« Tout est bon pour l'écoloAmenez-moi le con qui a fait ça ! »

Climato-anxiogène

01.11.21 | par Le Grincheux | Catégories: Mauvaise humeur, Je hais les écolos, Je hais les politiciens

Ce midi, j'ai entendu sur Radio-Paris — j'écris à dessein Radio-Paris tant cette radio de service public, France Inter pour ne pas la nommer, est devenu un organe de propagande — un reportage qui semblait issu tout droit de l'Allgemeine Französische Propagandastaffel et durant lequel on pouvait entendre une greluche arrivée sans doute par avion à Glasgow chouiner parce que voir les responsables du G20 lancer une pièce dans la fontaine de Trévi avant de se rendre à la COP26 était une image d'une violence rare. Une image et non un geste.

Comme le notait à juste titre Saint Thomas d'Aquin, l'aplomb des abrutis est probablement ce qui les caractérise le plus. C'est la condition nécessaire. Audiard, en rajoutant que c'est même à cela qu'on les reconnaît en énonce la condition suffisante.

Ma pauvre amie — rassure-toi, c'est une simple figure de rhétorique —, ma pauvre amie, donc, les mots ont un sens. Une image violente, c'est par exemple le calvaire d'Omayra Sanchez, jeune colombienne aux grands yeux noirs qui est morte le 16 novembre 1985 après l'éruption du volcan colombien Nevado del Ruiz après cent quarante ans de sommeil.

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Image réellement violente

Je ne peux pas t'en vouloir, tu n'étais pas née à ce moment. Moi, vois-tu, je m'en souviens très bien, comme je me souviens de tout un tas de catastrophes naturelles qui, contrairement au discours alarmiste actuel, n'ont évolué ni en intensité ni en nombre.

Climato-anxiogène
Monde entier. Catastrophes naturelles vs nombre de décès

Les sources de ce graphique est un document issu d'un organisme dépendant de l'ONU et qui se trouve sous le titre human cost of disasters. Il existe d'autres séries statistiques indiquant que si le nombre de déclarations augmente (ce qui est un artefact en raison de l'augmentation du nombre de pays déclarant des sinistres et de l'évolution des zones habités), le nombre de catastrophes n'a pas augmenté dès lorsque que le panel de déclarants est stable. Le coût financier de ces catastrophes est aussi resté stable.

Mais revenons à ce qu'est une image violente.

Une image violente sera celle renvoyée par des populations criant famine faute de pouvoir se nourrir en raison de l'augmentation des prix de la nourriture de base faute d'énergie. Oui, il faut de l'énergie pour produire une nourriture bon marché et abondante. Le bio ne nous sauvera pas, on sait depuis des années qu'il est illusoire d'avoir plus de 15% de parcelles cultivées en bio sans avoir une chute des rendements. Une autre image violente sera celle des mégapoles sans énergie, surpeuplées de gens qui ne pourront plus se déplacer ou simplement se chauffer faute d'électricité.

Non, toi, ce que tu trouves violent, c'est l'image de chefs d'état ou de gouvernement qui jettent une pièce dans une fontaine.

Ce que je trouve violent, ce sont les imbéciles dans ton genre qui auraient bien fait de ne pas sécher l'école. D'une part, le dioxyde de carbone n'a qu'un effet marginal sur le réchauffement observé. Cela a été démontré par Tom V. Segalstad (site personnel Tom V. Segalstad http://www.co2web.info), professeur associé de géologie à l’université d’Oslo (et qui a été expert du GlEC). S’appuyant sur l’évolution des proportions des deux isotopes du carbone (13C/12C), il estime que le pourcentage du CO2 anthropique est d’environ cinq pour cent et en déduit qu’un quart seulement de l’augmentation de la concentration de CO2 observée depuis une soixantaine d’années est attribuable aux émissions anthropiques de CO2. L’explication est qu’il y a une forte dépendance de l’absorption du CO2 à la température de l’océan : lors des périodes de réchauffement (par exemple pendant le grand el Niño de 1997/98), l’océan dégaze du CO2 et inversement en absorbe d’avantage pendant les périodes de refroidissement (par exemple en 1991/92 suivant l’éruption du Pinatubo). D'autre part, l'eau, à elle seule, est responsable des trois quarts de l'effet de serre sans que cela ne semble déranger personne.

Ce que je trouve violent, c'est que des écervelées dans ton genre suivent les messages hystériques de la petite Greta qui prétend qu'on lui aurait volé ses rêves et sa jeunesse alors que vous êtes toutes deux des privilégiées. Ta place est pour le moment comme la sienne, à l'école. Et avant de prétendre ranger le monde et le diriger, commence par ranger ta chambre.

Pour répondre à tes angoisses, à notre époque (oui, nous, les vieux qui avons ruiné ton futur), on retournait les bouteilles consignées au magasin qui les renvoyaient à l'usine pour être nettoyées et à nouveau utilisées (sans être cassées puis fondues comme aujourd'hui). Il n'y avait que très peu d'ascenseurs et les escaliers roulants n'étaient pas légions. On ne connaissait pas le mouvement écologiste.

