Je ne vous parlerai pas du fameux passeport sanitaire qui n'a de sanitaire que le nom même s'il y aurait beaucoup, trop à dire sur le sujet et que nous pourrions y consacrer plusieurs thèses d'état. L'application de ce funeste papelard montre assez bien comment la majorité d'une population peut s'accommoder de procédures ineptes dans l'espoir vain et régulièrement douché de continuer sa petite vie. Rétrospectivement, cela illustre assez bien ce qu'il a pu se passer sous l'occupation. Les résistants étaient minoritaires, la majorité de la population, si elle n'était pas ouvertement collaborationniste, se tenait dans un entre-deux confortable que j'appellerais une collaboration molle. Mais cette collaboration molle et rampante était certainement aussi efficace pour l'occupant que la collaboration pure et dure choisie par certains.
Non, je vais vous parler de la démocratie qui est morte le jour où nous sommes entrés dans la république des juges. Je vous parle ce de problème aujourd'hui parce que les fonctionnaires attachés au service de la justice ont une fois de plus le culot de manifester parce qu'ils ne sont pas contents de leur sort.
Vous le savez, je me bats contre la sécurité sociale parce que j'ai été par deux fois déclaré décédé et que je suis le défunt qui a sans doute payé le plus de cotisations sociales au cours de sa mort. Plus de 200 000 € pour fixer les idées. Cela vaut le coût de se battre. Je me bats d'ailleurs depuis 2014, en pure perte, et c'est justement parce que je connais très bien la justice, que notre belle justice est indigne d'être celle d'une république bananière, que je considère que la démocratie est morte.
Pourquoi ?
Parce que nous avons des magistrats qui ne sont pas là pour être au service de la justice, encore moins du justiciable. Nous avons des magistrats qui ne sont là que pour être des redresseurs de torts qu'ils se figurent, non pour appliquer la loi qu'ils ne connaissent pas — ou qu'ils violent ouvertement, nous y reviendront —, non pour l'interpréter, mais pour l'édicter en n'ayant de compte à rendre à personne sauf, de temps en temps, à ses pairs. Lorsque vous n'êtes pas contents, qu'un ou des magistrats se moquent ouvertement de vous en violant leurs serments et la moitié de codes de procédures, vous n'avez qu'une issue, porter l'affaire devant un autre magistrat où vous devez la plupart du temps vous constituer. Il faut donc espérer que vous tomberez sur un magistrat un peu plus intègre et que vous trouverez un avocat courageux pour le faire.
Depuis vingt ans que j'use mes fonds de pantalon sur les bancs des prétoires, j'ai croisé des magistrats honnêtes. Comme les poissons volants, ils ne constituent pas la majorité du genre et sont généralement honoraires, c'est-à-dire en fin de carrière. Tous les autres sont des carriéristes aux ordres, qu'ils soient aux ordres explicites de leur hiérarchie ou qu'ils se rangent à des ordres implicites pour ne surtout pas finir dans un placard. L'indépendance de la justice est une chimère et la moindre des choses que l'on puisse dire est qu'elle est tout sauf aveugle. En tout cas si la justice est aveugle, les magistrats, eux, ont du flair. Je vais l'illustrer avec quelques exemples.
2004. J'ai été condamné pour non paiement de salaires à une personne n'ayant jamais travaillé pour moi. C'était dans le cadre de la reprise d'une entreprise à la barre du tribunal, le salarié en question étant un salarié protégé payé normalement par le liquidateur judiciaire. Ce salarié avait demandé son licenciement et m'avait traîné devant les prud'hommes avant que je jouisse de l'entreprise en question. Condamnation exécutoire, personne insolvable, j'ai payé (mais jamais les cotisations sociales, il y a prescription et il ne faut pas me prendre totalement pour un imbécile). Le magistrat ne voulait pas se fâcher avec un mandataire judiciaire qu'il croisait tous les jours. Ça valait bien les 15 000 € qu'il m'a condamné à payer.
