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Abonné à Télérama de longue date — et peut-être plus pour très longtemps vu la place grandissante que prend la publicité depuis son rachat par le Monde —, j'ai été assez surpris de trouver une publicité pour une tablette numérique. Il paraît que c'est à la mode. Je ne vous dirais pas ici ce que je pense de ce genre de gadget, mais venant d'un type qui roule encore en DS, je pense que vous voyez à peu près ma pensée.
Cette publicité est la suivante. J'en ai numérisé une partie et on reconnaît sans peine l'enseigne qui se cache derrière cette annonce. Pour ceux qui ne l'auraient pas reconnue, il s'agit de Carrefour.
Vue de loin, c'est assez réussi. Mais de près, c'est une autre histoire. En effet, les concepteurs de la publicité en question soit ne sont pas francophones, soit ne se sont pas relus, soit pire encore ne savent pas écrire. Le texte affiché par cet appareil qu'il faut absolument acheter pour être un homme du vingt-et-unième siècle est un extrait des Malheurs de Sophie de la Comtesse de Ségur. Les deux premières lignes du deuxième paragraphe ressemblent, lorsqu'on les regarde de plus près à ceci :
C'est assez fort : une coquille et une faute de grammaire. Je pose donc la question. Pour vendre de tels accessoires à des illettrés, est-il nécessaire de truffer les textes de fautes ?
Il ne s’agit pas d’une tablette mais d’une “liseuse” (le Samsung Reader E6). Quant aux erreurs dans le texte, cela ressemble plus à des défauts de numérisation qu’autre chose (problème courant avec les livres électroniques gratuits qui pullulent sur le net).
Et comme tes billets n’en sont pas non plus exempts…
Nous sommes parfaitement d’accord. Néanmoins, à moins d’avoir un OCR particulièrement mauvais, il ne peut faire ce genre d’erreur qui consiste à faire sauter des lettres.
Par ailleurs, si tu regardes de près, le texte a été rajouté sur l’image. Si ce n’était pas le cas, on verrait les pixels. La moindre des choses est de se relire.
@ Toxico Nimbus
En même temps, nul blogger ne fait encore payer pour avoir accès à son texte. Il y a le fossé entre le blog, amateur ou en tout cas non-professionnel, gratuit et le produit marchand, payant et que l’on peut souhaiter exempt de fautes pour le prix payé.
Est-il aussi nécessaire d’enfoncer par ailleurs le clou sur la caractère cocasse d’une publicité prise en flagrant défaut ?