« Panama papers | Austérité à la française » |
Il paraît que les dysfonctionnements du RSI font partie du passé. C'est son président national qui le prétend et cela n'engage réellement que ceux qui le croient. C'est ma foi peut-être un peu vrai puisque je n'ai plus été déclaré mort depuis juin 2006. Mais ce serait aussi aller vite en besogne pour dire péremptoirement que tout s'est arrangé.
En effet, heureux cotisant forcé du RSI depuis sa création, j'ai quitté ce régime le 1er avril 2015. J'ai même pour appuyer mes dires un documents de la CPAM me souhaitant la bienvenue chez eux. Qu'à cela ne tienne, le RSI dans sa grande sagesse a repris autoritairement mon dossier le 2 avril 2015 sans m'en tenir informé. J'ai donc résilié de bonne foi toutes les assurances complémentaires et autres prévoyances adossées au régime de profession libérale. Aujourd'hui, je suis donc dans la situation suivante. Alors que je paie une fortune tous les mois pour une couverture maladie, une prévoyance et une mutuelle complémentaire, je n'ai aucune couverture sociale car la sécurité sociale que le monde nous envie sans jamais en vouloir considère que je suis un travailleur non salarié. Ni ma complémentaire, ni ma prévoyance ne me couvre. En cas d'arrêt maladie ou d'hospitalisation, je n'aurai droit à aucune indemnité journalière car toutes les assurances obligatoires — puisque dans la convention collective et la loi — ne couvrent que des salariés couverts par la CPAM et non le RSI.
En d'autres termes, en cas d'hospitalisation, je serai contraint de vendre mon appartement pour payer mes soins si tant est que cela suffise. Heureusement que je n'ai pas encore résilié mon assurance santé européenne qui me couvrira au moins dans ce cas.
Si ces entrefaites, le RSI vient, vers les 15h00, de me rappeler. Dans leurs papiers, il n'y a pas de cessation d'activité ni même de changement de statut. Cela commence bien et ce n'est pas comme si je n'avais pas tout fait dans les règles de l'art. Et la brave dame ne voit pas où pourrait se situer le début du problème. De toute façon, c'est un peu tard, j'avais indiqué que je leur laissais jusqu'à midi aujourd'hui pour me rappeler. Le courrier suivant, validé ma pon conseil, est donc parti en recommandé avec accusé de réception.
À suivre car une suite, il y aura.