2006. Demandeur dans une affaire où un client refusait de me payer une prestation effectuée en ayant cassé du matériel. Le TGI de Nanterre me convoque à la première audience puis envoie toutes les convocations ultérieures à une adresse inconnue ne figurant même pas au dossier. Je suis marqué comparant sur les minutes du procès. Condamnation en première instance et en dernier ressort avec moult dommages et intérêts à un architecte de Courbevoie. Pour la bienséance, j'ai formé un pourvoi en cassation. Rejeté avant d'être examiné parce que, vous comprenez, un magistrat est assermenté ergo ne peut produire de faux en écriture alors même qu'un dépôt de plainte suivi d'une enquête pénale a prouvé que je ne pouvais pas être présent à l'audience contrairement à ce que le magistrat siégeant a déclaré. Bilan : 15 000 € de frais et de condamnation et un magistrat qui en sort blanchi malgré l'action pénale. Je ne savais pas que la décohérence quantique s'appliquait aux individus de plus de 1,80 m.
2006. Je reçois enfin le titre d'une propriété achetée en 2002 et vendue deux fois le même jour par un notaire véreux. Il m'a fallu aller jusque devant la cour de cassation, aucun magistrat ne voulant franchement taper sur les doigts du notaire en question qui a simplement été prié de prendre sa retraite. À plus de 70 ans, il a pu la prendre avec les félicitations de son ordre pour bons et loyaux services.
2010. 65 000 € d'impayés d'un premier client. Une audience devant le TGI, le délibéré n'a jamais été produit malgré toutes mes relance. 45 000 € d'un autre client, lequel a joué de la procédure et a obtenu malgré sa condamnation en appel de ne jamais payer. Un vice de procédure étrange et qu'aucun avocat interrogé n'avait encore vu à tel point que plusieurs d'entre eux m'ont avoué que c'était sans nul doute fait exprès pour planter l'exécution forcée qui s'ensuivrait.
2014. Après mon second décès, je décide de me battre contre la sécurité sociale parce qu'il en allait de ma situation financière. Notre chère sécu me demandant, alors qu'en même temps elle avait coupé toutes les prestations au mort que j'étais de payer des cotisations en tant que salarié et indépendant tout en me contraignant à m'assurer ailleurs. Là, cela frise le grandiose, le sublime. On tutoie les anges. Je me suis battu contre le RSI, deux URSSAF et une caisse de retraite. Le RSI a lâché l'affaire très vite. Pour les URSSAF, cela fut plus long mais lors des dernières audiences, elles n'étaient même plus à la barre. Durant de longues années, elles envoyaient des salariés pour la représenter, puis des avocats. Et lorsque cela a commencé à puer pour elles, elles ne se présentaient même plus aux audiences. Ce qui n'a pas empêcher les magistrats corrompus (et je pèse mes mots) de trancher en leur faveur en refusant de répondre aux questions posées. Essayez donc de ne pas vous présenter à une audience, votre adversaire aura toujours gain de cause. Sauf pour une caisse de sécu qui a même été notée comparante sur les minutes du procès. Il paraît qu'elle a plaidé. Mes témoins ne s'en souviennent pas, nous étions pourtant seuls dans une cave après la récusation de l'un des magistrats, récusation refusée parce que le greffe du tribunal a refusé en audience de me fournir le PV de récusation, là encore devant témoins. Vice de procédure provoqué par le tribunal lui-même pour protéger un magistrat !
J'ai donc envoyé un courrier à la Présidence de la République, au Premier Ministre Jean Castex, au Garde des Sceaux et au Procureur Général près la Cour de Cassation. Deux réponses. Le cabinet de la Présidence me répond qu'elle envoie mon courrier au Garde des Sceaux qui ne m'a jamais répondu. Le Procureur Général me fait une réponse inepte qui prouve qu'il n'a même pas lu mon courrier. Je lui demande en effet si le Code de Procédure Civile s'applique aux pôles sociaux et de quelle manière je peux forcer un magistrat à l'appliquer, il me répond sans rire qu'il est incompétent pour les affaires de sécurité sociale. Risible si nous ne parlions pas ici du premier magistrat de France puisque ce n'est absolument pas la réponse à la question posée.
