Quelle ne fut pas ma surprise d'entendre hier matin sur Inter que la SNCF organisait un « speed dating » pour recruter mille collaborateurs. Le journaliste semblait en extase, pensez-vous, mille chômeurs en moins ! Quelques lignes plus tard, on apprend qu'en fait il s'agit de recruter mille personnes pour remplacer les deux mille trois cents qui partent cette année à la retraite. Le compte n'y est donc pas, mais passons.
Je dois avoir un esprit résolument chagrin, mais une telle annonce aurait plutôt tendance à me désespérer. En tant que chef d'entreprise, je suis obligé, lorsque je cherche à recruter quelqu'un, de prévenir l'ANPE devenue Pôle Emploi, qui rédige pour moi des annonces approximative qu'elle diffuse. Elle les diffuse même tellement bien que je croule sous des piles de CVs que je ne mesure plus en nombre de courriers reçus mais en mètres linéaires. Je lis consciencieusement toutes ces lettres de candidature, résumés d'expériences professionnelles aussi utiles qu'un stage de fleuriste pour trouver un emploi d'administrateur système Unix… L'immense majorité de ces CVs ne correspond ni à mes besoins ni aux termes des annonces et je soupçonne Pôle Emploi d'imposer aux chômeurs d'envoyer un certain nombre de condidatures mêmes s'ils savent par avance qu'elles ne pourront être retenues faute d'adéquation entre les besoins de l'entreprise et le profil du candidat.
La SNCF étant soumise aux mêmes textes que moi, je suis sûr qu'elle a pris la peine d'informer Pôle Emploi en bonne et due forme. Le fait qu'elle prenne la peine d'organiser de telles rencontres en louant une péniche à un jet de pierre du Trocadéro et en recevant quelques milliers de candidats me pose plusieurs problèmes de taille.
Si Pôle Emploi diffuse largement des annonces et que les candidats ne sont pas filtrés en amont, la SNCF se retrouve avec des candidatures complètement loufoques à traiter et, croulant sous le nombre, elle ne peut passer que quelques minutes pour recevoir chaque candidat au risque de passer à côté de la perle rare qui n'aura pas su se faire remarquer en aussi peu de temps. Il est aussi possible que la SNCF ayant une habitude certaine et une pratique soutenue de Pôle Emploi ait refusé de perdre du temps avec cet organisme et ait décidé de diffuser des annonces vagues pour trier elle-même les candidats. En effet, avec ou sans annonce précise, les candidatures en provenance de Pôle Emploi n'ont souvent que de très vagues rapports avec les annonces passées. Quitte à avoir du tout-venant, autant ratisser le plus large possible, on trouvera peut-être un candidat intéressant pour un poste qu'on n'imaginait pas.
Deux problèmes cohabitent. D'un côté, Pôle Emploi semble être incapable de traiter correctement les annonces des employeurs et continue à envoyer à peu près n'importe qui en entretien d'embauche. Ce n'est pas un fait nouveau, c'était déjà le cas lorsque cet organisme s'appelait encore ANPE. D'un autre côté, le fait de ratisser large peut aussi signifier que la SNCF peine à trouver des profils intéressants parmi les 4,5 millions de chômeurs ou assimilés français (statistiques provenant des chiffres du dernier trimestre diffusés par Pôle Emploi).
Dans tous les cas, il faut absolument traiter le problème de fond.
Les Laurel et Hardy du syndicalisme — je veux nommer François Chérèque et Bernard Thibault — l'ont dit : en France, le capital n'est pas taxé et pour sauver le régime des retraites, il convient de le taxer. Pas le régime, le capital. J'ai de plus en plus de mal à entendre ce genre de discours. Tant pis si je me fais traiter d'horrible réactionnaire.
Bizarrement, il s'agit toujours de sauver le régime des retraites par répartition, jamais de sauver les différents régimes ni d'amputer les privilèges de certains régimes qui n'ont plus lieu d'être. Un métier peut être pénible, c'est certain. Mais prétendre que la pénibilité du travail du conducteur de train actuel est la même que celle du chauffeur des machines à traction vapeur est au mieux une contre-vérité, au pire un mensonge instrumentalisé car, voyez-vous, syndicaliste, c'est aussi un métier à risque.
