« La terre du milieu | Nouvelles du front, écho du bordel ambiant » |
Depuis le 2 juin de cette année, j'ai repris une activité salariée. Vue la conjoncture économique actuelle qui ne va pas en s'améliorant et mon domaine d'activité, je serais totalement fou d'ignorer un poste en CDI, bien payé, au centre de Paris et à cinq minutes à pied de mon domicile.
Pour un certain nombre de raisons, je souhaite garder mon numéro de SIRET.
J'ai donc fait le nécessaire pour ne plus payer l'URSSAF et le RSI aux niveaux délirants qui m'étaient appelés tous les mois. Visiblement, pour l'URSSAF, il suffit de remplir une déclaration pour revoir les appels provisionnels à la baisse. En revanche, pour le RSI, c'est un peu différent. Il faut, pour changer de régime, justifier que, durant l'année du changement, l'activité salariée rapporte plus que l'activité libérale et surtout justifier de plus de 1200 heures de travail sur l'activité salariée. Ayant commencé ma nouvelle activité au début du mois de juin, je ne peux pas justifier de ces 1200 heures.
D'après le texte régissant le RSI, je suis donc redevable de mes cotisations 2014 à taux plein puis de mes cotisations 2015 encore à taux plein et je pourrai, peut-être, changer de statut pour repasser au régime général le premier jour de 2016.
C'est beau, c'est du vol organisé pour ne pas dire du racket d'état. Étant décidé à ne pas me faire une fois de plus plumer, je risque de répliquer par une opposition aux prélèvements du RSI. Pour quelque dix mille euros en jeu, je veux bien risquer une prodécure judiciaire. Mais j'attaquerai le premier devant le tribunal de grande instance.