« Si, fâchons-nous ! | URSSAF, le cauchemar continue ! » |
Vous allez sans doute trouver que je suis monomaniaque et vous auriez tort. Si je parle à nouveau de l'URSSAF, c'est parce qu'il vient de se passer quelque chose ce matin que je n'attendais plus. Une salariée de ce bel organisme que le monde entier nous envie a retrouvé mon numéro de téléphone et a daigné me rappeler pour essayer de régler un problème qui va tout de même sur ces deux ans.
Rappel de l'épisode précédent : début août, un employé de l'URSSAF a trouvé que le dossier géré par Madame K. était bourré d'erreurs et qu'il serait de bon ton que les informations soient rectifiées. Comme les erreurs provenaient de l'URSSAF, cette personne a décidé de son propre chef de retirer toutes les pénalités de retard.
Madame K. de retour de vacances, reprend le dossier et réaffecte ces pénalités à une période intégralement réglée depuis longtemps puis m'envoie une mise en demeure par recommandé carte sans courrier d'avis préalable. Il n'y a pas de petit profit, cela économise un timbre. En effet, les périodes que j'ai payées en double sont les troisième et quatrième trimestres 2010 et les pénalités de retard ont été ajoutées au premier trimestre 2011 réglé en temps et en heure.
J'ai donc sorti l'artillerie lourde :
Autant vous dire que l'URSSAF n'a pas aimé et m'a appelé ce matin avec une voix douce et l'air de « ne nous fâchons pas ». Ne nous fâchons pas… d'abord, si je veux, et vous ne pouvez pas dire que je suis rapide à la détente ! Cela fait bientôt deux ans que je me bats contre des moulins à vent, que j'espère des réponses à mes courriers recommandés, aux courriers recommandés envoyés par ma comptable, que je me demande encore ce qui va me tomber dessus lorsque je reçois un courrier de ce bel organisme puisque deux courriers en moins d'une semaine peuvent se contredire radicalement l'un l'autre, que même l'huissier de justice censé recouvrer les sommes (830 € d'une somme qui a été réglée deux fois tout de même) ne savait plus à quel saint se vouer et recevait même des notes manuscrites et illisibles de Madame K., ce qui est contraire à la procédure !
Donc je ne devrais pas m'énerver. Mais comment faire autrement ? Si je ne m'étais pas énervé en menaçant d'user des mêmes méthodes qu'eux, jamais je ne me serais fait entendre. Si je ne m'étais pas énervé, jamais quelqu'un ne m'aurait rappelé pour essayer de trouver une solution à un problème qui n'aurait jamais dû exister et dont je me demande s'il n'a pas été créé de toute pièce dans le seul but de compter des pénalités de retard, un peu comme l'appel de charge de profession libérale d'août 2005 qui a été posté le 14 à 17h58, le cachet de la poste faisant foi, pour un règlement avant le 15 traditionnellement férié !
Enfin, ne crions pas victoire trop tôt, ce n'est aujourd'hui qu'un coup de téléphone…