« Selon que vous serez puissant ou misérable | Si, fâchons-nous ! » |
Apparaissant à l'audience en costume traditionaliste, c'est-à-dire en jupe plissée aux dires de l'AFP, elle a évoqué un « péché mortel » tout en assurant avoir vécu une « histoire d'amour » avec l'enfant. Une histoire d'amour avec un enfant de douze ans…
En regardant toutes les dépêches et articles de journaux, je m'aperçois qu'il est souvent fait mention d'une école traditionaliste. Jamais, en revanche, ce mot n'apparaît sur le site officiel de l'école. De deux choses l'une, soit toutes ces dépêchent mentent et leurs auteurs doivent s'attendre à des procès en diffamation, soit le mot qui fâche, sciemment, a été retiré du site internet en question.
Ce qui me navre dans cette histoire, c'est que l'avocat de la victime, donc défendant les intérêts de l'enfant, affirme que l'enseignante s'est confiée sans succès à un abbé au début de la liaison parce qu'elle était la proie d'une « passion déraisonnée » (sic dépêche AFP). Tiens, un abbé. C'est fou comme le vocabulaire employé résout la question laissée en suspens du paragraphe précédent.
Il y a donc ici plusieurs problèmes. Un abbé gravitant autour de cette école était donc au courant des faits (ou alors, je n'ai pas bien compris la dépêche de l'AFP) et n'a strictement rien fait pour entraver cette passion déraisonnée. L'église continue donc sur le même chemin sur le mode du « circulez, il n'y a rien à voir ». Mais si encore ils lavaient leur linge sale en famille ! Toujours, la loi du silence est la plus forte et cela permet de justifier toutes les dérives (pédophilie, atteintes sexuelles diverses et variées…).
Mais il ne faut pas oublier que les mêmes abbés mettent à l'index tous moyens de contraception selon le vieux principe du Alles Gute kommt vom Oben. Et là, je dois dire qu'à la place du mari, je demanderais immédiatement des tests de recherche en paternité, surtout si le petit dernier est né après 2008.
J’adore votre flèche du Parthe. Elle tape une belle cible. Pour le reste, c’est franchement navrant, mais je me permets deux observations: 1. sur le site du collège international en question, il est visible que l’établissement n’est pas tenu par des charismatiques qui ont le bon de Taizé, 2. d’après la version Charente Libre de le dépêche, c’est un prêtre informé qui a fait porter l’affaire devant la justice.
Pour le reste, si l’intéressée s’est confiée sous le sceau de la confession, peut-on en vouloir à l’abbé concerné?