Lettre ouverte à la /censure/ de l'URSSAF qui gère mon compte, à l'huissier de l'URSSAF qui représente la lie de sa profession et accessoirement au ministre du redressement productif

20.07.12 | par Le Grincheux | Catégories: Mauvaise humeur, Monde de merde

En remarque liminaire, je dois dire que je n'ai rien a priori contre les huissiers de justice qui font un métier difficile que je respecte, ni d'ailleurs contre le personnel de l'URSSAF en général. Mais toi, petite employée du plus bas niveau de l'URSSAF, sache que j'ai longtemps hésité avant de te qualifier de la sorte, mais depuis deux ans que tu t'occupes à tes très nombreux moments perdus de mon dossier — je dis cela parce que tu n'es jamais à ton bureau —, j'ai bien appris à te connaître. Je commence simplement à avoir une dent cariée contre toi qui fais sentir aux chefs d'entreprises que si ton traitement est ridicule, ton pouvoir de nuisance le compense largement. J'ai aussi certains griefs envers un huissier qui ne travaille que pour l'URSSAF — une belle rente de situation — et qui ne fait pas son travail. Parce que si le torche-cul qui sert de décompte et de titre exécutoire présente une somme qui doit être recouvrée par un huissier de justice, cet huissier doit aussi compter dans le décompte les sommes qui ont déjà été réglées par l'heureux cotisant même si ces comptes n'apparaissent pas sur le papier en question. Remarque, ce serait beaucoup plus simple à prouver si l'URSSAF avait l'obligation de tenir une comptabilité analytique, ce qui n'est pas le cas.

Je m'explique.

À la suite du défaut de paiement de deux clients — plusieurs dizaines de milliers d'euros de chiffre d'affaire hors taxe que je ne recouvrerai jamais —, le premier défaut dû à une faillite frauduleuse, le second avec la bénédiction de la justice française qui a une affaire en délibéré depuis maintenant quatorze mois (!), j'ai licencié tous mes salariés parce qu'aucune de mes banques historiques ne voulait m'assurer quelques mois de trésorerie. Déjà, devoir licencier ses salariés avec un carnet de commandes plein est du plus bel effet et je ne suis pas sûr qu'un employé de base puisse comprendre.

Mais pour éviter de perdre de fruit de dix ans de travail, j'ai réglé moi-même, c'est-à-dire à titre personnel, un peu plus de quatre mille euros de charges URSSAF. Je n'aurais jamais dû, parce que cette somme qui a été encaissée par cette charmante administration n'a jamais été créditée sur mon compte cotisant. Et cela fait maintenant un an et demi que je bataille pour essayer de faire régulariser la situation. L'URSSAF fait la sourde oreille, envoie un huissier qui est au courant, parce que je lui ai apporté la preuve du versement de cette somme, compte des pénalités, des intérêts de retard et j'en passe. Cette soi-disant dette qui n'en est pas une a été durant ces dix-huit mois plus que doublée. Sachant que cela ne sert à rien de contester la somme devant le tribunal des affaires sociales qui est ici juge et partie, j'ai pris la décision de payer en double cette somme et de la maquiller dans mes comptes. Non que cela me plaise, mais j'ai calculé que cela me coûtait moins cher de payer la somme demandée que de perdre du temps et payer des avocats pour essayer de faire valoir mes droits. Je paie donc scrupuleusement depuis quelques mois plus de mille euros par mois pour régulariser cette erreur et il me reste d'après mes calculs — parce que là-encore, je n'ai pas de décompte exact de ce que je suis censé payé à l'URSSAF — quelque chose comme moins de mille euros à régler.

Hier, surprise. Au courrier, un recommandé d'une de mes banques me signalant que mes comptes d'entreprise sont bloqués à la demande de l'huissier de l'URSSAF pour une somme d'un peu plus de deux mille quatre cents euros. C'est ridicule et d'autant plus pathétique que si le charmant personnel de cet organisme daignait une seule fois faire le travail pour lequel il est encore trop grassement payé (avant 10h00, il n'y a personne, après 16h00, les bureaux sont fermés, entre 12h00 et 14h00, c'est la pause déjeuner, à 11h00 et 15h00 se trouvent deux pauses syndicales cigarette et/ou café, mercredi est le jour des enfants, et on ose me dire sans rigoler au téléphone lorsque j'arrive enfin à avoir quelqu'un sur le numéro surtaxé que l'absence de traitement de mon cas est due aux 35 heures !), il s'apercevrait assez rapidement que c'est l'URSSAF qui me doit pas loin de six mille euros !