Les affaires continuant, j'ai été contraint de récuser une cour d'appel parce que j'ai eu l'ordre de plaider une affaire qui n'était pas en état. J'ai eu le PV de récusation. Il a fallu trois mois pour avoir la réponse. Je suis débouté sur de raisons incompréhensibles. La mise en état est obligatoire, mais on m'écrit doctement que le magistrat peut s'en badigeonner frénétiquement le nombril avec le pinceau de l'indifférence. En d'autres termes, un magistrat peut fouler au pied son serment, être au service de l'une des parties et non à celui de la justice, il est inattaquable et peut tout se permettre.
Cela explique pourquoi depuis 2014, pour la même caisse de retraite (la CIPAV), les magistrats m'ont répondu sans sourciller lorsqu'ils ont pris la peine de me répondre qu'elle était sui generis, une société de secours mutuels selon la loi de 1820 (la loi de 1898 fut abrogée explicitement par l'ordonnance du 19 octobre 1945 et la loi de 1850 implicitement par celle de 1898 et par une décision sénatoriale de 2019 !), une société commerciale enregistrée au RCS, une entreprise. Ils m'ont tous affirmés qu'elle n'était surtout pas une société mutualiste alors que ses statuts sont ceux d'une telle entité sauf à tomber dans un délit pénal. Les avocats de cette caisse eux-mêmes changent de discours à chaque audience. Pire, les magistrats des juridictions administratives indiquent qu'il s'agit obligatoirement d'une société mutualiste mais se permettent le luxe de rajouter qu'il n'est pas anormal que deux juridictions tranchent dans des sens radicalement opposés ! Là encore, des magistrats peuvent produire des jugements, des arrêts, des ordonnances qui violent la moitié du Code de Procédure Civile et qui n'ont ni queue ni tête soit par incompétence, soit par je-m'en-foutisme, soit parce qu'ils sont ou aux ordres ou carriéristes. La justice, lorsqu'elle sort des pattes d'un magistrat, on ne la reconnaît plus qu'à ses godasses.
Mais le pire, la cerise sur le gâteau est une injonction de faire que j'ai soumise au Tribunal Judiciaire de Paris. Un syndic tente de m'escroquer et, membre du conseil syndical de l'immeuble, je dois avoir accès aux documents comptables. Le syndic sachant exactement ce qu'il en est me le refuse depuis plusieurs années. J'ai donc envoyé une requête en ce sens avec toutes les preuves de ce que j'avançais. Requête refusée. Le magistrat n'a pas lu ou s'il a lu n'a pas compris. Il mélange le syndic avec le prestataire chargé de relever les compteurs (je n'aurais pas précisé le contrat de syndic liant la copropriété au syndic ISTA [sic] qui est en fait le prestataire gérant les compteurs d'eau) et, surtout, il a le culot de prétendre que les adresses et raisons sociales du syndic et du gestionnaire des compteurs ne figuraient pas dans la requête. Les deux y étaient en gras. Il y avait deux pages de textes et six pièces jointes, le magistrat n'a pas compris ou voulu comprendre en renvoyant au fond et à la procédure contradictoire. Je parle donc ici d'un dossier simple d'une dizaine de pages, guère plus. Un magistrat n'a pas compris un petit dossier, limpide. Comment traitera-t-il un dossier éminemment plus complexe ? De la même manière, en lisant un mot sur deux et en rendant une décision inepte en se disant que si le justiciable n'est pas content, il pourra toujours interjeter appel. Mais le problème est que devant les cours d'appel, le souci est exactement du même ordre. Le fait de comprendre ou non un document de deux pages n'est pas lié à l'argent mis dans la justice, mais au professionnalisme de ses agents. Vous me direz que s'il y avait plus d'agents, ils auraient le temps pour étudier les dossiers. Non, ça ne tient pas, parce que si ces agents traitaient les dossiers correctement dès le début, il y aurait aussi moins d'affaires allant au fond. Si les magistrats respectaient les codes de procédures, il n'y aurait pas de renvois dans tous les sens lors de toutes les audiences. Les magistrats sont entièrement responsables de la pourriture du système judiciaire français et s'en dédouanent à peu de frais en quémandant plus d'argent.
