« Le sens des aiguilles d'une montrecpu fru access failed using ver@ »

La simplification du problème de Christian Fouchet

14.09.14 | par Le Grincheux | Catégories: Je hais les politiciens

Après la rentrée scolaire qui s'est déroulée dans un climat étrange de passation de pouvoir rue de Grenelle, après une fronde de certaines municipalités contre la réforme des rythmes scolaires (et il y a franchement de quoi râler), j'ai la curieuse impression que toutes véléités de révolte ont été remises au pire aux calendes grecques, au mieux à la prochaine révolution qui ne saurait trop tarder.

Je n'arrive personnellement pas à comprendre comment cette fumeuse réforme pourrait aider les élèves à mieux apprendre. J'aimerais assez qu'un responsable du ministère de l'éducation nationale me l'explique sans rire. En effet, voici ce qui est actuellement sur le site du ministère :

Fig. 1 : exemples d'emploi du temps

J'ai beau calculer, réfléchir, tourner le problème dans tous les sens, je ne vois pas en quoi cette réforme donne une semaine plus aérée ou offre des heures de repos. La durée de l'enseignement est réduite à 24 heures par semaine répartis sur cinq jours consécutifs. Je n'ai vu de différence sur la durée des vacances. Dans mon jeune âge, lorsque j'usais mes fonds de culotte sur les bancs de l'école des sœurs, nous avions 27 heures de cours par semaine et nous étions des veinards puisque quelques années auparavant, mes aînés bénéficiaient de 30 heures et savaient encore écrire le français sans l'écorcher.

Nous avions un jour de coupure dans la semaine, le jeudi puis le mercredi. Durant cette coupure, nous pouvions faire toutes les activités que nous désirions. Cette réforme interdit cette coupure et impose des activités qui plus est grandement payées par les budget de l'état ou des collectivités locales qui n'avaient vraiment pas besoin de cela.

La question est de savoir pourquoi cette journée de coupure n'existe plus. Je n'ose penser que ce n'est que pour arranger les parents, que ceux-ci puissent avoir un week-end complet. Après tout, les parents sont des électeurs et il vaut mieux les caresser dans le sens du poil, vision politique à court terme, que d'inculquer les rudiments de l'instruction à leurs enfants, vision politique à long terme.

Pour rien au monde je ne voudrais être à la place d'un ministre de l'éducation nationale tant son but semble proche de celui de fossoyeur de l'instruction. Remarquez, ce n'est pas très récent. Il suffit de se souvenir de ce que disait Jacques Bodoin en 1984.

Philibert, prochain ministre de l'éducation ? Rassurez-vous, c'est déjà fait !

 

Aucun commentaire pour le moment


Formulaire en cours de chargement...