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Il y a quelques jours, j'ai été contraint de prendre le train. Pas un TGV, un vulgaire Téoz sur la ligne POLT, de ceux qui se traînent lamentablement, qui sont de plus en plus lents et en retard, et qui ne sont là que pour justifier la construction de lignes à grandes vitesses.
Or dans ce train, la réservation était obligatoire. Qu'à cela ne tienne, j'ai réservé une place et la SNCF, dans sa grande bonté, m'a assigné le fauteuil 68 de la voiture 17.
Premier problème, arrivé gare d'Orléans, pardon, gare d'Austerlitz dont je me demande encore pourquoi la SNCF a fait raser le buffet, si le convoi en question était bien présent au quai indiqué, il n'y avait pas de voiture 17. Il n'y a jamais eu de voiture 17. J'arrive à comprendre qu'une voiture ait un problème technique et qu'il faille la remplacer au dernier moment, mais il ne faut pas me faire croire qu'il n'y a aucune voiture disponible dans les dépôts de la gare d'Austerlitz. Résultat des courses, un vendredi soir, jour d'affluence s'il en est, il a fallu s'installer n'importe où en croisant les doigts pour que le fauteuil ne soit pas réservé ou pour que son locataire ait raté le train.
Plus amusant, le système informatique avait dû changer car devant chaque voiture se tenait un imprimé, au format A4 permettant de convertir les numéros de place indiqués sur les réservations vers les numéros de siège effectivement indiqués dans les voitures. Heureusement devrais-je dire puisque la non seulement la voiture 17 n'existait pas mais il n'existait aucun fauteuil 68 non plus. Un cauchemar, plus personne ne savait où s'asseoir et les contrôleurs, si prompts à vous demander votre titre de transport étaient aux abbonés absents.
Sans doute un effet des trente-cinq heures.