L'intérêt des deux duettistes est de garder leurs postes et d'être réélus confortablement par leurs assemblées respectives. Comme j'ai peine à croire qu'ils soient arrivés à la tête de leurs syndicats en étant mentalement déficients, leurs prises de positions et leurs écrits ne peuvent être que destinés à leurs électeurs. J'en arrive même à me demander s'ils croient effectivement ce qu'ils racontent.
Donc, le capital n'est pas taxé. C'est un peu fort et ce n'est pas ce genre de déclaration qui risque de calmer mon ulcère. Le patron de PME tant fustigé — je ne parle pas des grands patrons qui n'ont jamais mis un centime dans l'entreprise qu'ils dirigent — est le didon de la farce économique française. Non seulement il n'a le droit à rien s'il est contraint d'arrêter son activité car, même s'il paie des cotisations à Pôle Emploi, en tant que mandataire social, il n'a le droit à aucune indemnité en cas de chômage. Vous admettrez sans conteste que c'est un autre véritable scandale. S'il ne peut rien percevoir, pourquoi devrait-il cotiser des sommes démentes ? Mais encore, il joue avec son propre argent. Il joue avec son propre argent car il perd tout son capital investi en cas de cessation d'activité et prend même des risques sur un argent qu'il ne possède pas car au mépris du droit, il doit être caution solidaire de tout emprunt bancaire et cela ne semble émouvoir personne. Au passage, je rappelle que les intérêts bancaires sont le salaire de la banque pour sa prime de risque… Les banquiers semblent juste l'avoir oublié ! Pour fixer les idées, j'ai demandé un emprunt à moyen terme (huit ans) de deux cent mille euros pour mon entreprise car il faut éternellement investir pour rester en vie. Ma banque historique que je ne citerais pas m'a demandé sans rire une caution solidaire du double de la somme prêtée, ce qui inclut plus que le capital initial et ses intérêts. Et l'on ose encore parler de responsabilité limitée. Passons.
Il faut aussi rajouter que le régime de retraite du patron de PME n'est pas intéressant et qu'il n'a pas le droit à la sécurité sociale. Considéré comme travailleur indépendant, il n'a le droit qu'à une mutuelle qui le prend en charge au même tarif que la sécurité sociale. Vous me demanderez donc à juste titre pourquoi je râle encore. C'est très simple, la différence se fait sur la part complémentaire car cette part ne peut être incluse dans un contrat de type foyer fiscal ou conjoint salarié et cela coûte très cher chaque mois.
Il convient aussi de signaler que sa rémunération passe en dernier après tous les salaires et toutes les charges diverses s'il reste encore quelque chose en caisse et que les dividendes sont une poudre aux yeux pour amuser la foule. Pour qu'il y ait des dividendes, il faut avoir réalisé ce qu'on appelle comptablement du bénéfice avant impôt. L'impôt en question est l'impôt sur les sociétés au taux de 33,33 % qui devrait sensiblement augmenter en cas de victoire du parti socialiste aux prochaines élections. C'est tout au moins ce qui est écrit aujourd'hui dans leur programme.
Mais ce n'est pas tout. Sur les dividendes qui n'ont pas encore été touchés — et qui ne le seront peut-être jamais si la société dépose son bilan — se rajoutent les CSG et CRDS d'à peu près 16 %, mises en recouvrement dès leur attribution. En d'autres termes, ces deux contributions sont payées bien avant que les dividendes soient versés si tant est qu'ils le soient un jour. Enfin, lorsque ces dividendes sont effectivement versés, ils sont déclarés par le bénéficiaire au titre de son impôt sur le revenu. Bon an mal an, le rendement du capital investi est amputé d'une bonne moitié et le capital lui-même n'est pas défiscalisé puisque pour prétendre l'être, il faudrait que son dépositaire soit imposable sur la fortune au moment de sa souscription et de sa libération, ce qui n'est que très rarement le cas.
