Changement de sphères

02.11.19 | par Le Grincheux | Catégories: Haines ordinaires

J'ai failli intituler très prosaïquement ce papier J'ai les boules.

Il y a un peu plus de deux ans, j'ai fait changer un train de pneus sur la Xantia de mon épouse. Naïvement, pour cela, je suis allé chez le garagiste Citroën du bourg d'à-côté histoire de le tester. J'étais en effet fâché avec son prédécesseur puisqu'il s'était fait de la publicité sur mon dos en exposant ma DS sans jamais n'avoir réussi à changer un roulement de bras de suspension en neuf mois. Ce garagiste ayant une affaire qui périclitait avait décidé de vendre son affaire. Comme le garage Renault chez qui je faisais entretenir mes véhicules était bien plus loin, c'était une bonne occasion de tester le nouveau venu.

Et je l'ai testé. Une facture, une seule, et son incompétence. Il fallait changer les sphères avant, de mémoire, ainsi que prendre les pneus du train arrière, les monter à l'avant et installer un nouveau train de pneus à l'arrière. Je lui naturellement indiqué ce qu'il convenait de faire.

J'ai commencé par tiquer lorsque le garagiste en question m'a assuré qu'il fallait toujours changer toutes les sphères en même temps, en l'occurrence les cinq sur ce véhicule. J'ai eu une GSA, une BX, une DS23ie, une XM et mon épouse une Xantia et jamais je n'avais encore entendu cela. Que l'on change les sphères par train, c'est logique. Mais il faudra me justifier le fait qu'il faille toutes les changer en même temps. Cerise sur le gâteau, pas de sphère disponible chez Citroën, seulement chez l'un de ses fournisseurs qui les a vendues à prix d'or.

Comme ce gougnafier a refusé de mettre les pneus neufs à l'arrière, au bout de quatre pertes de contrôle du véhicule au milieu de la circulation, nous avons fini un tête-à-queue dans une pile de pont. Tôlerie à faire, voiture immobilisée plus d'un an entre expertises, contre-expertises auxquelles ce charmant garagiste a toujours refusé de se présenter. Diagnostic : les pertes de contrôle sont vraisemblablement dues au montage non conforme des pneumatiques, mais on ne vous l'écrira pas parce que ce n'est pas sûr à 100%, vous avez très bien pu commettre une erreur de conduite (sic).

Entre temps, j'apprends que ce garagiste n'en est vraiment pas à son coup d'essai et que Citroën a entamé une action pour qu'il perde l'agrément d'agent Citroën. C'est d'ailleurs chose faite aujourd'hui où ce charmant monsieur est garagiste indépendant.

Il y a quelques jours, la suspension de ce véhicule est devenue subitement dure à l'avant droit. C'est symptomatique de l'implosion d'une sphère de suspension. Je teste, effectivement, c'est dur. Les sphères vendues comme neuves étaient d'une marque que je ne citerais pas et qui produit des sphères juste regonflées et vaguement reconditionnées. Ces sphères ont fait 5000 km en à peine un an puisqu'elles ont été fabriquées en juin 2017, posées en août de la même année et que ce véhicule a passé plus d'un an en étant immobilisé.

J'ai donc commandé des sphères avant pour Xantia non hydractive, de marque IFHS, chez Citroservices. Pourquoi IFHS ? Parce que ce sont des sphères neuves et non reconditionnées et, qu'après les sphères d'origine Citroën, ce sont les plus fiables.

Ce matin, j'attaque la mécanique. Changer des sphères à l'avant, c'est normalement une histoire de cinq minutes par sphère. À l'arrière, c'est plus compliqué, il faut débloquer la sphère sous pression pour ne pas vriller le vérin et il faut au moins des chandelles ou des rampes, mais à l'avant, c'est assez trivial.

Je mets donc la voiture en position basse et je dépressurise le circuit (en dévissant d'un quart de tour, pas plus, avec une clef de douze, la vis sur le conjoncteur-disjoncteur). Pas de fuite de liquide, je sors la clef à sangle et je constate que les sphères sont rayées, signe qu'elles ont été montées avec un outil. Or une sphère se monte à la main. Toujours.

J'installe la clef à sangle, j'essaye de dévisser la sphère côté conducteur. Pas moyen, je m'échine dessus durant quelques dizaines de minutes sans succès. Côté passager, même constat. Je me refuse de faire comme certains, utiliser un chalumeau pour dilater le pas de vis car le dôme de suspension est en élastomère. Une seule solution, acheter une clef à chaîne, et pas une clef de jeune jouvencelle.

