En préambule, je dois signaler que je n'ai aucun goût pour le complotisme. Je ne pense pas qu'il y ait actuellement un dessein coordonné. En revanche, je trouve que la période actuelle n'incite pas réellement à l'optimisme sur ce qui arrivera dans quelques mois.
D'une part, nous avons un retour des solutions ou prétendues telles qui ne fonctionnent pas. Il est affolant de constater que lorsqu'un problème revient et que la précédente solution ne donne aucune satisfaction, tous les hommes d'état et de gouvernement se rassemblent, palabrent longuement pour trouver ce qu'ils devront faire, à savoir exactement la même chose que ce qui n'a pas fonctionné précédemment parce que là, c'est sûr, cette fois, ça va mieux fonctionner.
Le bon peuple a accepté le « pass sanitaire », il acceptera bien un tour de vis supplémentaire. Ce fameux pass a-t-il résolu le problème ? Non. Non parce qu'il ne renseigne nullement de l'état sérologique du porteur. Non parce que les vaccinés, même à deux, trois ou dix doses sont infectants en peuvent aller partout.
Mais comme cela ne fonctionne pas, ce n'est pas que les décisions sont ineptes, c'est qu'on n'y est pas allé assez à fond.
Le problème est qu'à chaque nouvelle décision et dans un bon nombre de pays, les gouvernements rajoutent des mesures iniques et pour la plupart liberticides. Le ministre de la santé autrichien annonce qu'il faudra attraper de force les non vaccinés pour les attacher et leur injecter le produit inefficace de force (venant d'un autrichien, cela devrait donner à réfléchir). Certains candidats Les Républicains ou assimilés à la primaire de la droite indiquent qu'il faudra peut-être construire des camps pour les réfractaires. Les gouvernements d'autres pays, citons ici l'Australie, indiquent la même chose. Dans le cas de ces pays, il ne s'agit pas de propos de bistrots tenus par des candidats putassiers, mais par des gens aux responsabilités.
Nous arrivons donc dans un monde où les gens testés négatifs ne peuvent plus se déplacer, les tests n'étant plus valables que 24 heures, mais où ld'autres personnes qui sont potentiellement infectées et infectantes peuvent se promener où bon leur semble. Nous arrivons dans un monde où les détenteurs d'un pass violentent ceux qui, pour une bonne ou une mauvaise raison, ne veulent pas de ce vaccin. Nous arrivons dans un monde qui érige en dogme un racisme sanitaire tout aussi délirant à tous points de vue que le racisme biologique utilisé par feu le NSDAP.
Vous me direz que nous ne sommes pas dans un état totalitaire et que je pourrais aller voir ce qu'il se passe dans une vraie dictature. Je vous répondrai que les habitants de ces pays ne se sont pas levés un jour, par hasard, dans une dictature. Celle-ci est toujours venue par petites touches sur un terreau favorable et a généralement bien profité de la faiblesse ou de l'attentisme de la population voire de son assentiment explicite.
Aujourd'hui, une grande majorité de la population française est fière de son pass sanitaire. Elle ne veut même pas savoir que ça ne fonctionne pas puisque le gouvernement lui a explicitement montré que son ennemi était celui qui ne se vaccinait pas. Elle a sa carte du parti, son Ausweis moderne et désactivable à distance lui permettant de faire ce qu'elle veut à partir du moment où elle se conforme à l'avis éclairé de son maître. Elle va faire sa troisième, sa quatrième dose lorsqu'on lui demandera de le faire de peur de perdre son précieux sésame. Et comme il n'y a aucune raison que cela se passe mieux (pour rappel, la maladie en question est non immunisante, l'exemple le plus médiatique actuellement étant tout de même notre Jean Castex national), elle finira par taper sur ceux qui refusent ce vaccin.
Demain, qu'en sera-t-il ? Aura-t-on un pass écologique ? Un machin qui va comptabiliser son empreinte carbone et qui vous empêchera de faire un plein d'essence (attention à ce propos à la disparition de l'argent liquide) ? Aura-t-on un pass nutritionnel ? Un bidule qui refusera de payer vos courses lorsque vous n'aurez pas assez d'aliments de Nutriscore ©® A ou B ? Aura-t-on un système vous envoyant directement une amende pour ne pas avoir traversé dans les clous ou dépassé la vitesse autorisée de 1 km/h (attention aux limiteurs de vitesses intelligents qui arrivent dans les véhicules, vous pourriez arriver à ne pouvoir démarrer votre véhicule qu'après avoir authentifié votre carte bancaire, je m'étonne même que personne n'y ait déjà pensé…) ?