Mais non, malgré les preuves de règlement, rien n'y fait. La machine est engagée et pas une personne intelligente ne daigne se pencher sur le problème. Certainement le prix de l'incompétence puisqu'en ne traitant pas l'affaire, cela profite à l'URSSAF qui sait qu'aucune personne n'ira faire valoir ses droits pour une somme inférieure à dix mille euros.

Continuez comme cela. Je commence à être fatigué et lorsque je suis fatigué, je perds mon flegme et je m'énerve beaucoup plus vite. J'envisage pour toi, petite employée nuisible, de porter plainte et de me constituer partie civile parce que ce que tu fais, cela s'appelle de l'extorsion de fonds et que j'ai la preuve du règlement des sommes en question. En d'autres termes, c'est du racket. Mais je ne vais pas porter plainte contre l'URSSAF, la plainte serait irrecevable. Je vais porter plainte contre toi, petite employée de base, pour faire jouer ta responsabilité. Et si la plainte n'est pas recevable ou classée sans suite, il me reste toujours le tribunal civil. Sais-tu au moins que plusieurs heureux cotisants ont déjà traîné des employés de l'URSSAF devant une chambre civile et ont obtenu gain de cause ? Parce que vois-tu, j'ai des devoirs en tant qu'employeur, mais j'ai aussi des droits. Je risque aussi de porter plainte contre ton directeur puisqu'après tout, il est de sa responsabilité de surveiller les gens de ses services. Je me suis renseigné, je ne suis pas seul à avoir des problèmes bizarrement avec toi, nous sommes plusieurs dizaines à ce jour et je n'ai commencé mes recherches qu'hier, toujours pour les mêmes raisons. Quant à l'huissier, je règlerai son compte dans la foulée au travers de sa chambre régionale puisque lui aussi n'a pas daigné regarder les pièces que je lui ai apportées personnellement l'an passé.

La prochaine fois qu'il m'arrive une histoire pareille, je remplirai immédiatement une déclaration de cessation des paiements et je te laisserai le trou. Ta façon de faire, petite employée ignoble, consiste à emmerder les gens honnêtes qui de toute façon te paieront, pas les escrocs qui se mettront immédiatement en liquidation judiciaire. En faisant de la sorte, tu ne fais que pousser les cotisants à la malhonnêteté, mais je ne suis pas sûr que tu aies une vision à assez long terme pour pouvoir imaginer cela. Et dernier point : vaut-il mieux faire fermer une entreprise pour mille euros déjà payés que d'attendre un mois pour recouvrer cette prétendue dette et ne pas mettre cette entreprise en difficulté ? Parce que je préfère te prévenir, si j'en suis réduit à cette extrémité, je puis t'assurer que je n'en resterai pas là. Tu as les moyens de m'emmerder, mais n'oublie pas que moi aussi et qu'au jeu du plus con, j'ai une certaine endurance.

À bon entendeur.

 

Une alumette s'est éteinte

02.07.12 | par Le Grincheux | Catégories: Monde de merde

Jeudi 28 juin 2012. Robert Sabatier, doyen de l'académie Goncourt, est mort à quatre-vingt-huit ans. Visiblement, cette nouvelle n'intéressait personne. Pauvre époque.

 

Écologie

Je restaure une ruine quelque part dans notre belle campagne française. Et je dois dire que faute de trouver des artisans compétents — sauf pour la toiture et pour quelques travaux de maçonnerie comme la pose d'un escalier —, je fais l'immense partie du travail moi-même. Je crois que je pourrai à l'avenir travailler dans le bâtiment, je sais maintenant faire la plomberie avec cuivre, brasure, filasse et pâte à joint, l'électricité et surtout, poser correctement des doublages en BA13 qui ne bougent pas comme c'est trop souvent le cas lorsque c'est fait à la va-comme-je-te-pousse par des gens peu scrupuleux. Hier soir, j'étais encore en train de batailler avec une fausse-équerre et un bout de BA13 hydrofuge pour terminer un tour de porte.

