« Il n'est pas de problème qu'une absence de solution ne finisse par résoudre | Liberté d'expression » |
J'étais un heureux cotisant de la CIPAV, Caisse Interprofessionnelle de Prévoyance et d'Assurance Vieillesse, plus apte à la cavalerie qu'un régiment blindé au grand complet. Mais ça, c'était avant.
En effet, je me suis libéré de son joug l'an passé sans que ce charmant organisme ne daigne même s'opposer à ma démarche par un semblant de résistance sous la forme d'un courrier destiné à me faire peur.
Pourtant, j'ai réçu avant-hier au courrier une lettre mi-aimable mi destinée à me faire peur et à regretter mes choix. Pugnace, j'ai essayé d'avoir quelqu'un au téléphone aujourd'hui toute la journée. En commençant à 10h00 ce matin, j'ai fini au bout de plus de cinquante appels, par avoir quelqu'un au téléphone à 16h30. Personne aimable comme une porte de prison alors que je n'avais pas encore exposé le début du commencement de mon problème. Nous allions donc nous entendre.
Dans un premier temps, cette brave dame m'explique que je n'avais pas fait le numéro du service cotisation et qu'il me fallait en faire un autre qu'elle a pris la peine de me donner. Ce qu'elle ne savait pas, c'est que j'avais devant moi la liste des numéros de la CIPAV et qu'elle m'envoyait au service de liquidation des retraites, service que j'avais aussi essayé toute la journée pour multiplier mes chance d'avoir quelqu'un qui me réponde.
Devant sa mauvaise volonté, je lui ai demandé de noter un message. Message qui n'était pas vraiment aimable puisque d'une part je refusais de payer ce qui m'était appelé et que d'autre part j'annonçais me retourner contre la CIPAV pour faire valoir mes droits.
Refus systématique. On peut laisser un message, mais jamais un message mettant en cause la CIPAV. Cela ferait mauvais genre.
Bien. Comme le service téléphonique de la CIPAV fait barrage et que j'ai d'autres choses à faire que de me déplacer à l'autre bout de Paris, comme il vaut mieux parler au bon dieu qu'à ses saints, je vous donne en primeur le courrier qui partira demain à la première heure en pli recommandé.
Il n'y a pas de raison.