La majorité n'a pas raison, elle est la plus forte. En ce sens, je peux encore pardonner à ces deux syndicalistes puisque c'est ce que leurs adhérents veulent entendre et, qu'au final, il s'agit de sauvegarder leurs deux emplois. Je préférerais pourtant qu'ils se battent contre le vrai scandale qui est la retraite des multipensionnés, mais comme cela ne concerne pas leur base, pour l'immense majorité salariée de la fonction publique, c'est ce qu'il est convenu d'appeler un vœu pieux.
Je ne pardonnerais en revanche jamais au journaliste économique qui les a interrogés car il aurait dû les couper pour rétablir quelque vérité.
Je ne sais pas si vous le savez, j'ai la chance d'habiter un appartement du Marais historique, juste entre le boulevard du Temple et le boulevard Voltaire, deux parcours traditionnels et festifs des manifestations parisiennes. En ce moment, entre la réforme des retraites et les manifestations pour des raisons plus ou moins obscures parce qu'il fait beau et que c'est toujours un moyen d'aller faire un tour dans la capitale d'autant que les soldes d'été ont commencé, je suis un gros gâté.
L'une des dernières manifestations était une marche lente contre la délocalisation de je ne sais trop quelle entreprise. J'ai simplement compris que les salariés se battaient contre sa délocalisation mais la sonorisation de l'événement était tellement mauvaise que je n'ai jamais vraiment entendu clairement le nom de l'entreprise.
Je les ai observés attentivement depuis ma fenêtre ouverte, je n'avais d'ailleurs que ça à faire. Travailler avec les fenêtres fermées était impossible en raison la chaleur de l'après-midi et travailler avec les fenêtres ouvertes était illusoire au vu du bruit des manifestants. Cela m'a donc donné deux heures pour réfléchir et méditer sur les délocalisations et leurs conséquences en termes d'avantages et d'inconvénients.
Lorsque je suis arrivé à Paris, j'habitais au 65 de la rue Saint-Martin dans le quatrième arrondissement, juste en face de Saint-Merry et à un jet de pierre de l'hôtel de ville. Il y a vingt ans, le seul supermarché dans ce quartier de Paris était au sous-sol de la Samaritaine. Il existait bien deux ou trois Félix Potain et quelques épiciers arabes, mais leurs prix n'étaient pas dans mes possibilités. À la période de Noël, je passais donc régulièrement devant le magasin 2 de la Samaritaine dont le rez-de-chaussée était un immense magasin de jouets avec des vitrines animées qui faisaient la joie des plus petits et feraient aujourd'hui pâlir d'envie celles du Printemps du boulevard Hausmann.
Il y avait des jouets pour toutes les bourses, allant de la peluche de base fabriquée en Chine aux jouets en bois en provenance directe du Jura. Bizarrement, les jouets qui semblaient se vendre le mieux étaient ceux qui n'étaient pas chers et qui étaient fabriquées dans le lointain orient par des petites mains pas bien payées.
Je ne suis pas en train de jeter la première pierre à tous ceux qui achètent ce genre d'objets. Je constate simplement que la population en pleine manifestation sous mes fenêtres ressemble étrangement à celle qui achetait il y a vingt ans des jouets au moins cher pour ses enfants. Cette constatation étant faite, il ne me reste qu'un pas à franchir, que je franchis d'ailleurs allègrement, pour trouver qu'il est aberrant de manifester contre les délocalisation d'un côté parce qu'on risque de perdre son emploi alors même qu'on n'a pas pris la peine de manifester contre les fermetures d'usines de jouets dans le Jura. Il n'était pas même besoin de manifester, il suffisait d'acheter les productions de ces usines au lieu des jouets fabriquées en extrême orient.
