, je dois signaler que je n'ai aucun goût pour le complotisme. Je ne pense pas qu'il y ait actuellement un dessein coordonné. En revanche, je trouve que la période actuelle n'incite pas réellement à l'optimisme sur ce qui arrivera dans quelques mois.
D'une part, nous avons un retour des solutions ou prétendues telles qui ne fonctionnent pas. Il est affolant de constater que lorsqu'un problème revient et que la précédente solution ne donne aucune satisfaction, tous les hommes d'état et de gouvernement se rassemblent, palabrent longuement pour trouver ce qu'ils devront faire, à savoir exactement la même chose que ce qui n'a pas fonctionné précédemment parce que là, c'est sûr, cette fois, ça va mieux fonctionner.
Le bon peuple a accepté le « pass sanitaire », il acceptera bien un tour de vis supplémentaire. Ce fameux pass a-t-il résolu le problème ? Non. Non parce qu'il ne renseigne nullement de l'état sérologique du porteur. Non parce que les vaccinés, même à deux, trois ou dix doses sont infectants en peuvent aller partout.
Mais comme cela ne fonctionne pas, ce n'est pas que les décisions sont ineptes, c'est qu'on n'y est pas allé assez à fond.
Le problème est qu'à chaque nouvelle décision et dans un bon nombre de pays, les gouvernements rajoutent des mesures iniques et pour la plupart liberticides. Le ministre de la santé autrichien annonce qu'il faudra attraper de force les non vaccinés pour les attacher et leur injecter le produit inefficace de force (venant d'un autrichien, cela devrait donner à réfléchir). Certains candidats Les Républicains ou assimilés à la primaire de la droite indiquent qu'il faudra peut-être construire des camps pour les réfractaires. Les gouvernements d'autres pays, citons ici l'Australie, indiquent la même chose. Dans le cas de ces pays, il ne s'agit pas de propos de bistrots tenus par des candidats putassiers, mais par des gens aux responsabilités.
Nous arrivons donc dans un monde où les gens testés négatifs ne peuvent plus se déplacer, les tests n'étant plus valables que 24 heures, mais où ld'autres personnes qui sont potentiellement infectées et infectantes peuvent se promener où bon leur semble. Nous arrivons dans un monde où les détenteurs d'un pass violentent ceux qui, pour une bonne ou une mauvaise raison, ne veulent pas de ce vaccin. Nous arrivons dans un monde qui érige en dogme un racisme sanitaire tout aussi délirant à tous points de vue que le racisme biologique utilisé par feu le NSDAP.
Vous me direz que nous ne sommes pas dans un état totalitaire et que je pourrais aller voir ce qu'il se passe dans une vraie dictature. Je vous répondrai que les habitants de ces pays ne se sont pas levés un jour, par hasard, dans une dictature. Celle-ci est toujours venue par petites touches sur un terreau favorable et a généralement bien profité de la faiblesse ou de l'attentisme de la population voire de son assentiment explicite.
Aujourd'hui, une grande majorité de la population française est fière de son pass sanitaire. Elle ne veut même pas savoir que ça ne fonctionne pas puisque le gouvernement lui a explicitement montré que son ennemi était celui qui ne se vaccinait pas. Elle a sa carte du parti, son Ausweis moderne et désactivable à distance lui permettant de faire ce qu'elle veut à partir du moment où elle se conforme à l'avis éclairé de son maître. Elle va faire sa troisième, sa quatrième dose lorsqu'on lui demandera de le faire de peur de perdre son précieux sésame. Et comme il n'y a aucune raison que cela se passe mieux (pour rappel, la maladie en question est non immunisante, l'exemple le plus médiatique actuellement étant tout de même notre Jean Castex national), elle finira par taper sur ceux qui refusent ce vaccin.
Demain, qu'en sera-t-il ? Aura-t-on un pass écologique ? Un machin qui va comptabiliser son empreinte carbone et qui vous empêchera de faire un plein d'essence (attention à ce propos à la disparition de l'argent liquide) ? Aura-t-on un pass nutritionnel ? Un bidule qui refusera de payer vos courses lorsque vous n'aurez pas assez d'aliments de Nutriscore ©® A ou B ? Aura-t-on un système vous envoyant directement une amende pour ne pas avoir traversé dans les clous ou dépassé la vitesse autorisée de 1 km/h (attention aux limiteurs de vitesses intelligents qui arrivent dans les véhicules, vous pourriez arriver à ne pouvoir démarrer votre véhicule qu'après avoir authentifié votre carte bancaire, je m'étonne même que personne n'y ait déjà pensé…) ?
Tout cela ressemble furieusement au score social mis en place par le gouvernement Chinois et interdisant à certains citoyens moult services ou une simple entrée dans certains bâtiments même publics.
Vous me direz que nous n'en sommes pas encore là. Certainement, mais ça se rapproche. Et cela devrait donner à réfléchir sérieusement.