À la coopérative agricole, rupture de stock de clef à chaîne. Reste le bricocasto du coin. Je m'y rends. Au rayon automobile, je trouve une clef à chaîne à 3,99 €. Un peu légère. Mais en discutant avec le patron de l'enseigne, celui-ci m'emmène au rayon carrelage où se trouve une clef de compétition avec un manche de plus de 30 cm. Prix en conséquence puisqu'elle me fut vendue 29,62 €.

De retour chez moi, j'essaye de passer la chaîne autour des sphères. Ça passe tout juste parce qu'officiellement, c'est une clef à sangle qui est recommandée pour ces opérations. Rien à faire, aucune des deux sphères ne bouge d'un poil. Pris d'un doute, je vérifie tout de même le sens du filetage, on ne sait jamais. Sur le U23, j'ai bien des écrous avec pas inversé. Rien à dire, je tournais bien dans le bon sens.

Refusant encore de sortir le chalumeau, je cherche une massette et une planche de bois martyr. Avec ces accessoires, j'arrive enfin à décoller les deux sphères.

Si vous avez bien suivi, le circuit hydraulique était à la pression atmosphérique. Il ne devait donc rien couler du pas de vis en retirant les sphères. J'ai eu droit à un geyser de LHM saturé d'azote sur des deux sphères. La sphère côté conducteur, moins sollicitée, avait une membrane percée mais il restait encore un peu d'azote. Côté passager, la sphère était pleine de LHM, membrane en lambeaux. Mais plus intéressant encore, sur le pas de vis, je ne trouve aucune trace d'oxydation pouvant expliquer leurs blocages, mais des traces suspectes de Loctite. Je nettoie les deux pas de vis des traces de ce produit je change les deux joints et je revisse les nouvelles sphères à la main.

Nous avons donc un agent Citroën qui a remplacé des sphères par des sphères reconditionnées d'une qualité douteuse tout en les faisant payer le prix des sphères d'origine Citroën — les reconditionnées portent les frappes à froid de la marque puisque l'entreprise en question ne reconditionne que des sphères d'origine Citroën — et qui ne sait pas que les sphères se montent à la main et surtout sans ces merdouilles de type Loctite.

Et naturellement, encore une fois, aucun moyen de prouver l'arnaque.

 

Le cas Vincent Lambert

12.07.19 | par Le Grincheux | Catégories: Je hais les tradis, Je hais les politiciens

Je ne voulais pas réagir à chaud. Vincent Lambert étant officiellement décédé, je peux maintenant écrire ce que je pense de cette regrettable affaire.

Force est pourtant de constater que l'état français a réussi à faire ce à quoi s'acharnait depuis des années une partie de sa famille. Il a réussi à tuer Vincent Lambert. À titre personnel, j'aurais souhaité que le ministre des solidarités et de la santé reste neutre et j'avoue que je ne me suis pas remis du fait qu'elle se soit pourvu en cassation. Faut-il rappeler qu'Emmanuel Macron, quelque temps avant cela, avait déclaré qu'il ne voulait surtout pas s'en mêler ? Visiblement, la parole du président de la république n'engage pas ses ministres. Vous allez me répondre que le chef de la troupe ministérielle n'est pas le président de la république mais le premier ministre, c'était vrai sous la Ve république, mais depuis le quinquennat, nous sommes dans une VIe république qui ne dit pas son nom puisque ce bidouillage chiraquien a sensiblement déplacé le centre des pouvoirs.

Cette affaire est une tartufferie comme nous n'en subissons que rarement. Et heureusement. Vous allez me dire que Vincent Lambert aurait dû écrire ses directives anticipées, qu'en tant qu'infirmier, il était bien placé pour savoir qu'il en avait les possibilités. Certes.

Mais en tant qu'infirmier, il était sûrement aussi en état de comprendre ce que cela signifiait. Contrairement à ce qui est clamé haut et fort, l'état refuse le droit de mourir dans la dignité en refusant l'euthanasie contrairement à une grande partie de nos voisins. Ce n'est même pas une histoire de religion puisque des pays catholiques comme l'Espagne sont vraiment en avance sur ce point. Et c'est pour cela qu'en France, malgré les risques encourus, il y a entre 3000 et 4000 euthanasies illégales par an.

