« Champagne ! | Consuel » |
Cela me surprendra toujours. Tous les ans, en hiver, on découvre qu'il peut neiger et que la neige provoque des difficultés de circulation. Voir les parisiens rouler sous la neige est un plaisir dont je me délecte. Dès que la chaussée blanchit, tous les bus de la RATP, même à Paris intra muros, restent au dépôt. On croit rêver.
Si la région parisienne est complètement paralysée par dix malheureux centimètres de neige, ce n'est jamais de la faute des automobilistes qui roulent n'importe comment, mais celle du temps, de la DDE qui ne peut pas passer au milieu des véhicules arrêtés ou abandonnés pour dégager les chaussées ou du gouvernement. Il faut dire que le ministre de l'intérieur n'en rate pas une et présente le flanc pour se faire battre. J'attendais qu'il annonce que la neige, quand il y en a un centimètre, ça va, c'est quand il y en a plus que ça pose des problèmes. Même pas, il a fait mieux ! Vous avez aimé les raffarinades, vous adorerez les briçades.
Invité par le journal télévisé de France 2 le 8 décembre 2010, le ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux, a cru bon de signaler que le problème provenait des routes qui étaient « inclinées ». Ça, c'est une découverte, il y a en région parisienne des rues en pente. Qui donc l'aurait cru ?
Pourtant, en Alsace ou dans le Jura, les routes montent et descendent largement plus qu'en région parisienne et même au cours de l'hiver 1986-1987, la région n'était pas bloquée. Visiblement, le problème ne vient pas que des rues en pente. Il doit y avoir au moins une autre bonne raison…
Ah ah ah :-D
J’étais chez vous en Alsace lorsqu’il s’est mis à neiger à Paris.
A Strasbourg pour être précis.
En revanche pendant les 48 heures où j’y étais il a du tomber suffisamment d’eau pour pouvoir faire sauter tous les compteurs électriques d’EDF. Avec le parapluie à la main et le Pentax K10D dans l’autre, prendre une photo de la cathédrale était une épreuve. On se serait dit sous les tropiques lors de la mousson avec 30 degrés de moins.