« Saillie d'Anne | La taxe du jour » |
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu... Marie-Ségolène vient encore de frapper. J'apprends à l'instant que la France lancera sa première obligation souveraine « verte » (« green bond ») en 2017, sous réserve des conditions de marché. L'annonce a été faite ce vendredi par les ministères de l'environnement et de l'économie dans un communiqué commun.
Cette opération « de plusieurs milliards d'euros » a vocation à financer notamment les investissements verts du troisième programme d'investissements d'avenir, qui sera inscrit dans le projet de loi de finances pour 2017 présenté cet automne.
Un groupe de travail interministériel sera créé pour définir les modalités d'émission de ces obligations qui s'inscriront dans le programme de financement de l'état mis en oeuvre par l'Agence France Trésor pour 2017, ajoute le gouvernement dans un communiqué.
Fixons les idées. Une obligation verte est un emprunt émis sur le marché par une entreprise ou une entité publique auprès d'investisseurs pour lui permettre de financer ses projets contribuant à la transition écologique (énergies renouvelables, efficacité énergétique, gestion durable des déchets et de l'eau, exploitation durable des terres, transport propre et adaptation aux changements climatiques, etc.), plus particulièrement les investissements en infrastructures.
Elle se distingue d'une obligation classique par un reporting détaillé sur les investissements qu'elles financent et le caractère vert des projets financés.
Ce serait risible si nous n'avions pas déjà 5300 milliards d'euros de dette (cumul de la dette officielle et de la dette hors bilan).