Le problème est que la mort dans la dignité est, du point de vue de la loi française, quelque chose qui se pense du point de vue du médecin et non du point de vue du patient. La loi parle de dignité, mais il n'en est rien. Il ne s'agit que d'un mot, d'un concept totalement dénué de sens. Elle refuse au patient le choix de sa mort et ne propose qu'une sédation profonde et continue avec l'arrêt de l'hydratation et de la nourriture. Or les soins palliatifs, justement, sont tout sauf l'arrêt des soins. Le patient français a donc le choix entre souffrir (déraisonnablement) ou mourir dignement de soif (sédaté), donc entre la peste et le choléra. Et l'état a l'outrecuidance de demander aux gens de choisir, allant jusqu'à reprocher aux français comme l'a fait récemment le ministre en charge des affaires sociales le fait que les français ne rédigeaient pas leurs fameuses directives anticipées. Pourquoi sont-ils si peu nombreux à le faire ? Peut-être parce que la question posée n'est pas de savoir si un patient refuse ou non l'acharnement thérapeutique déraisonné, mais si on accepte de mourir de faim ou de soif ? Cela renverse un peu les perspectives.

Pour le médecin, l'honneur est sauf. Jamais il n'aura directement tué son patient. Il l'aura juste laissé mourir de soif, une agonie de plusieurs jours. Quelqu'un qui meurt de soif, même sédaté, ce n'est franchement pas beau à voir. L'image laissée aux proches est déplorable, qu'il s'agisse de l'image du patient ou de celui du corps médical qui n'en sort pas grandi et qui a, in fine, droit de vie et de mort sur un patient au travers de concertations entre médecins.

Le patient est sédaté profondément et irréversiblement. Preuve s'il en est que le médecin, au moins dans le cas de Vincent Lambert, n'avait aucune preuve de l'état réel de son patient. Si était dans un état irréversible et végétatif, pourquoi donc le sédater ?

La république ne sort pas grandie de cette affaire car elle s'immisce une fois de plus dans un domaine privé. Mais le corps médical n'en sort pas grandi non plus puisque ses membres, sous prétexte d'avoir un jour ânonné le serment d'Hippocrate, se permettent de laisser mourir un patient faute de soins (l'hydratation est un soin) sous prétexte de ne pas vouloir provoquer sa mort par un acte volontaire. Pourtant, l'arrêt de l'hydratation est un acte volontaire.

Que l'on me comprenne bien. Je ne suis pas en train de prendre position sur le cas Vincent Lambert et je m'en garderai bien puisque nous ne savons strictement rien des affaires familiales. Pourquoi la moitié de la famille voulait-elle le faire mourir, pourquoi l'autre moitié voulait-elle le maintenir en vie ? Il y a peut-être des raisons obscures ou sordides que je ne connais pas. Je prends aujourd'hui position sur l'hypocrisie de la loi française sur ce sujet, hypocrisie qui nous concerne tous.

 

Brexit et conséquences

01.06.19 | par Le Grincheux | Catégories: Je hais les politiciens

Je suis effaré d'entendre les commentaires sur les résultats des élections européennes, qu'il s'agisse des résultats en général ou de ceux de la Grande-Bretagne en particulier. Mettre dans un même sac les nationalistes (polonais, hongrois…), les nationaux-socialistes (le Rassemblement National bien de chez nous) et les diverses extrêmes droites en chouinant que tous ces partis n'arriveront pas à former un groupe est pour le moins étrange lorsqu'on se targue à la fois d'avoir une carte de presse et d'être un analyste politique.

En particulier, les journalistes de tous bords nous disent pour la Grande-Bretagne que le parti du brexit du cuistre Nigel Farage est sorti grand gagnant avec 35% des suffrages exprimés. Certes, mais 35% des 37% du corps électoral qui est allé voté, soit, à la louche, 10% du corps électoral. Pas de quoi pavoiser d'autant que les listes partisanes du remain mises bout à bout totalisent plus d'électeurs mais en ordre dispersé. Ce résultat n'indique qu'une seule chose, que les britanniques en ont assez de cette incertitude qui s'éternise d'autant plus que certains s'aperçoivent qu'ils ont été roulés dans la farine, que le Commonwealth n'est pas l'ancien empire britannique et qu'il y aura des lendemains qui déchanteront certainement, le seul avantage de Londres étant sa place financière, place financière dont la primauté risque d'être remise en cause par ce brexit. En effet, le départ annoncé — parce que rien n'est fait, et même si la Grande-Bretagne sort de l'Union, je suis convaincu qu'elle reviendra en pleurnichant dans quelques années — risque même d'être le catalyseur qui manquait à l'Union pour continuer son intégration. Les pays européens sont des petits pays et, sans l'Union Européenne, sont condamnés à disparaître des cartes géopolitiques.

Mais revenons aux conséquences du brexit à court terme.

