« Un français sur deux | Totalitarisme » |
Georges Bernanos, retiré à l'affection du Trésor Public le 5 juillet 1948, a porté un avis définitif sur l'état de décomposition d'une société qui n'était pas encore dans l'état de la nôtre :
Les civilisations sont mortelles, les civilisations meurent comme les hommes et cependant elles ne meurent pas à la manière des hommes. La décomposition, chez elles, précède leur mort, au lieu qu’elle suit la nôtre.
Notre civilisation est morte, mais nous ne le savons pas encore. Et elle est morte sous un tonnerre d'applaudissements.
À ce jour :
cette liste n'étant de loin pas exhaustive, il y a des mouvements importants en Australie par exemple, mouvements qui ne font qu'un entrefilet dans les médias nationaux.
Toutes ces mesures sont justifiées par un virus dont il ne faut pas sous-estimer la dangerosité, mais dont la létalité demeure faible, est en diminution et qui frappe une partie de la population mondiale parfaitement identifiée aujourd'hui. Pire, ces mesures sont tout au moins chez nous couvertes par un secret défense bien pratique lorsqu'il faudra demander des comptes.
Nous sommes dans un Absurdistan bureaucratique mondial. À aucun moment il n'est question de prendre du recul, de s'interroger sur les erreurs commises. Il n'est jamais question de rectifier le tir. Toujours, il faut fuir en avant en continuant une gesticulation pathétique et stérile, en tapant encore plus fort sur de nouveaux boucs émissaires (actuellement, les jeunes) que l'on désigne coupables d'un mal que personne n'est capable d'endiguer. Il y a un genre de démence vaniteuse de tous les décideurs disposés à entreprendre n'importe quoi pour garder une petite place dans le monde qui vient au mépris absolu de l'intérêt général.
Si malgré cela, vous êtes persuadé que la crise actuelle est sanitaire, rendez-vous directement sur Doctolib.