Tout cela ressemble furieusement au score social mis en place par le gouvernement Chinois et interdisant à certains citoyens moult services ou une simple entrée dans certains bâtiments même publics.
Vous me direz que nous n'en sommes pas encore là. Certainement, mais ça se rapproche. Et cela devrait donner à réfléchir sérieusement.
…donc plus ça rate, plus on a de chance que ça marche.
Certes, il est dur, ce proverbe shadok. Mais les penseurs qui nous gouvernent semblent l'avoir érigé en axiome.
Je suis atterré de la conférence de presse tenue aujourd'hui par notre verreux Véran. Je n'arrive même plus à savoir si c'est un parfait imbécile arrivé à son poste par hasard ou en léchant les bottes et qui a atteint ce que Peter appellerait son niveau d'incompétence, ou s'il s'agit d'un authentique nuisible, conscient de ce qu'il fait, et qu'en un autre temps on ne se serait pas privé de passer par les armes. Une fois de plus, on impose des choses à contretemps dont on sait déjà qu'elles n'auront aucun effet. Une fois de plus on annonce des chiffres qui n'ont aucune réalité et qui sont sortis au doigt mouillé pour faire peur. En effet, le huit fois plus de chance d'avoir une forme grave en n'étant pas vacciné est de cet acabit-là, pour mémoire, le chiffre réel que j'ai déjà produit ici est de seulement deux, à relativiser lorsqu'on rajoute le risque induit par le problème d'anticorps chafouins évoqué dans le dernier article ici même. En d'autres termes, il est tout à fait possible qu'après une troisième, une quatrième ou une n-ième dose du vaccin actuel, une personne qui n'aurait jamais eu naturellement le covid l'attrape et en décède.
Mais le papier ne refuse jamais l'encre, les journalistes ne sont qu'une chambre d'écho qui ne vérifie jamais ce qu'elle répète et le principe de Brandolini énonce que « la quantité d'énergie nécessaire pour réfuter des idioties est supérieure d'un ordre de grandeur à celle nécessaire pour les produire ». Et des idioties sur le sujets, le gouvernement et les médecins en produisent plus qu'à leurs tours.
Résultat des courses, une grande partie du bon peuple va se précipiter dans les vaccinodrômes toute contente d'avoir sa troisième piqûre (les statistiques d'utilisation de Doctolib sont éloquentes !), ceux qui refuseront seront montrés du doigt alors qu'ils ne sont pas plus contagieux voire moins que les premiers et seront contraints de se faire tester toutes les 24 heures alors qu'on aura aucune connaissance du statut sérologique des bons veaux vaccinés qui pourront aller partout et disséminer le virus qui n'en demandait pas tant.
Nous sommes aujourd'hui au croisement des expériences de Stanford et de Milgram portant sur des continents entiers. C'est inouï, les gens se laissent faire. Les veaux vont gentiment à l'abattoir et vont encore se faire injecter un produit tous les six mois, produit dont on sait que l'efficacité est tout à fait limitée pour rester poli.
Je ne sais plus quoi écrire ce soir tellement je suis abattu. Une petite chose, sans doute, vous aurez mérité ce que vous allez avoir. Et ce n'est pas faute de vous l'avoir dit.
Je m'étais promis de ne plus rien écrire sur le covid jusqu'à nouvelle avancée scientifique sur le sujet mais je ne peux pas rester de bois face à ce qui a été doctement asséné hier soir, dans l'émission le téléphone sonne de Radio Paris par son animatrice Fabienne Sintes. Je ne vais pas lui faire l'honneur de l'appeler journaliste tout comme je n'appellerai pas cette station de radio par son nom actuel puisqu'elle n'est plus capable que de relayer les dépêches de l'Allgemeine Fransöze Propagandastaffel. J'assume, il y a aujourd'hui autant de journalistes à l'AFP qu'il en reste à France Inter et ces organes sont devenus des outils de propagande bien pires que ne l'était en son temps l'ORTF pilotée par son ministre de l'information. Zut, j'ai lâché le nom de la station ! Veuillez me pardonner et désinfecter votre écran.
