« Selon que vous serez puissant ou misérableLa fin des ampoules halogène »

Le ridicule ne tue malheureusement plus

06.08.14 | par Le Grincheux | Catégories: Je hais les politiciens

Die Welt vient de publier le texte suivant :

Spätestens im kommenden Herbst dürfte Frankreich von der Europäischen Kommission daran erinnert werden, dass es wieder einmal seine Defizitziele nicht erreicht hat. Anstatt die eigenen Reformanstrengungen zu erhöhen, erhofft sich Hollande nun allerdings Impulse für die französische Wirtschaft durch verstärkte deutsche Investitionen. Geringfügig verdichtet verläuft Hollandes Argumentation ungefähr so: "Bei uns läuft es gerade nicht. Ihr müsst mehr machen."

Man werde die "angekündigten Reformen umsetzen", kündigt der notorische Reformankündiger Hollande wieder einmal an, um sogleich ein großes Aber zu artikulieren: "aber der Rhythmus der Reformen, die das Defizit reduzieren sollen, hängt auch vom Wachstum ab". Man verlange von Deutschland "keinerlei Nachsicht", aber "wir wünschen uns eine stärkere Unterstützung des Wachstums", sagt Hollande.

Innerhalb der Hollande'schen Logik sind nicht etwa Reformen die Voraussetzung für Wachstum, es verhält sich umgekehrt: Wachstum ist die Bedingung der Möglichkeit von Reformen. Und da Frankreich offenbar die Hoffnung aufgegeben hat, aus eigener Kraft noch einmal Wachstum generieren zu können, wendet sich Hollande nun direkt ans vermeintlich kraftstrotzende Deutschland: "Seine Exportüberschüsse und seine finanzielle Lage ermöglichen ihm (Deutschland), mehr zu investieren. Das ist der beste Dienst, den es Frankreich und Europa erweisen kann."

Je ne vais pas vous traduire le texte mot à mot, même pour ceux qui ne liraient pas la langue de la petite Angèle. En résumé, la presse allemande indique que François Hollande passe son temps à annoncer des réformes qu'il ne fait pas. Elle signale aimablement qu'il reconnaît avoir échoué et, surtout, qu'il appelle Merkel à l'aide parce que la France est désormais incapable de se sortir de ses problèmes.

Je me souviens dans les années 1970 avoir vu sur ARD ou ZDF un ministre de l'économie allemande déclarer abruptement que si l'Allemagne n'avait pas gagné la seconde guerre mondiale avec les armes, elle dominerait l'Europe avec son économie. Nous en sommes aujourd'hui là. Nous avons un système social délirant qui nous coûte les yeux de la tête et qui est beaucoup plus cher qu'il ne le devrait. Et nous continuons. Il n'est plus question de réformer la France, c'est d'une révolution dont nous avons besoin pour entrer dans le XXIe siècle. Et pour cela, il faut des hommes d'état capables de faire cette révolution, des hommes et des femmes qui pensent avant tout au bien du pays avant de songer à leur carrière.

Autant dire un vœu pieu.

Entre temps, j'ai presque honte d'être français.

 

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