J'ai donc un semblant de début d'outillage. Dans cet outillage, il y a du chinois pas cher qui tombe en panne plus vite qu'à son tour — les déformations des engrenages en acier mou du matériel chinois me laissent songeur… — remplacé maintenant pas du Bosch série bleue. C'est plus cher, mais au moins, on en a pour son argent. Une visseuse fait néanmoins exception. Connaissant un peu les technologies utilisées dans les batteries et n'ayant trouvé il y a quelques années aucune visseuse à fil parce que c'était sans doute has been, j'ai jeté mon dévolu sur une visseuse 12V avec une batterie NiCd. Bien entretenue et correctement utilisée, une batterie de ce type fonctionne raisonnablement bien. Mais au bout de cinq ans de bons et loyaux services, les deux batteries livrées avec l'engin accusent de poids des ans et leur autonomie décroît sensiblement.

Ces batteries étant démontables, je les ouvre pour me rendre compte qu'à l'intérieur, les éléments n'étaient pas des éléments standard destinés à pouvoir être remplacés. La batterie étant une 12V 1,5 Ah, je pensais naïvement que les élements seraient amovibles et remplaçables. Au pire aurais-je sorti un fer à souder et le tour était joué. Rien à faire, les dimensions sont spécifiques. En cherchant sur Internet, j'ai trouvé un vendeur proposant la batterie en question. Un seul, il y a trois semaines de délai et il vend ces batteries à 50 euros TTC pièce hors frais de livraison. Le coût des deux batteries revient donc au même prix qu'une visseuse équivalente neuve. Personnellement, je vais bricoler quelque chose, quitte à utiliser la batterie actuelle pour y loger un transformateur 12V intégré, y installer des batteries amovibles si j'en trouve voire y adjoindre un câble à brancher soit à une alimentation externe de 12V soit à une batterie au plomb.

Mais que croyez-vous que l'utilisateur lambda fera ?

 

3615 code ADIEU

29.06.12 | par Le Grincheux | Catégories: Mauvaise humeur, Mauvais esprit, Je hais l'informatique

Une page se tourne. Comme un malade en fin de vie, le minitel, à trente ans, va être débranché ce week-end. Je ne suis pas un nostalgique de ce bout de plastique que j'ai reconditionné depuis quelques années en terminal série lorsque mon antique VT100 de feue Digital a rendu l'âme, mais force est de constater qu'il rendait encore de grands services.

Aujourd'hui, la fin du minitel est justifiée par le fait que le réseau internet remplirait tous ses offices. Tous ? Non, certainement pas. Le minitel fonctionnait sur une simple ligne téléphonique. Il faisait donc partie du service universel et tout le monde y avait accès quel que soit son lieu d'habitation, ce qui n'est pas le cas des accès à internet. Les esprits forts me signaleront qu'il est toujours possible d'utiliser un bon vieux modem RTC pour accéder à internet. Théoriquement, c'est vrai. Mais dans la pratique, si j'arrivais il y a quinze ans à accéder à internet avec mon IBM PS/2 P70 muni d'un 80386DX16/80387DX16, d'OS/2 Warp 4,  de 8 Mo de mémoire et un modem RTC à 28,8 kbps, je défis quiconque de faire la même chose aujourd'hui, même avec une machine dopée aux mégahertz et aux mégaoctets tant les pages sont devenues lourdes — animations Flash, video, JavaScript et plein de trucs qui compensent la vacuité de ces pages par des choses qui bougent, il paraît que c'est le web 2.0. Bizarrement, j'ai souvent l'impression que la lourdeur des pages varie inversement proportionnellement à la quantité d'information présente sur ces mêmes pages. Je ne vois pas bien si vous voyez ce que je veux dire…

Et je sais de quoi je parle, je me bats actuellement pour avoir un accès internet au fond de la campagne. Un vrai accès internet, pas uniquement pour utiliser un navigateur, mais un accès internet pour travailler, donc fiable. J'attends aussi que tous les ports soient ouverts, une IP fixe et si possible une plage d'adresses IPv6. Je ne suis pas difficile, j'ai tout envisagé, même le satellite. Il y a peu, le satellite était encore la seule option envisageable, mais le fait que le volume de données mensuel est limité à une valeur ridicule m'a toujours interdit de franchir le pas.