Le comportement de ces manifestants est donc au mieux de l'irresponsabilité, au pire de l'égoïsme pur et simple puisqu'ils ne sont préoccupés par les délocalisations qu'à partir du moment où celles-ci les touchent dans leur chair. Tant qu'elle permet de leur faire économiser de l'argent au détriment d'autres travailleurs (français ou étrangers), c'est un bien, mais lorsqu'elle s'attaque dans la même logique à leurs propres emplois, elle devient un mal absolu qu'il faut à tout prix combattre.
Arrêtez-moi si je me trompe. N'y aurait-il pas comme un parfum de contradiction ?
J'ai la chance d'administrer moi-même mon serveur de courrier électronique. Malgré un système anti-pourriel assez perfectionné (sendmail, enregistrements SPFv1, milter-greylist pondéré par smapassassin et quelques listes bien senties , clamav-milter et spamass-milter), je reçois de plus en plus de publicités diverses et variées. Il faut dire que les réseaux de l'immense majorité des fournisseurs d'accès internet filtrant le port 25, les réseaux de zombies envoient maintenant directement leurs vomissures aux serveurs de courriers officiels des fournisseurs d'accès, ce qui rend le filtrage de plus en plus coûteux.
Parmis ces messages non sollicités, j'ai des propositions pour des pilules bleues confectionnés en Chine à base de sciure de bois, d'amidon et de colorant censées m'apporter la plus grande félicité dans ma relation de couple, des offres pour investir au Maroc dans des résidences défiscalisées et préparer ma retraite et surtout des publicités pour des librairies et des maisons d'édition catholiques. J'ai beau me désabonner de toutes ces listes, ça revient aussi sûrement que la vérole sur le bas clergé.
J'ai bien essayé les représailles avec un petit script envoyant toutes les dix secondes une demande de désabonnement à l'adresse du spammeur identifié comme telle jusqu'à ce qu'elle déborde. J'ai même essayé une méthode plus radicale consistant à envoyer un courrier électronique à cette espèce de maison d'édition traditionaliste avec en pièce jointe un tract défendant l'avortement. À sa suite, j'ai été tranquille pendant quelques mois. J'ai été tranquille pendant quelques mois jusqu'à hier.
Donc hier, je reçois un courrier électronique me ventant par le menu les dernières nouveautés qu'un homme averti doit avoir dans sa bibliothèque quitte à ne jamais les avoir lues. Il s'agit toujours des mêmes rengaines : la vraie vie de Sainte Jeanne d'Arc, l'histoire réelle des chouans de Vendée, le génocide des bons chrétiens durant la révolution française, l'histoire des apparitions de la Salette ou de Lourdes, la vertu de la pratique de la foi, la vie intra-utérine et j'en passe.
Déjà, cela tombe assez mal, je ne mets jamais — disons rarement — les pieds dans une librairie. Non que je n'aime pas lire, mais j'ai le souvenir des libraires de mon enfance qui m'avaient fait aimer les livres parce qu'ils les avaient lus et qu'ils savaient en parler. Le libraire n'est plus aujourd'hui qu'un commerçant qui n'a la plupart du temps aucune idée de ce qu'il vend. Lorsque j'achète un livre, je passe ainsi directement à la FNAC car, quitte à avoir un vendeur d'une inculture ou d'une incompétence crasse, il y a au moins un choix d'ouvrages plus important que dans la boutique du coin hébergeant un libraire grincheux.
Ce qui tombe encore plus mal, c'est ma connaissance du milieu traditionaliste que je pratique malheureusement trop souvent à mon goût. Sa marotte est le grand complot contre la France éternelle, fille aînée de l'église, par une horde de barbares hérétiques voire maçonniques parmi lesquels figurent au premier plan l'immigré en général et l'anglais brûlant Jeanne d'Arc en particulier. Le tableau sera complet en y rajoutant la tendance royaliste à poil dur, légitimiste ou orléaniste et l'école républicaine apprenant tout un tas de contre-vérités anticléricales.