Les tribunaux râlent. Ces braves gens ont un manque de moyens chronique. Mais ils devraient surtout ne jamais oublier qu'ils passent 90% de leur temps à essayer de rattraper ce qu'ils ont foiré durant les dix premiers pourcents. Mettre plus de moyens de résoudra rien, sauf à ce que l'on rendre personnellement responsables tous les acteurs de cette gigantesque farce, c'est-à-dire soit en les élisant pour une durée déterminée, soit en permettant de les attaquer selon des procédures qui ne passent pas par leurs pairs qui ne font que les protéger.
Comme ces gens ronronnent entre eux et se protègent mutuellement, l'état de droit n'existe plus car n'importe quel justiciable est à la merci de cette engeance qui n'agit pas pour la justice, mais pour ses intérêts propres. Sauf à changer cet état de fait, ce pays est définitivement foutu.
L'image que l'on donne pour une bonne ou une mauvaise raison peut s'avérer désastreuse. Prenons le cas de l'Église de France et d'ailleurs surtout depuis la publication du rapport de la CIASE rendu public en octobre 2021.
En novembre 2021, le magazine Le Point publie une enquête sur la gouvernance de l'archevêché de Paris et la vie privée de Monseigneur Michel Aupetit. Côté gouvernance, il lui est reproché un certain autoritarisme. L'église n'est toutefois pas une démocratie et il faut faire avec des forces contraires qui, si elles sont minoritaires, sont bien actives. Je pense en particulier à l'application du motu proprio Traditionis Custodes qui s'attaque au rite tridentin cher aux traditionalistes de toutes obédiences. Côté vie privée, l'hebdomadaire évoque une possible relation intime qu'aurait eue l'archevêque de Paris avec une femme en 2012.
Le 25 novembre, Michel Aupetit envoie une lettre au pape François dans laquelle il présente sa démission. Il y reconnaît avoir eu un comportement ambigu mais nie avoir eu des relations intimes ou sexuelles. Le pape accepte sa démission le 2 décembre 2021.
Admettons.
Souvenez-vous maintenant de Philippe Barbarin. Philippe Barbarin, primat des Gaules, avait annoncé sa démission le 7 mars 2019, le jour de sa condamnation en première instance à six mois d'emprisonnement avec sursis pour non-dénonciation d'agressions sexuelles sur mineurs. Le même François, déjà pape, avait refusé cette démission par respect de la présomption d'innocence. Relaxé par la cour d’appel le 30 janvier 2020, Philippe Barbarin réitérait sa proposition de démission, soucieux de « tourner une page » après le scandale qui a divisé la communauté catholique. Cette démission fut acceptée le 6 mars 2020.
En d'autres termes, le pape refuse une première fois la démission d'un prélat condamné — certes en première instance — pour non-dénonciation d'agressions sexuelles sur mineurs (osons le mot, il s'agit de pédophilie), finit par l'accepter une fois le prélat relaxé sur des faits établis, mais accepte sans sourciller aucunement une démission d'un autre prélat parce qu'il aurait eu une relation intime avec une femme, ce que le prélat lui-même nie.
J'avoue avoir un peu de mal à saisir la subtile logique liant les deux faits. Rome voudrait envoyer un signal indiquant que les relations entre un prêtre et une femme sont plus problématiques qu'entre un autre prêtre et des enfants, elle ne s'y prendrait pas autrement.
Jusqu'à présent, je considérais que les chiffres obtenus par les organes officiels français étaient sincères. Or j'apprends ce matin par un syndicat de médecins (pour qui je relis régulièrement des publications scientifiques) la chose suivante. Le ministère de la santé pousse au maximum à ce que les patients positifs au covid avec un début de désaturation en oxygène restent à domicile le plus longtemps possible pour ne pas plomber les chiffres des vaccinés en réanimation. Cela a été confirmé par plusieurs infirmiers libéraux qui traitent ces patients comme ils le peuvent, c'est-à-dire avec les prescriptions d'usages (Doliprane !). Ni zinc, ni vitamines, ni antibiotiques à large spectre pour éviter une surinfection bactérienne.