Lorsque j'étais jeune, on ne prenait pas sa voiture pour se déplacer de deux rues. On marchait jusqu'à l'épicerie du coin où l'on achetait les produits de saison, on prenait son vélo(cipède) pour aller voir les copains. Nous n'avions pas d'oranges en plein été ou de tomates en février. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.

Mes parents ne connaissaient pas les couches jetables. Les couches des bébés étaient lavées, souvent à la main. Les vêtements séchaient dehors, sur une corde qui faisait le tour du jardin. J'avais un réveil que je remontais tous les soirs.

Dans la cuisine, on s'activait un peu pour préparer les repas. Il n'y avait pas tous ces robots électriques spécialisés pour tout préparer sans effort. Faire à la main les pâtes pour les petits gâteaux de Noël nous prenait plusieurs jours.

Quand on envoyait un colis par la Poste, on emballait les pièces fragiles de vieux papiers journaux ou d'ouate dans des boîtes ayant déjà servi. On n'utilisait pas de bulles en plastique ou de mousse de polyuréthane. On n'avait pas de tondeuse à essence, mais des tondeuses à pousser ou des tondeuses électriques sur coussin d'air lourdes comme un cheval mort. On travaillait physiquement et on n'avait pas besoin d'aller courir sur des tapis roulant (fonctionnant à l'électricité) dans des centres de remise en forme. Mais c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.

Quand on avait soif, on buvait l'eau du robinet. On n'utilisait pas de tasse ou de bouteilles en plastique à jeter. En pique-nique, on utilisait une vaisselle en fer blanc. On remplissait les stylo(graphe)s grâce à une bouteille d'encre au lieu d'en racheter de nouveaux. On remplaçait les lames des rasoirs au lieu de jeter les rasoirs entiers après quelques utilisations. Mais c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.

Les gens prenaient le bus, le métropolitain, le train et les enfants se rendaient à l'école à bicyclette ou à pied au lieu d'utiliser la voiture familiale et maman comme un service de taxi 24 h sur 24. On ne prenait pas l'avion pour aller passer des vacances à l'autre bout du monde. Les enfants gardaient le même cartable durant plusieurs années, les cahiers continuaient d'une année sur l'autre, les crayons de couleurs, gommes, taille-crayon et autres accessoires duraient tant qu'ils le pouvaient. Nous n'avions pas un cartable nouveau tous les ans ni des cahiers jetés fin juin, ni de nouveaux crayons et gommes en septembre. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste !

On n'avait qu'une prise de courant par pièce et pas de bandeaux multiprises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables aux jeunes d'aujourd'hui.

Nos parents roulaient dans des voitures qui faisaient moins d'une tonne pour 50 à 60 ch et qui consommaient moins de 10 l aux 100 km pour les plus grosses, pas dans des SUV déplaçant deux tonnes avec des moteurs de 150 ch. Nous n'avions ni smartphone (utilisés frénétiquement), ni internet, ni deux cents chaînes de télévision. Nous avions tout au plus un poste de radio et un téléviseur noir et blanc qui captait deux chaînes pour toute la famille. Lorsqu'il nous fallait téléphoner, nous allions à la Poste ou nous cherchions une cabine téléphonique. Les courriers électroniques n'existaient pas, nous envoyions des cartes postales ou des télégrammes. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste !

Alors arrête de m'emmerder avec tes idées et tes slogans à la noix et ton mouvement écologiste !

Tout ce qu’on regrette, c’est de ne pas avoir eu assez tôt la pilule, pour éviter d’engendrer la génération des jeunes cons comme toi, qui s’imagine avoir tout inventé, à commencer par le travail, qui ne savent pas écrire dix lignes sans faire au moins vingt fautes d’orthographe, qui n’ont jamais ouvert un bouquin autre que des bandes dessinées, qui ne savent pas qui a écrit le Boléro de Ravel, qui ne savent pas mieux où passe le Danube quand on leur propose Vienne ou Athènes, mais qui croient tout de même pouvoir donner des leçons aux autres, du haut de leur ignorance crasse !

Ça fait du bien de pouvoir encore écrire ce genre de chose. Il faut se méfier, si j'en crois Dostoïevski, ça ne durera pas parce que la tolérance atteindra un tel niveau que les personnes intelligentes seront interdites de toute réflexion afin de ne pas offenser les imbéciles.

Merci de ne pas imprimer ce message afin de préserver l'environnement, mais ne vous privez pas de faire suivre !

 

2 commentaires

Commentaire de: Jean-Pierre
Jean-Pierre

Ouaouh, saignant ! Bonsoir, Grincheux, Merci pour ce magnifique article ! C’est beau… C’est grandiose. Mon seul regret est que cette… euh, comment vous dites ? Ah, oui, “greluche", ne le lira certainement pas.

02.11.21 @ 22:18
Commentaire de: Le Grincheux

Et pour cause… Je pense qu’elle ne sait pas lire.

02.11.21 @ 22:51


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