Tout ce beau petit monde tourne en vase clos dans un milieu culturel restreint, réactionnaire et révisionniste. Expliquer à un traditionaliste souvent plus borné que la place Saint-Pierre à Rome que le génocide des chouans de Vendée n'a rien à voir avec celui des tziganes ou des juifs est aussi vain que d'essayer de souffler dans une contrebasse pour en faire sortir de la musique. Tenter de lui expliquer que le problème français n'est ni l'Islam ni le Judaïsme mais les intégrismes de tous bords est une gageure. Leurs revues de prédilection sont des tissus de bêtises incommensurables (voir par exemple la Nef) et je ne parle pas de leurs autres publications tenues pour vérité absolue. Le problème, c'est qu'armés de leur foi et de leur prétendu bon droit, ils essaient de faire rentrer tout le monde dans le rang de gré ou de force comme ce qu'ils ont fait le 27 février 1977 à Saint-Nicolas-du-Chardonnet à Paris. Le souci pour avoir discuté avec des prêtres traditionalistes, c'est la profondeur de leur réflexion et leur absence totale de culture tant historique que générale. L'obscurantisme le plus échevelé revient en force sur ce terreau réactionnaire.
Certains jours, j'ai vraiment honte d'être catholique.
Je ne sais pas comment vous payez vos factures de téléphone. Pour une raison qui n'appartient qu'à moi, je conserve précieusement une ligne analogique de France Telecom avec un bon vieux téléphone S63 acheté aux puces et portant la mention « propriété inaliénable des PTT ». Pour les moins de vingt ans, un téléphone S63 n'est pas un quelconque objet fabriqué par Siemens, c'est le bon vieux téléphone à cadran, celui qui ne tombe pas en panne, qu'il suffit de graisser à la graisse de silicone une fois de temps en temps et qui permet d'appeler les pompiers même en cas d'incendie lorsque les plombs ont sauté. Je pense que mon beau-père aurait apprécié un tel objet. En d'autres termes, cela ressemble à ça :
Ne soyez pas tristes de ne pas savoir ce qu'est un Socotel S63, la dernière fois que j'ai appelé le 1014 depuis une sombre ferme corrézienne, la fille du centre d'appel ne le savait pas non plus, ce qui est tout de même un peu plus problématique. Je ne peux attendre plus de vous que du centre d'appel de France Telecom…
Donc, disais-je, je reçois très régulièrement des factures émanant directement de France Telecom, factures que je règle par chèque tout aussi régulièrement. Il y a quelques années, le délai de paiement était de trois semaines. Progressivement, il est passé à quinze jours, puis récemment à dix jours. Aujourd'hui, ce délai reste encore de dix jours, mais négligemment, les factures de France Telecom mettent de plus en plus de temps à arriver. Je subodore que la Poste, non contente d'avoir été séparée de France Telecom après la scission des PTT, sabote l'acheminement des courriers de France Telecom. Peut-être ces factures moisissent-elles dans un bureau chez France Telecom avant d'être remises à la Poste. Il faudrait que je regarde le cachet de la Poste faisant foi avant d'accuser les services postaux. Dans un cas comme dans l'autre, il ne reste plus que deux à trois jours pour régler ces factures.
La solution ? Opter pour le prélèvement automatique. J'ai à peine l'impression que l'on cherche à me forcer la main. Bientôt, il faudra payer les factures avant même d'avoir reçu les avis et personne ne semblera alors s'en émouvoir. Le simple fait d'être absent une semaine de son domicile peut avoir comme conséquence la restriction de sa ligne téléphonique pour non paiement de facture car le client devait savoir qu'il était censé régler quelque chose à telle date.
Le législateur a certainement des tas de choses plus importantes à faire que de légiférer une bonne fois pour toute sur les délais de paiement absurdes de plus en plus imposés par les opérateurs de télécommunications. Comme le timbre poste possède en France une valeur fiduciaire, il est juridiquement apte à régler une dette. Pour protester à mon niveau, je risque dans un avenir pas si lointain de réconcilier la Poste et France Telecom en réglant en temps et en heure la facture de l'un avec les timbres de l'autre ! Qu'ils me refusent seulement ce règlement…
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