Toutes les statistiques que j'ai donc présentées ici concernant la France sont biaisées et elles le sont en faveur des gens non vaccinés. Nous vivons dans un délire criminel.
Quoi qu'il en soit, en moyennant les biais de différentes sources, on peut s'attendre, la loi des grands nombres aidant, à obtenir des tendances plus réalistes et plus honnêtes. Je vais présenter ici une infographie honnête faite par Dominique Peretti à partir des chiffres officiels de la mortalité (sources VAERS), je vous laisserai conclure.
La question est de savoir si les morts reportées par les statistiques de VAERS sont purement des coïncidences malheureuses ou s'il y a une tendance de fond.
Posons les choses. L'agence Reuters nous indique que ces statistiques ne prouvent pas que les vaccins sont responsables de ces morts. Très bien, mais dans ce cas, si cette assertion était vraie, nous aurions une distribution homogène des décès, ce qui n'est trivialement pas le cas dans l'exemple de répartition uniforme (au sens de reutérien du terme) présenté plus haut. Dans les statistiques VAERS se trouvent des données complètes. En particulier, on y trouve le type de vaccin administré, la dose et le nombre de jours entre l'injection et le décès.
La moindre des choses que l'on puisse constater est que ces distributions ne sont pas homogènes. Si les vaccins ne provoquaient rien, vue la taille des échantillons, on devrait avoir une répartition homogène en fonction des classes d'âge (comprendre un dégradé de gauche à droite) et non des paquets de données en bas à droite de chacun des diagrammes.
Plus étrange, les différents vaccins ne provoquent pas les mêmes résultats en fonction de la dose (première ou deuxième). En effet, si pour le Pfizer, les résultats semblent identiques
il n'en est rien pour le Moderna
où les décès apparaissent bien plus vite après la deuxième dose qu'après la première. La réaction semble donc plus violente.
Pour fixer les idées et vérifier que les tailles des échantillons ne sont pas signifiants, l'auteur va tracer deux séries de diagrammes. La première série représente les données réelles incluant le type de vaccin. La seconde série garde des échantillons de mêmes tailles mais en rendant le type de vaccin aléatoire.
On se rend compte que l'effet observé est bien corrélé au type de vaccin et non à la taille de l'échantillon (1166 pour Pfizer, 761 pour Moderna). L'auteur regarde ensuite ces cohortes en retirant l'âge des données.
Le vaccin Janssen semble être le moins dangereux (répartition plus uniforme), ce qui pourrait s'expliquer par la technique de génération de la protéine spike (vecteur viral pour Janssen, ARNm pour les deux autres). La létalité semble aussi être corrélée à la quantité d'ARNm injectée (Pfizer 30 mcg, Moderna 100 mcg).
Je ne doute pas un seul instant que personne n'ait fait dans les ministères ou des comités Théodule divers et variés ce genre de travail élémentaire. Malgré cela, malgré le fait que l'on sache maintenant que la vaccination ne fonctionnera pas ou très marginalement, on s'avance gaiement vers une vaccination obligatoire à grands coups d'ARNm pour toute la population, enfants compris.
Conclusions ?
Si vous n'avez pas suivi, allez vous inscrire pour une troisième dose immédiatement.
Une fois n'est pas coutume, deux billet dans la même journée.
L'ANSM reconnaît à mots couverts le risque de la vaccination ARNm. C'est un tout petit début.
