| « Prémonition | Je le savais ! » |
Une telle incompétence, ça se travaille
Vous souvenez-vous de mes déboires avec une banque dont le logo est un écureuil qui a une nette tendance à me briser les noisettes ? Non ? C'est dommage, car nous venons de franchir un nouveau cap. Une incompétence à ce point ne peut être le fruit d'un simple hasard. Cela se travaille, s'entretient.
Mais revenons aux faits. Rien qu'aux faits récents et passons sous silence les millions d'euros que j'ai perdu grâce à cette banque. Millions que je puis naturellement prouver puisque je conserve consciencieusement tous les courriers échangés depuis une dizaine d'années.
J'ai essayé de prendre à titre professionnel un contrat avec un organisme qui a pignon sur rue et que je ne citerai pas ici, ce serait plus faire trop d'honneur. Ce contrat stipulait une redevance mensuelle en contrepartie d'un service de recouvrement de factures, service qui m'a fait comprendre assez rapidement la signification de l'adjectif déplorable. En effet, payer une redevance mensuelle n'incite pas l'autre partie contractante à la diligence alors que payer une agence de recouvrement au résultat est certes plus cher mais bien plus efficace.
Ce bel organisme, alors qu'il avait tout en main pour prélever mensuellement les échéances ne l'a pas fait. J'ai réitéré à de nombreuses reprises et par écrit mes autorisations de prélèvement. J'ai même payé quelques échéances par chèque. Autant souffler dans une contrebasse pour faire de la musique. Je me suis juste énervé lorsque mi-juillet 2013, j'ai reçu une facture antidatée pour toutes les échéances non prélevées de 2012, établie grâce à un bon de commande signé par je ne sais qui en date de début juillet 2013, et une seconde concernant toute l'année 2013. Pour plusieurs raisons dont une raison fiscale : j'ai payé de l'impôt sur les sociétés sur un tiers du montant de la facture 2012 puisque celle-ci ne figurait pas dans mon bilan dans la colonne passif. Et une autre raison encore plus simple : lorsque je signe un contrat dans lequel est stipulé noir sur blanc que la redevance est mensuelle, ce n'est pas pour avoir un prélèvement en une fois de douze mensualités. Je parle naturellement ici de la seule année 2013.
Naturellement, personne de ce bel organisme ne daignait répondre à mes couriers ou à mes appels téléphoniques et j'ai dû envoyer deux courriers recommandés personnels au directeur général de cet organisme, ce qui m'a naturellement été reproché par le directeur de mon agence traitante qui s'est sans aucun doute fait remonter les bretelles.
Pour les contraindre à une réaction, j'ai donc retiré l'autorisation de prélèvement sur mes comptes. Ma banque a accusé réception de ma requête et m'a confirmé ce retrait m'indiquant que tout prélèvement de l'organisme en question serait rejeté. Nous étions le 1er août 2013.
Qu'elle ne fut pas ma surprise de voir en ouvrant mon extrait de compte du mois d'août deux prélèvements de l'organisme en question. Je sais bien que l'organisme en question est une lointaine filiale de cette banque, mais tout de même, une telle incompétence ne peut être le simple fruit du hasard.
3 commentaires
J’étais mauvaise langue avec l’écureuil qui pour une fois n’y était pour rien. Je bats donc ma couple, habitué comme j’étais à toutes ses carences.
Comme j’avais envoyé à l’organisme en question un courrier recommandé dans lequel je l’informais de mon retrait de son autorisation de prélèvement, ce bel organisme a tout simplement prélevé avec un numéro national d’émetteur différent de celui figurant sur mon contrat !
La suite au prochain épisode.
Arrête-moi si je radote …
Il y a quelques années de cela m’est arrivé une double embrouille mettant en
jeu les incompétences conjuguées d’employés de banque et d’employés des impôts.
Ma banque me signale que je vais devoir payer des agios car je suis à découvert.
Je sais trés bien que ce ne peut être le cas, et demande quel(s) débit(s) ont abouti à cette situation.
( Je passe sous silence les interminables et inutiles échanges qui s’intercalent )
L’employé de banque me dit enfin que je n’ai sans doute pas payé mes impôts sur le revenu,
car ce dernier organisme a gracieusement ponctionné plus de 2000 Francs sur mon compte.
( à l’époque j’étais jeune et en regard de mon salaire cette somme était assez élevée )
Là je m’énerve un peu mais c’est poliment que j’affirme à cette personne que :
1. Je n’ai jamais reçu des impôts la moindre injonction de payer quoi que ce soit.
2. Tous mes paiements d’impôts (de *tous* les impôts) sont bien à jour.
3. Il est inadmissible qu’on puisse prendre ainsi de l’argent sur un compte.
4. Il est hors de question que je paie des agios pour l’incompétence d’un employé des impôts.
5. Si le moindre centime m’est débité par la banque suite à ceci, je change de banque.
Ensuite je contacte le service des impôts dont je dépends pour obtenir des explications.
Et là je m’énerve pour de bon car je me fais ballader de téléphone-qui-ne-décroche-jamais
à téléphone-qui-ne-décroche-jamais pour finalement entendre que
” personne n’est au courant de rien à ce sujet, et est-ce que je suis bien sûr de ce que j’avance, etc, etc.”
Quelques semaines plus tard, sur un relevé de compte, je vois … créditée la somme qui avait été dérobée précédemment.
Et je n’ai jamais reçu des impôts aucune excuse ni aucun courrier !
Sans commentaire.
Le plus beau, c’est que je viens de récupérer au courrier un avoir sur la moitié de somme prélevée malgré mon opposition. Je sens que je vais bien m’amuser cette semaine avec eux.
Dire que le directeur régional de ce charmant organisme m’avait déjà traité d’escroc malhonnête… On croit rêver !
