« Effets de bords de la loi Macron | Quelle délicieuse impression que celle de se sentir pris pour un imbécile… » |
Le Front National n'est pas vraiment ma tasse de thé et je ne sais pas, pour reprendre les propos de Manuel Valls encore et malheureusement premier ministre, si mon pays ira un jour se fracasser dessus. Si tel était le cas, la question qu'il faudra absolument se poser est de savoir qui en aura été le responsable. Personnellement, j'ai ma petite idée.
En attendant ce jour, c'est sur un socialisme pourrissant que mon pays se fracasse. Et c'est peut-être pour cela que le Front National grimpe dans les expressions des votes. Notez bien que je parle de votes exprimés et non de pourcentage de la population. Si vous n'êtes pas convaincu de ce que je viens d'écrire, vous n'avez pas bien dû regarder les brillants résultats économiques et les non moins brillantes perspectives qui s'offrent à la France à la suite des choix judicieux fait par ces socialistes, que ceux-ci soient d'ailleurs des socialistes de droite ou de gauche.
Il y a quelques mois, j'écrivais ici que les programmes de l'extrême gauche et de l'extrême droite était très semblables, seuls les ennemis à éradiquer différaient. Cela m'a valu en ce temps une volée de bois verts de la part de certains électeurs bien pensants du Parti ou du Front de Gauche, j'avoue ne plus me souvenir très exactement. Je constate pourtant que le binôme du Front National qui se présente dans le canton limitrophe au mien est constitué par deux anciens communistes qui déclarent haut et fort qu'ils retrouvent dans le programme du Front National les valeurs du communisme.
Si cela n'est pas un aveu, je ne sais pas ce que c'est. Et ce n'est pas moi qui le dit, ce sont les propres candidats du Front National. Vous n'êtes toujours pas convaincus. Alors fixons un peu les idées en regardant ce qu'est le programme économique du Front National et pas encore socialiste. Enfin, pas socialiste, ce sont eux qui le prétendent. Pour ma part, je trouve qu'on pourrait l'appeler le Front National Socialiste. Pour preuve, ce que Marine Le Pen a trouvé le moyen ce matin de déclarer dans une matinale radiodiffusée. Elle y parlait de son programme économique et je ne retranscris ici que les points les plus notables :
Interrogée sur le proces des policiers qui s'ouvre aujourd'hui pour non assistance à personne en danger, elle ne voit pas la mal fait par ces policiers. Je vous avoue que moi non plus, à bien regarder les faits, ils poursuivaient des malfaiteurs, même si ces malfaiteurs étaient en culottes courtes. Et que je sache, personne n'a obligé les victimes à se cacher dans un transformateur EDF dont la porte avait été fracturée tant et tant de fois que les techniciens de l'EDF avaient renoncé à la verrouiller. Cela ne montre qu'une certaine bêtise de la part des victimes. Mais elle ne s'arrête pas là, elle propose une présomption de légitime défense pour tout policier faisant usage de la force.
Cela vous rappellera sans doute quelques heures sombres de l'histoire. Tant économiquement que politiquement, nous sommes donc très près du Front National Socialiste.
Et tout cela ne surgit que parce que depuis plus de trente ans nous avons un état qui marche sur la tête. La chose publique est confisquée par une caste de personnages politiques dont le seul but est de rester au pouvoir. Et leur maintien au pouvoir, droite comme gauche, passe par le détournement de l'état à leur seul profit et subséquemment par la spoliation des personnes qui travaillent.
Il y a la spoliation extra-légale et la spoliation légale […]. Or, la spoliation légale peut s'exercer d’une multitude infinie de manières ; de là une multitude infinie de plans d’organisation : tarifs, protection, primes, subventions, encouragements, impôt progressif, instruction gratuite, droit au travail, droit au profit, droit au salaire, droit à l'assistance, droit aux instruments de travail, gratuité du crédit, etc. Et c'est l'ensemble de tous ces plans, en ce qu'ils ont de commun, la spoliation légale, qui prend le nom de Socialisme.
Bastiat, reviens, ils sont devenus fous ! Et on s'étonne encore d'être perçus comme le dernier pays communiste d'Europe de l'ouest.
Préparez-vous, il est déjà trop tard. Ce pays n'est pas foutu. Il n'est pas mort. Il est déjà faisandé.