« Le pop orphelin | Le prophète et le bonhomme de neige » |
MST et son fan club n'en ratent décidement pas une. Dernièrement, il paraît que notre cher ministre de la santé se serait faite insulter par une fresque dans un local de l'hôpital universitaire de Clermont-Ferrand. Cette fresque, la voici :
Fig. 1 : preuve du délit
Certes, cela frôle le bon goût sans jamais ne tomber dedans. Notre chère ministre de la santé s'en est offusquée et son entourage a même cru bon d'ajouter qu'il s'agissait d'une image d'un viol du ministre. Il y juste un petit problème car, au moment de faire recouvrir cette fresque d'un goût douteux, un petit malin a pris une photographie des ouvriers. Cette photographie, la voici :
Fig. 2 : preuve du mensonge
L'absence de bulles m'a fait creuser le sujet. J'ai appris que cette fresque décorait ce local depuis plus de dix ans. Quatorze ans pour être très exact. Ce n'est que parce qu'un interne avec un esprit aussi potache que l'artiste initial l'a détournée pour s'adresser au ministre que cette fresque a défrayé la chronique et que la direction de l'hôpital s'en est ému. Jamais il n'y a eu de phylactères sur cette fresque, ceux-ci n'existaient que dans la mémoire d'un ordinateur. Ce n'était qu'un vulgaire montage photographique.
Mais ce mensonge a fait couler beaucoup d'encre. Et tant qu'on ne parle que de cela, on divertit, on élude le fond du problème. Cela permet de faire passer à peu de frais les médecins pour des gens infréquentables qu'il convient de remettre dans les rangs.
Je pensais personnellement que notre classe politique avait déjà touché le fond. Force est de constater qu'elle peut encore creuser.