« Découverte au coin d'un bois | Faites ce que je dis, pas ce que je fais ! » |
Cela fait des années que ma caisse de retraite me prend pour un imbécile, que 40% de mes cotisations partent pour renflouer les régimes spéciaux (sources courrier de la CIPAV d'avril dernier à l'heureux cotisant que je suis), que la gestion de cette caisse est déplorable. Je viens de franchir un cap et de lui déclarer la guerre en ouvrant un plan de retraite européen comme la loi me le permet.
À cet effet, voici le courrier que je viens d'envoyer par lettre recommandée avec accusé de réception. On n'est jamais assez prudent.
Caisse Interprofessionnelle de Prévoyance et d'Assurance Vieillesse,
9, rue de Vienne,
75403 Paris CEDEX 08
Monsieur le Directeur,
Par décision du 3 octobre 2013 (aff. C-59/12) de la Cour de justice de l'Union Européenne, la directive 2005/29/CE du 11 mai 2005, transposée dans le droit français par la loi du 3 janvier 2008 (loi Chatel), fonde les relations entre les caisses de sécurité sociale et leurs éventuels affiliés.
Ces relations s'établissent sur le fondement du code de la consommation, exigent l'existence d'un contrat et interdisent les pratiques commerciales agressives telles que l'émission de contraintes.
N'ayant jamais signé le moindre contrat avec votre organisme, et n'ayant pas l'intention d'en souscrire un, je n'ai pas et n'ai jamais eu de lien légal avec lui. Je vous demande de ne plus m'adresser d'appels de cotisations.
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, mes salutations distinguées.
La dernière formule est purement formelle. Je pensais tout d'abord, le courrier étant administratif, ne pas mettre de formule de politesse, mais j'ai trouvé qu'on aurait entendu bien trop fort « veuillez croire en l'expression de mon plus profond mépris »…