Hier soir, donc, quelques instants avant la fin de l'émission, Fabienne Sintes a déclaré qu'elle faisait entièrement confiance au discours des scientifiques comme elle le faisait pour un pilote de ligne lorsqu'elle prend l'avion. Ce ne sont peut-être pas ses mots exacts, mais c'est l'esprit de sa déclaration.
Ma grande, plusieurs choses sont choquantes. Un pilote de ligne a passé un diplôme puis un brevet, suit une formation continue et est mis sur la touche lorsque c'est un incapable. On peut donc avoir confiance en lui, il ne prétend pas être un spécialiste, c'est un véritable professionnel évalué continuellement. On ne peut pas en dire autant de tes scientifiques de plateau. Tu en reçois régulièrement un avec qui j'ai eu l'honneur de travailler lorsque la grande école avec laquelle je collaborais avait un contrat avec son hôpital pour développer des systèmes médicaux. À cette époque pas trop lointaine, c'était un spécialiste de la réadaptation fonctionnelle. Je suis content de savoir que c'est actuellement l'un des pontes français sinon mondiaux de la virologie. La formation continue fonctionne bien mieux qu'on le prétend dans ce pays.
Mais ce n'est pas le plus grave. Tu appelles scientifiques des gens qui sont des artistes et qui le prétendent eux-mêmes. Tu appelles scientifiques des gens qui ont le record, toutes matières confondues, du nombre de retraits d'articles par publication tant leurs études sont bidonnées (principalement du point de vue de la méthodologie ou des statistiques). Veux-tu que je te rappelle par le menu le cas Raoult ? Tu appelles scientifiques des gens qui sont des bobologues, qui essaient d'appliquer des traitements trouvés par de vrais scientifiques, sous prétexte qu'ils portent des blouses blanches et qu'on leur donne du professeur, de l'infectiologue ou du virologue. Les vrais scientifiques, ceux qui peuvent avoir un avis sur la question, ne sont pas au contact des patients, ils passent leur vie dans les laboratoires. Et ces gens-là publient. Ils publient beaucoup et leurs articles sont disponibles. Si j'arrive à me les procurer, il n'y a aucune raison que tu n'y arrives pas.
En déclarant ton ignorance alors que tu n'arrêtes pas d'animer des émissions sur le sujet, tu te montres indigne de ta carte de presse. En effet, un journaliste n'est pas là pour passer les plats, pour déformer la vérité, mais pour structurer l'actualité, pour informer. Et pour faire ce travail, il faut avoir quelques compétences ou l'humilité de s'attacher des personnes capables d'analyser la production scientifique sur le sujet traité en boucle depuis quelques mois. Il ne s'agit pas que de répéter ce que disent les autres en n'ayant pour sa défense que le fait de pouvoir dire qu'on n'était pas le seul à se tromper.
Les vrais scientifiques existent. Contrairement à ce que tu penses, il ne s'agit pas forcément de médecins, de spécialistes de la santé publique ou de mandarins quelconques qui daignent descendre de leurs tours d'ivoire et qui sont bien trop proche des malades pour avoir le recul nécessaire. Ils ne sont certes pas médiatiques et leur discours est anxiogène puisqu'ils disent peu ou prou ce que j'écris moi-même depuis avril 2020. Mais ce sont eux qui peuvent donner des informations sur l'état de l'art actuel et non ces experts de plateaux même pas capables de répondre à une question précise d'une auditrice sur la vaccination et que tu n'as d'ailleurs pas pris la peine de relancer. Comprends-moi bien, je n'ai pas la prétention d'avoir raison. Je n'ai même aucune velléité à ce sujet, je préférerais me tromper. Je veux simplement que tu comprennes que contrairement à ce que tu prétends, si on ne connaît pas tout, on en sait largement plus que ce que tu veux bien dire et ce qu'on sait aujourd'hui sur le sujet ne va pas réellement dans le sens de tes allégations radiodiffusées.