20211108-covid-19-vaccins-rapport-epiphare-myocardite-pe-1.pdf
Plus intéressant, je lis ici :
Arteriosclerosis, Thrombosis, Vascular Biology
Session Title: Damps, Infection and Cardiovascular Metabolism
Abstract 10712: Mrna COVID Vaccines Dramatically Increase Endothelial Inflammatory Markers and ACS Risk as Measured by the PULS Cardiac Test: a Warning
Steven R Gundry Originally published 8 Nov 2021 Circulation. 2021;144:A10712
Abstract
Our group has been using the PLUS Cardiac Test (GD Biosciences, Inc, Irvine, CA) a clinically validated measurement of multiple protein biomarkers which generates a score predicting the 5 yr risk (percentage chance) of a new Acute Coronary Syndrome (ACS). The score is based on changes from the norm of multiple protein biomarkers including IL-16, a proinflammatory cytokine, soluble Fas, an inducer of apoptosis, and Hepatocyte Growth Factor (HGF)which serves as a marker for chemotaxis of T-cells into epithelium and cardiac tissue, among other markers. Elevation above the norm increases the PULS score, while decreases below the norm lowers the PULS score.The score has been measured every 3-6 months in our patient population for 8 years. Recently, with the advent of the mRNA COVID 19 vaccines (vac) by Moderna and Pfizer, dramatic changes in the PULS score became apparent in most patients.This report summarizes those results. A total of 566 pts, aged 28 to 97, M:F ratio 1:1 seen in a preventive cardiology practice had a new PULS test drawn from 2 to 10 weeks following the 2nd COVID shot and was compared to the previous PULS score drawn 3 to 5 months previously pre- shot. Baseline IL-16 increased from 35=/-20 above the norm to 82 =/- 75 above the norm post-vac; sFas increased from 22+/- 15 above the norm to 46=/-24 above the norm post-vac; HGF increased from 42+/-12 above the norm to 86+/-31 above the norm post-vac. These changes resulted in an increase of the PULS score from 11% 5 yr ACS risk to 25% 5 yr ACS risk. At the time of this report, these changes persist for at least 2.5 months post second dose of vac.We conclude that the mRNA vacs dramatically increase inflammation on the endothelium and T cell infiltration of cardiac muscle and may account for the observations of increased thrombosis, cardiomyopathy, and other vascular events following vaccination.
Vive la troisième dose.
Loin de moi l'idée d'emprunter un titre de roman érotique à Valéry Giscard d'Estaing (presque, pour les incultes et les électeurs de gauche, il s'agissait de Deux français sur trois), ce un français sur deux provient d'un débat entendu ce matin sur France Inter.
Il paraît que dans le secteur privé français, un emploi sur deux est actuellement occupé par quelqu'un qui n'a pas les compétences pour le poste. En d'autres termes, cette personne a dépassé sa limite d'incompétence au sens de Peter. C'est assez vrai et je pense pour ma part que c'est encore le cas dans la fonction publique en général. Pour être tout à fait honnête, je pense même que dans la fonction publique hors hospitalière où l'illusion est plus dure, cette statistique est dépassée, une partie des carrières s'effectuant maintenant à l'avancement automatique indépendamment de tout résultat.
Le sous-entendu de l'économiste en question était que si les salariés occupaient de tels postes, c'est parce que les employeurs ne payaient pas au juste prix des gens compétents pour ces postes. C'est peut-être vrai, mais ce n'est pas le seul problème. C'est faire assez vite fi d'une concurrence interne et d'un tas d'emplois ineptes que l'on rencontre dans les grandes structures qui peuvent se payer le luxe d'héberger des parasites.
En effet, il convient de distinguer les petites entreprises des grands groupes.
Dans une petite entreprise, il est impossible de faire illusion. Soit vous êtes à votre place et cela se passe raisonnablement bien, soit vous avez franchi votre seuil d'incompétence et vous partez. Vous partez de gré parce que l'employeur vous change de poste ou vous montre la porte, ou de force parce que l'entreprise va au tapis. Dans les deux cas, vous êtes dehors ou remis à un poste vous correspondant.
