« Le cas Quévillon | La réforme des retraites n'aura pas lieu » |
Hier soir, je suis tombé tout à fait par hasard sur le journal télévisé Soir 3. Étaient invités les duettistes Igor et Grichka Bogdanoff, sans doute pour la séquence humoristique du journal. J'ai en effet constaté depuis quelques jours que des affiches grand format poussaient dans les couloirs du chemin de fer métropolitain de Paris et vantaient le dernier opuscule des deux siamois qu'on peut ne pas lire. L'opuscule, pas les siamois.
Lorsque l'on voit la teneur de leurs travaux, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai comme un doute sur les révélations (méta)physiques de ce bouquin.
Effectivement, je n'ai pas été déçu. Ils se sont même pris le mur de Planck dans la figure. Avouant eux-mêmes qu'ils étaient mi-peoples mi-scientifiques, le contraire eut été étonnant. Mais le plus intéressant fut tout de même le moment où, emporté par sa verve, l'un des deux a réussi à dire la chose suivante :
La découverte est au coin de tous les virages.
On dirait presque du Ribéry dans le texte. Mais j'étais injuste avec les deux frères puisqu'ils ont au moins découvert une chose fondamentale, qu'un virage avait un coin.