Or, depuis quelques moirs, j'étais confiant. Pour deux raisons. La fibre Limoges-Toulouse passe juste devant chez moi — j'ai vraiment de la chance — et l'entreprise juste de l'autre côté de la colline a fait des mains et des pieds, menaçant même de déménager pour avoir un accès internet juste fonctionnel — j'en ai vraiment de la chance. Le château d'eau au coin de chez moi a donc été muni d'une boîte avec un équipement permettant de relier cette entreprise à la fibre optique et je pensais, certainement naïvement, qu'il me serait possible de me brancher là-dessus moyennant quelques menus travaux de génie civil que j'étais prêt à payer.

J'ai eu la réponse hier, c'est non. Si l'entreprise fournissant le service s'est fait remonter les bretelles pour offrir la fibre à mon voisin, elle ne fera aucune autre exception puisqu'elle a équipé ce fameux château d'eau d'antennes Wifi. Même pas Wimax, Wifi ! Et le seul accès qu'on me propose est un accès de type Wifi, partagé avec tout le monde, et avec une adresse IP publique dynamique partagée en même temps par les autres personnes utilisant l'accès. Je n'ai aucune garantie d'avoir l'ensemble des ports ouverts et surtout aucune garantie de qualité de service. Mais, me dit-on, cet accès ne coûte pas plus cher qu'un accès ADSL urbain. C'est ça, prennez-moi pour une truffe, j'ai l'habitude et je ne dirai rien. Un accès ADSL correct coûte 30 € TTC par mois. Mes accès professionnels me coûtent un peu plus de quarante euros mensuels toutes taxes comprises. Pour un peu plus de quarante euros, parce qu'il faut ajouter au 31 € TTC de l'abonnement Wifi le prix de la location de la parabole et du modem (10 € TTC), je ne peux avoir qu'un accès médiocre ne me garantissant que l'ouverture des ports http, https, ftp et m'obligeant à utiliser un serveur de messagerie électronique géré n'importe comment.

Le seul moyen de m'en sortir est donc d'installer un lien OpenVPN sur un port standard, mais en UDP, entre une machine derrière cette liaison vendue comme fabuleuse et suffisante aux bouseux — parce que c'est bien comme cela qu'il faut le prendre ! — et l'un de mes serveurs à Paris, puis de rebondir sur ce serveur pour accéder au réseau internet sans contrainte.

Le prix d'un accès à 1024 kbps full IP est donc :

  • 41 € TTC pour un accès Wifi ;
  • 41,86 € TTC pour un accès ADSL professionnel dédié au VPN ;
  • 41,86 € TTC pour un accès ADSL professionnel ouvert sur le réseau internet ;
  • un serveur, son onduleur et sa facture d'électricité.

Vous me direz que j'ai déjà les deux derniers accès, le serveur et la facture d'électricité. Certes, mais pour celui qui ne les auraient pas, il lui faut tout de même louer quelque part un serveur dédié pour monter son VPN et pouvoir travailler.

Et ils osent dire qu'internet est accessible à tous de la même manière ! Au moins, le minitel ne faisait pas de telles discriminations !

 

Location de véhicule utilitaire

25.06.12 | par Le Grincheux | Catégories: Mauvaise humeur

J'ai dû trouver à la dernière minute un véhicule utilitaire pour emporter à l'autre bout de la France des fenêtres livrées par erreur à Paris par un transporteur qui n'a pas fait la différence entre une adresse de livraison et une adresse de facturation. Et comme il s'en lavait les mains, j'ai défalqué le prix de la location du véhicule au fournisseur qui s'arrangera ou pas avec son transporteur.

La seule enseigne qui avait encore un véhicule de bonne taille était une enseigne de location qui a pignon sur rue avenue de la République à Paris, presque au coin du boulevard Jules Ferry. Je ne la citerai pas ici, ce serait lui faire trop d'honneur. Vous allez encore me dire que je râle, mais si j'ai loué des véhicules, utilitaires ou non, en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique, je n'aurai jamais imaginé avoir un service aussi déplorable au centre de Paris.