Dans un grand groupe, en revanche, la situation est un peu différente. La dilution des talents est forte et tout cela se moyenne finalement assez bien pour maintenir en dessous de leurs limites de compétence et assez loin de cette dernière assez d'employés pour que l'entreprise fonctionne encore à peu près correctement. Les autres sont utilisés à ce qu'on appelait naguère des bullshit jobs pompeusement qualifiés de chef de projet, de référence machin chose ou de tout autre titre ronflant et vide de sens consistant à produire une ou deux fois par mois un document que personne ne lira sauf peut-être la grignoteuse. La conséquence immédiate est que la partie des employés effectivement productive est frustrée. Elle l'est d'autant plus qu'elle est généralement encadrée par des supérieurs hiérarchiques qui ne savent plus en quoi consiste l'activité de leurs subalternes. Dans mes vingt-cinq ans de carrière, j'ai très, trop souvent vu cela. Et à chaque fois que je l'ai constaté, le résultat fut à la hauteur d'une catastrophe industrielle d'ampleur biblique parce que les exécutants finissaient par faire n'importe quoi sciemment ou non, le responsable ne sachant pas à quel moment le projet lui échappait ni comment le remettre sur les rails s'il s'en rendait finalement compte. Si l'entreprise est assez grande, certains projets passent à la trappe, s'il elle ne l'est pas assez, cela peut aller assez rapidement au dépôt de bilan.
Mais il existe aussi un autre facteur qu'il ne faut pas sous-estimer sous peine de ne pas comprendre ce qu'il se passe dans les grandes entreprises. En France, on bourre le crâne des étudiants dans les grandes écoles techniques en leur disant qu'à quarante ans ils devront faire autre chose que ce pour quoi ils ont été formés sinon ce seront des ratés. On met donc à des postes de responsabilités techniques, peut-être par effet de corps, des gens qui n'en ont pas la carrure, les débutants pissant la copie de chefs de projets alors qu'ils n'en ont pas les capacités. Un chef de projet, un responsable technique quelconque ne peut encadrer une équipe que s'il sait de quoi retourne exactement le travail qu'il distribue en terme de compétences et de quantité. Un débutant n'a pas cette expérience, aussi bon soit-il. À quarante ans, on prend les responsables techniques pour leur donner une sucette qui est un poste de chef de département ou de section alors qu'ils ne savent toujours pas de quoi on parle réellement, ils ne se sont jamais vraiment frottés aux problèmes. C'est comme cela que je me retrouve à intervenir dans des réunions soit disant techniques où plus personne ne sait de quoi il retourne.
Le problème suivant est que ces personnes doivent recruter puisqu'il sont aussi chargés de la gestion de leurs équipes. Ils doivent recruter des jeunes, c'est difficile. Il y a vingt-cinq ans, les meilleurs allaient dans des filières techniques rudes et austères. Aujourd'hui, ça tombe bien, ils grenouillent dans des sections de chargés de projet ou autres libellés du même genre. On ne sait pas réellement ce qu'ils valent, mais au moins, en tapant dans une grande école du groupe A, il ne pourra pas leur être reproché d'avoir recruté n'importe qui. De toute façon, si la production du recruté est mauvaise, ça ne se verra pas trop dans la masse des chargés de projets de l'entreprise. Ils doivent aussi de temps en temps recruter des gens un peu plus capés pour sauver des projets. Là, ils se retrouvent dans la situation de devoir embaucher des gens généralement plus compétents qu'eux, ce qui leur pose un problème sérieux. Il ne faudrait surtout pas que leur hiérarchie s'aperçoivent qu'elle pourrait utiliser des gens plus compétents que ceux qui sont actuellement en place. Les candidats trop compétents sont donc refusés d'emblée parce que ces recruteurs ont la peur panique que quelqu'un pourrait leur voler leur poste promis. Ils ne font donc entrer les loups dans la bergerie que lorsqu'ils en sont contraints.
Le problème de cette inadéquation des postes avec la compétences des occupants n'est donc pas un problème purement économique, mais un problème de gestion des ressources humaines à tous les niveaux de hiérarchie des entreprises. C'est aussi un problème de la formation initiale puisqu'il n'y a aucune raison qu'on mette dans le crâne des futurs cadres techniques qu'ils devront quitter les domaines techniques à quarante ans. Et cela perdure depuis des années parce que les entreprises y ont intérêt pour acheter la paix sociale interne même en y payant le prix fort.
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