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Je ne comprendrais jamais le cinéma de Godard. Pourtant, j'ai essayé. J'ai essayé pas plus tard qu'il y a quelques jours en me forçant à rester devant Pierrot le fou, tout de même trois « T » dans Télérama. Dites, les spécialistes de Télérama, je pense qu'il serait plus que temps d'arrêter la boisson. Déjà, pour à bout de souffle, vous aviez écrit une critique dithyrambique largement surfaite.
Que ce soit un film d'art et d'essai, certainement, ne serait-ce que par la tenue des dialogues hachés ou la présence d'écrans de bandes dessinées. Mais de là à en faire une œuvre majeure, il y a un pas que je ne peux pas franchir. Si en plus on rajoute que c'est le meilleur film de Godard comme j'ai pu le lire, ça donne le ton quant au reste de sa filmographie.
La narration est poussive, l'action incompréhensible et ponctuée de scènes surréalistes comme celle de l'incendie de la 404 à côté d'accidentés de la route. Au bout des deux heures que dure ce film, je n'avais pas l'impression d'avoir vu un grand film, juste la pénible impression d'avoir perdu deux heures en étant pris pour un imbécile par le cinéaste.
J'ai tout de même réussi à comprendre deux ou trois choses, mais pas l'action, s'il y en avait une, dans sa globalité. Je n'ai même pas réussi à saisir où voulait nous emmener l'auteur ni même s'il avait un dessein particulier en réalisant ce film. Comment a-t-on pu faire de Godard une telle icône ? Autant j'arrive tout à fait à comprendre pourquoi un cinéaste comme Buñuel est encensé malgré des films expérimentaux et fortement marqués par le surréalisme, autant je n'arrive pas à comprendre la place qu'a pu prendre Godard au panthéon du cinéma.
Il n'y a pas à dire, dans la famille God(d)ard, je préférerai toujours Paulette !
Pas étonnant. Tu es trop matérialiste pour comprendre (cf l’analyse wikipédienne http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierrot_le_fou) ;-)
Et en plus si on lit bien, c’est bourré d’allusions à Rimbaud. Alors là, plus aucune chance de te plaire!
Moi, c’est à Anna Karina que j’ai envie de coller des baffes, dans ce film…
Très bien, l’analyse de Wikipedia pour une fois. Je n’osais pas aller jusqu’à me demander dans le premier papier si Godard n’aurait pas par hasard un lointain rapport avec la masturbation artistico-intellectuelle…