Nous vivons aujourd'hui dans une psychose et ce n'est pas prête de retomber. Loin de moi l'idée de dire que le covid est anodin, mais il s'agit aujourd'hui de trouver un juste milieu entre la protection de la population et le risque d'attraper la maladie et non d'entretenir la psychose comme savent le faire les principaux médias de ce pays. Les scientifiques, les vrais, savent très exactement ce qu'il en est des vaccins actuels (Pfizer et Moderna) en terme d'efficacité et d'effets secondaires. Il serait grand temps que les journalistes ou prétendus tels fassent leur travail et informent. Il ne s'agit pas de relayer les inepties que l'on trouve sur certains sites d'« information », mais d'analyser les publications scientifiques actuelles. Je sais, c'est ardu, difficile, mais c'est votre travail à moins que vous ne rendiez votre carte de presse. Pourtant, la période s'y prête puisque nous avons appris hier que notre cher premier ministre et que, ce matin, Brigitte Klinkert, ministre déléguée à l'insertion, l'était aussi. C'est d'autant plus facile qu'il y a des tas d'exemples autour de nous qui montrent sans ambiguïté aucune que le vaccin ne fonctionne pas aussi bien que vous le prétendez tous sans vergogne.
L'information n'est plus votre fort. Quand je vois comment vous avez couvert les manifestations prétendument antivax de Rotterdam alors que la manifestation violente n'avait strictement rien à voir avec cela — j'ai une connaissance qui habite dans le coin, vous aurez du mal à me faire croire le contraire —, quand je vois comment vous déformez l'état de l'art sur le covid, quand je vois comment vous arrivez à donner la parole à des gens qui s'autoproclament spécialistes du covid sous prétexte qu'ils travaillent dans un CHU et qu'ils ont une blouse blanche alors que certains n'ont plus vu un malade depuis longtemps, je ne m'étonne plus que certains aillent à la pêche aux informations sur des sites alternatifs et se mettent pour le coup à relayer n'importe quelle bêtise. Je franchis même une ligne d'un pas allègre, je suis convaincu qu'une partie des complotistes actuels n'existent que parce que les journalistes ne font plus leur travail d'analyse et de structuration de l'actualité.
Vous avez le droit de donner la parole à un chef de service de réanimation, c'est un témoignage, cela n'est rien d'autre. Ce n'est pas inintéressant, mais votre travail est de contextualiser ce témoignage en le confrontant aux faits établis, ce que vous n'avez jamais fait depuis le début de cette crise où tout est traité par l'affect. Vous ne faites plus du journalisme, vous ne distillez plus de l'information, vous relayez des témoignages orientés, ce qui n'est ni plus ni moins que de la propagande.
Il y a quelques jours, je vous parlais de chiffres bizarres observés dans un certain nombre de pays concernant les tests positifs au covid. Je vous signalais que depuis quelques mois, sans que l'on ait d'explication, le nombre de tests positifs chez les doulement vaccinés à jour (moins de six mois depuis la dernière injection) était supérieur à celui que l'on observe chez les non vaccinés récalcitrants.
Hier, j'ai reçu dans ma boîte aux lettres un papier à critiquer. Il s'agit de ce qu'on appelle un preprint, mais il tient la route.
Hier aussi, assez étrangement, Jean-François Delfraissy indiquait sur Radio Paris la chose suivante:
Ce qu'il dit est assez édifiant et il est désespérant de constater que ces médecins ont mis neuf mois pour s'apercevoir de ce qui était déjà dans les statistiques de février 2021.
Mon rôle n'est pas ici de vous dire si vous devez vous faire vacciner ou pas. Il y a toujours plus en proportion de non vaccinés à l'hôpital que de vaccinés, mais les différences sont de moins en moins visibles (un tiers contre deux tiers en proportion de la population, ce qui signifie que l'efficacité réelle du vaccin à deux doses est de 50%). Cette étude montre aussi pourquoi la proportion diminue et risque même de s'inverser à mesure que l'on forcera les gens à une quatrième, une cinquième dose…
Il y a juste un problème de taille. Le conseil scientifique qui n'a de scientifique que le nom commence à pointer le fait que le vaccin est un échec. Il n'en est pas encore à dire cela aussi brutalement, mais il va y venir avec des circonvolutions d'usage. Que disent aujourd'hui les faits et la littérature ? Les faits indiquent que la proportion de vaccinés malades augmente, même notre cher premier ministre est touché. Ils commencent même à montrer que des vaccinés peuvent développer des formes graves.
