« Accrochez-vous au pinceau, je retire l'échelle ! | Tartufferies » |
Depuis aujourd'hui deux ans, nous ne pouvons plus ignorer que nous vivons dans un monde de fous. Rien n'a réellement changé, mais la crise sanitaire a permis de montrer quel était le vrai fond de nos sociétés et ce n'est pas réellement folichon.
Nous avons d'un côté des responsables — élus ou non — qui discréditent quasiment tous la parole publique, non en fonction de faits objectifs mais d'objectifs à court terme dictés par la peur ou par d'autres intérêts moins avouables. Le cas Véran est symptomatique puisqu'il nous assurait il y a moins d'un mois que jamais au grand jamais le pass sanitaire ne serait transformé en pass vaccinal. Mais ce n'est de loin pas le seul, tous ceux qui ont pris la parole un jour ou l'autre l'ont reniée. Pour que cela ne se voit pas trop, le secret défense sur les décisions prises n'est pas de trop.
Nous avons des scientifiques ou prétendus tels — pour mémoire les médecins, tout aussi bardés de diplômes qu'ils sont, considèrent que leur discipline est un art — qui sont incapables de comprendre des statistiques, voire qui les falsifient sans vergogne, mais qui ont l'oreille des responsables politiques. Les avis du conseil scientifique sont totalement ineptes mais les responsables politiques les suivent, pensant que cela les protégera au prétexte qu'ils n'ont fait que suivre des avis de pseudo-scientifiques.
Nous avons des organes d'information qui servent à la propagande en abreuvant la population d'informations lacunaires — je n'ai pas écrit fausses — lorsqu'ils ne prennent pas ouvertement la population pour un ramassis d'imbéciles. Souvenez-vous du patient intubé l'été dernier qui parlait tout à fait normalement (je vous défie de parler lorsque vous êtes intubé) ou du voyageur de commerce des services de réanimation qui fut filmé la semaine passée le même jour à Marseille et à Montreuil. Rappelez-vous le matraquage continuel sur le nombre de non vaccinés en services de réanimation. Pour mémoire, un vacciné en France est une personne qui a eu au moins deux injections et dont la dernière remonte à moins de six, cinq voire quatre mois (on ne sait plus très bien), les autres étant non vaccinés. C'est ainsi que dans un hôpital de l'est de la France, le chef de service de réanimation indique à l'ARS locale que, sur ses dix-huit postes de réanimation, il a actuellement dix-sept vaccinés et un seul non vacciné. L'ARS conclut pourtant à un seul vacciné. Pensez aussi à la surcharge des services de réanimation. On voit aujourd'hui dans tous les services de réanimation des gens qui n'ont rien à y faire. Sur un parcours de soin normal, un patient réanimé repart dans un service plus général. Pas en France, il n'y a plus de lits disponibles dans les services généraux. Conclusion : les services de réanimation ne sont pas remplis de patients Covid non vaccinés, mais de patients Covid en général dont on ne connaît pas l'état vaccinal et qu'ils sont contraints de garder faute de lits en médecine générale.
Nous avons des populations en majorité ignorantes qui sont incapables de mettre en regard de la propagande les faits. Soit par incapacité intellectuelle, soit par confort. Dans cette population ignorante se retrouve une grande partie des médecins, ce qui est de nature à me faire peur.
Tout ce beau monde se tient la barbichette. Tous les membres de chacune des catégorie peut se dire qu'il n'est aucunement responsable de la situation. Les responsables rejettent la faute sur les pseudo-scientifiques, ceux-ci ne sont responsables de rien, ils ne donnent qu'un avis consultatif (c'est très pratique pour se dédouaner). La population qui suit peut dire qu'elle suit les ordres même si ceux-ci sont totalement idiots. Les organes d'information prennent leurs directives des responsables politiques et ne seront jamais tenus responsables non plus. Quant à la chambre des députés, il ne s'agit que d'une chambre d'enregistrement qui suit les indications des partis. Les représentants de la population ne pourront pas être tenus responsables non plus.
Pire, la barbichette est aujourd'hui internationale. Il suffit qu'un gouvernement quelque part dans le monde pousse ses pions un peu loin pour qu'aussitôt il fasse des émules. Personne ne se pose la question de savoir si les décisions sont intelligentes ou non, il faut prendre des décisions et les populations acceptent docilement. Certains pays ont créé des camps, récemment, rares sont les voix qui se sont levées. J'attends donc la construction de camps en Europe, cela ne devrait pas trop tarder vues les récentes déclarations du ministre de la santé autrichien et de son homologue allemand. Le fait que ces deux personnes aient brisé un tabou lié à leur histoire n'augure rien de bon. Si ces deux pays franchissent le Rubicon, tout le monde suivra allègrement. Lorsqu'un état, quel qu'il soit, proposera et imposera le port d'une seringue rouge sur les habits des gens refusant la vaccination, personne là encore ne s'en offusquera. Et cela fera tache d'huile.
Nous vivons aujourd'hui dans une période qui rappelle à beaucoup de points de vue les années 1930 avec une montée du totalitarisme (sanitaire à défaut d'être racial), une division de la société (en fonction du statut vaccinal), le tout sous les applaudissements de la majorité de la population mondiale. Pourtant, à la différence des années 1930 où on ne devenait pas juif par hasard, il est possible de perdre son statut de bon citoyen — son pass vaccinal — simplement par refus de l'injection d'un produit qui n'a pas montré son efficacité pour la population générale et dont on passe sous silence et par pertes et profits les effets secondaires. Or en multipliant le nombre d'injections, on multiplie aussi les effets secondaires dont certains commencent à faire bouger les médecins ayant encore une once de rationalité. Il deviendra aussi manifeste en multipliant les injections que le vaccin n'arrivera pas à bout de ce virus, ce qui était déjà inscrit dans les statistiques de février 2020. Pire, on pourrait comme les Danois et les Britanniques s'apercevoir qu'en fait, la vaccination est même contre-productive.
La proportion de la population officiellement vaccinée va donc se réduire au fil du temps et, si elle continue à être stigmatisée et tenue pour responsable, la situation deviendra explosive. Accrochez-vous bien, ça va swinguer.