Vous savez ou vous ne savez pas, je conçois des équipements électroniques. J'utilise pour mon malheur des galvanomètres d'Anders Meters, une entreprise anglaise. Pourquoi ? Cette entreprise avait un catalogue complet et ses appareils de mesure coûtaient trois fois moins cher que ceux de ses concurrents asiatiques pour une qualité identique.

En électronique, lorsqu'un composant arrive en fin de vie et va être retiré des catalogues, le fabricant indique dans l'ordre avant d'arrêter la fabrication :

  • ne pas utiliser pour une nouvelle conception;
  • obsolète;
  • fin de vie.

Le processus dure plusieurs années. Avec le brexit, tout s'est accéléré. J'ai commandé il y a quatre mois des galvanomètres et aucune mention d'aucune sorte ne permettait d'imaginer que toute la production des appareils à aiguille s'arrêterait brutalement sans préavis. Or, cette semaine, j'ai voulu en commander à nouveau. Je n'en ai trouvé nulle part, ni chez le fabricant qui indiquait la fin de la production, ni chez les cataloguistes. Conclusion : Anders Meters en vendait assez puisqu'il n'y a plus en stock nulle part aucun de ses galvanomètres. Heureusement qu'il ne me reste plus de faces avant, j'aurais pu m'en servir comme presse-papiers !

Problème : il n'existe pas de produit comparable. S'il existe bien un fabricant asiatique, la dimension des galvanomètres n'est pas identique, ils sont beaucoup plus chers et difficiles à trouver à moins de commander un plateau de cent unités. D'autres galvanomètres existent, vendues par des boutiques spécialisées, mais je n'ai pas réussi à identifier le fabricant. Ils conviendraient sans doute pour des prototypes ou des bricolages, pas pour des appareils de série puisque l'approvisionnement n'est pas garanti.

J'ai donc décidé de concevoir mes propres systèmes de mesure, systèmes numériques parce que je ne suis pas équipé pour fabriquer des galvanomètres à aiguille. Il fallait donc dans un premier temps transformer les faces avant de mes équipements. Dans un second temps, il me fallait remplacer les cartes de mise en forme des signaux pour galvanomètres analogiques par une carte numérique. Et là, je me suis aperçu que ce n'était pas évident du tout. S'il y a encore dix ans il existait un circuit trivial, un simplement comparateur logarithmique, permettant de câbler simplement un vu-mètre, ce circuit n'est plus produit et il convient soit d'utiliser un microprocesseur (!) soit de câbler à l'ancienne un comparateur logarithmique à base de comparateurs classiques et de réseaux de résistances. Un travail de fou lorsqu'on veut une précision de 1 à 2%.

Ce petit exemple m'incite à croire que la panique est encore devant les britanniques qui restructurent violemment leurs entreprises pour essayer de ne plus produire que des équipements à très forte valeur ajoutée. La question est de savoir ce que feront les entreprises incapables de suivre ce chemin. Toutes celles qui seront en concurrence frontale avec les entreprises du reste du monde — en particulier avec les entreprises asiatiques — risquent de le payer très cher, surtout s'il n'y a aucun accord de sortie avec l'Union.

Mais les britanniques n'arrivent pas à se mettre d'accord, personne ne sachant réellement quoi faire Ainsi, si la Grande-Bretagne sort de l'Union, ce sera vraisemblablement sans accord. Il s'agit là du pire scénario, non pour l'Union, mais pour la Grande-Bretagne qui a bien plus besoin de l'Union que l'Union de la Grande-Bretagne.

Ceci devrait servir de leçon à tous les gouvernements européens, surtout ceux qui utilisent l'Union Européenne comme un bouc émissaire à peu de frais, utilisant l'Union pour faire passer les points de politiques nationales qu'ils refusent d'assumer et oubliant que la commission n'est qu'un organe aux ordres des conseils où les décisions sont prises, pour la plupart, à l'unanimité.

 

Citroën me prendrait-il pour une buse ?

23.05.19 | par Le Grincheux | Catégories: Mauvaise humeur

Hier matin, à l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, je devais partir pour défendre un dossier devant un tribunal de grande instance à une heure de route de mon logis. J'entre donc dans ma voiture, une Citroën XM et la démarre. Aucun problème, mais je dois dire que ce véhicule possède un système d'anti-démarrage codé dont le clavier est caché par un petit volet derrière le levier de boîte de vitesses. Et c'est là qu'est l'os, hélas.