Je m'explique.

J'avais loué un véhicule en fonction de la taille du chargement pour pouvoir poser ces fichues fenêtres à plat et la catégorie A+ du loueur en question correspondait à mon attente. J'ai donc réservé sur Internet un véhicule de cette catégorie. Arrivé sur place, le loueur essaie, c'est le jeu, de me refiler un utilitaire de catégorie A. Je râle copieusement car mes quatre fenêtres ne tenaient pas dans le véhicule en question. Mais, me dit-il, il me reste un utilitaire de classe B. Il suffit de payer un petit quelque chose en plus. Là, je passe de la grincherie ordinaire à l'énervement au milieu des clients en lui faisant remarquer que la réservation, même faite sur Internet, est un engagement contractuel et qu'il est hors de question que je rajoute une centaine d'euros pour avoir un véhicule de classe B.

L'employé me remplit donc en maugréant un contrat de location d'une classe B, un Mercedes Vito, au prix d'une classe A+. En relisant le contrat, je m'aperçois que les 1200 km du forfait sont remplacés par 500 km et que les assurances objets transportés et rachat de franchise disparaissent. Je passe en même temps de l'énervement au scandale pour que le contrat corresponde à l'engagement contractuel pris lors de la réservation. J'ai donc en main un contrat de location pour un Mercedes Vito avec les options souscrites lors de la réservation. Les corrections étant apportées au contrat, je vais pour déposer la caution de 800 € à l'aide d'une carte de crédit. Aucune ne passe, j'aurais sur les trois (une American Express, une Visa Premier et une Visa Business) dépassé le montant autorisé. Pour une caution qui n'ouvre pas droit à un débit ? Ça m'étonnerait. Ça m'étonnerait d'autant plus que j'ai déjà payé par erreur — cela m'a été recrédité dans la journée — une note d'hôtel de plus de 8000 € à Bahrein, l'employé de l'hôtel ayant rajouté un zéro (et étant de bonne foi, heureusement). Dans un premier temps, il refuse un chèque de caution que je finis par lui faire accepter de force à coups d'arguments percutants. Au point où j'en étais, j'étais prêt à aller au bureau de Poste le plus proche pour lui fournir la caution en timbres poste. Ne riez pas, j'ai déjà fait le coup à un taxi parisien, un jour, à 6h00 du matin à Roissy, parce que celui-ci voulait absolument être payé en liquide, que je n'avais aucun euro sur moi et qu'il n'y avait aucun distributeur compatible avec l'Amex.

Et le type me cherche un utilitaire Fiat. Le ton monte parce que le contrat — et donc l'assurance — correspond à un utilitaire Mercedes et non Fiat. Dix minutes passent et un autre employé arrive au volant d'un Vito qu'il me laisse en me signalant que le voyant de la réserve de diésel vient de s'allumer et qu'il y avait une pompe un peu plus haut sur l'avenue. Il paraît que chez ce loueur, on rend les véhicules avec autant de carburant qu'il y en avait lors de la remise. J'ai effectivement vu ce genre de pratiques au Moyen-Orient, mais même là-bas, le loueur s'arrange pour qu'il y ait au moins un quart du réservoir lors de la remise du véhicule et que le client ne soit pas contraint d'aller prendre quelques litres de carburant à une pompe du centre de Paris qui facture le litre de diésel à 1,79 € !

Je n'ai pas le choix et je vais mettre quelques litres de carburant dans le réservoir en me promettant que plus jamais je ne remettrai les pieds dans cette enseigne.

Et c'est sans compter avec le reste des désagréments. Le lave-glace ne fonctionnait pas. Pas parce qu'il était en panne, parce que les niveaux n'étaient pas faits. Quant au retour, l'agence n'ayant pas de parking, c'était au client de se débrouiller pour garer un dimanche soir un véhicule utilitaire avenue de la République. Je ne sais pas si vous voyez bien la gageure.

D'habitude, je loue toujours chez Citer. Maintenant, je sais pourquoi.

 

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