« Lettre ouverte à la /censure/ de l'URSSAF qui gère mon compte, à l'huissier de l'URSSAF qui représente la lie de sa profession et accessoirement au ministre du redressement productif | Écologie » |
Jeudi 28 juin 2012. Robert Sabatier, doyen de l'académie Goncourt, est mort à quatre-vingt-huit ans. Visiblement, cette nouvelle n'intéressait personne. Pauvre époque.
Oui, certes. J’ai lu tous ses romans de la série “Olivier” quand j’étais enfant/ado. Le souvenir qu’il m’en reste est plutôt sympathique.
Mais voilà quoi, ça casse pas non plus trois pattes à un canard.
La question n’est pas de savoir si cela casse trois pattes à un canard ou non, mais où nous mettons aujourd’hui nos références culturelles. La mort de Sabatier a fait moins de bruit que les dernières frasques de Mickaël Vendetta qui danse encore le tango (trois pas en avant, deux pas en arrière) pour savoir s’il quitte la France ou non.
Si je me souviens bien, il s’était fait griller depuis qu’il avait posé son appartenance à la droite. En général, ça ne pardonne pas. On peut se déclarer stalinien comme Aragon, c’est un peu limite, mais on pardonne. Curieusement, sur l’autre versant, l’herbe est moins verte.
Enfin, ne désespérons pas. Un Sabatier en vengera un autre. La mort prochaine de Patrick Sabatier remettra le patronyme au goût du jour.
Combien d’enfants ont vu leur brevet des collèges sauvé in-extremis grâce à la mort tant espérée de Thierry Roland ? Remettant en mémoire dans leur cervelle d’oiseau les épopées moyenâgeuses ?
Que serais devenu la mémoire du Général si le porte-avion du même nom n’avait fait la risée de la marine congolaise ?
Comme me disait un prof sur son lit de mort : “Je ne corrige les copies qu’en diagonale, en repérant si les mots clés y sont. Un jour ou l’autre, les étudiant arriveront peut-être à les mettre dans le bon ordre !".