Au moment de fermer ce volet — il est désagréable de changer les vitesses volet ouvert puisque ce volet reste en position ouverte et tape dans la main —, je me rend compte qu'il ne revient pas en position normale, restant anormalement enfoncé. J'essaie de l'ouvrir à nouveau, rien, il reste désespérément en position fermée. Le moteur tournait, mais comment redémarrer le moteur après mon audience ? Je tente durant quelques instants d'ouvrir ce fichu boîtier sans succès. Pas le temps d'investiguer, je coupe le moteur et vais prendre mon antique 2CV. Elle est rustique, agricole, mais il n'y a ni joint de culasse, ni électronique, ni climatisation, ni pot catalytique, ni ABS, ni ESP, ni système d'anti-démarrage codé. Un châssis, un moteur, un volant, bref, pas d'emmerde et on peut toujours compter sur elle.

Dans l'après-midi, après avoir réussi à démonter par le dessous le système de fermeture défectueux, je téléphone à la concession Citroën du coin pour avoir le prix de la pièce détachée. On m'annonce plus de 200 € HT et hors main d'œuvre parce qu'il faut changer tout le système, y compris le clavier. Je tique un peu, d'autant que la pièce cassée se démonte, et commence donc à parcourir les forums de discussion traitant de Citroën XM.

Et surprise, j'apprends que le clic de fermeture est une pièce disponible chez un fabricant de poubelles bien connu !

Citroën me prendrait-il pour une buse ?

Fig. 1 : fermeture fautive, pièce à conviction

Cette pièce, vendue pour la modique somme de 3,50€ TTC par le service après-vente du fabricant de poubelle, et sans doute fabriquée par ce même industriel, se transforme donc par la magie de PSA en pièce hors de prix. Cela me rappelle furieusement « la vache à mille francs » :

Membre de la Ligue Hydraulique Militante, je n'ai que des Pitroën du père Citron (sic les chansonniers des années 1920), 2CV, DS23ie, Type 23-50, XM, mon épouse roule en Xantia. Je regrette toujours la GSA et la BX, et si je m'écoutais, il y aurait une Traction, une SM voire un Type N (Belphégor). Mais je ne suis pas franchement sûr d'acheter un jour un nouveau véhicule fabriqué par PSA vue la façon qu'ils ont de prendre les gens pour des idiots.

Je passe sous silence le service déplorable des garagistes de la marque. La dernière fois que j'ai laissé la Xantia de mon épouse à un garage Citroën, nous avons failli nous tuer à quatre reprises et cela nous a coûté plus de 3000€ HT de remise en état du véhicule parce que ce garagiste n'a pas voulu mettre un train de pneus neufs à l'arrière. Il paraîtrait que c'est interdit par la loi. Résultat des courses, véhicule incontrôlable même sur route sèche à 50 km/h, nous avons fait quatre tête-à-queue dont le dernier s'est mal terminé.

 

Il l'a dit !

04.01.19 | par Le Grincheux | Catégories: Je hais les politiciens

Vous souvenez-vous d'Yves Cochet ? Yves Cochet, c'est un écologiste pur et dur, et comme tout écologiste, il est un peu dogmatique pour ne pas dire complètement idiot. Je pèse mes mots, l'écologie ne peut être disjointe de la gestion générale de la société, donc de la politique. En faisant de l'écologie la mère de toutes les batailles, on aboutit forcément à une catastrophe.

Mais ce cuistre qui a failli tomber dans le juste oubli d'où il n'aurait jamais dû revenir a trouvé le moyen de formuler, si j'ose dire, une saillie que je vous livre.

 

 

 pet de l'esprit 100% écologique
Fig. 1

Ce pet de l'esprit garanti sans méthane, instillé dans l'Obs, ou matière grise est purement scandaleux. Non seulement ce type est le chantre de la décroissance — ce en quoi il faudrait déjà lui expliquer que la croissance n'est pas forcément matérielle —, mais sous prétexte que nous avons pris de l'avance technologiquement, nous devrions nous effacer au profit de ceux qui n'ont pas suivi le même développement. Pire, nous devrions nous effacer au profit de migrants qui arrivent chez nous pour tout un tas de raisons plus ou moins avouables.

Il s'agit de la première étape. Quelles seront les étapes suivantes ? La stérilisation forcée pour tous les européens de souche pour qu'il y ait encore plus de place pour les migrants ? Le Lebensborn pour les migrants ? Le suicide collectif ? Une solution finale pour débarrasser le vieux continent de ses habitants historiques ?

Depuis longtemps, on sait que l'écologisme est un fascisme. Aujourd'hui, l'écologisme a fait un grand pas puisqu'il devient un nazisme décomplexé. C'est effrayant et personne ne semble vraiment relever ce qui transparaît de ce discours.

 

 

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