Pour illustrer cela, évoquons ensemble si vous le voulez bien le cas de Gibraltar. J'en ai déjà parlé, il s'agit d'un petit pays avec plus de 99% de la population vaccinée.
Le 17 novembre, il y a eu 87 nouveaux cas. À cette date, 40787 personnes avaient reçu une première dose. Parmi ces personnes, 39815 avaient déjà reçu une deuxième dose et, parmi elles, 14335 avaient reçu un rappel (la fameuse troisième dose qui n'est pas, rappelons-le une fois encore, un rappel). La population officielle de l'enclave est de 34003 habitants (https://www.gibraltar.gov.gi/statistics/key-indicators), ce qui signifie que Gibraltar a non seulement vacciné sa population mais aussi tous ceux qui y passent ou y vivent d'une manière ou d'une autre. Cela signifie aussi que l'incidence y était le 17 novembre de plus de 217 sur 100000. Ce seul exemple devrait immédiatement faire comprendre aux plus sceptiques que le problème n'est pas les non vaccinés que l'on montre du doigt, mais une efficacité tout à fait relative dudit vaccin et des politiques sanitaires qui ne tournent qu'autour de cela. En effet, si le vaccin était suffisant à lui tout seul pour revivre comme avant — rappelez-vous, c'est comme cela qu'il a été vendu, les gens ont couru dans des centres de vaccination pour pouvoir retourner dans les restaurants —, Gibraltar devrait être un havre de paix, un petit coin de paradis avec zéro covid. Visiblement, ça n'est pas le cas.
Vous me rétorquerez que je ne présente pas le nombre de morts. C'est exact, mais ce nombre de mort n'est pas significatif pour une population aussi petite. Un mort sur une population de 40000 âmes, cela revient à plus de 1600 morts pour la population française. En d'autres termes, ce n'est pas parce qu'il n'y a pour l'instant aucun mort à Gibraltar qu'il n'y en aura pas chez nous dans la même situation.
Les faits montrent donc que le vaccin ne fonctionne pas ou, en tout cas, nettement moins bien qu'on nous le vante depuis des mois. Lorsqu'on met à côté l'étude citée plus haut et que je qualifie de terrifiante à côté de ces statistiques, on devrait commencer à paniquer. Notez bien qu'on n'y parle pas encore d'effets secondaires ou indésirables. Il y est simplement expliqué pourquoi le vaccin ouvre une porte d'entrée dans l'organisme au virus.
Une fois encore, je ne suis pas médecin. En revanche, je sais lire et les chiffres sont un peu mon domaine. Les auteurs parlent dans cette étude d'anticorps neutralisants (ceux qui empêche de contracter la maladie) et d'anticorps facilitants (qui amplifient l'infection soit directement, soit indirectement en prenant la place des anticorps neutralisants et en réduisant leur efficacité). Un vaccin ne fonctionne que si les anticorps neutralisants sont plus efficaces, plus nombreux que les anticorps facilitants. Et c'est là que le bât blesse car cette étude conclut:
Cette étude d’épidémiologie moléculaire couplée à une analyse structurelle de la protéine de pointe indique que l’équilibre entre les anticorps facilitateurs et neutralisants chez les personnes vaccinées est en faveur de la neutralisation pour la souche Wuhan, les variants alpha et bêta, mais pas pour les gamma, delta, lambda et mu. L’évolution du SARS-CoV-2 a considérablement affecté l’équilibre ADE/neutralisation qui est aujourd’hui en faveur de l’ADE. Les futurs vaccins devraient tenir compte de ces données pour concevoir de nouvelles formulations adaptées aux variantes du SRAS-CoV-2 et dépourvues d’épitopes ADE dans la protéine de pointe.
En d'autres termes, sur les variants actuels, les anticorps facilitants l'emportent sur les anticorps neutralisants. En d'autres termes encore, plus on vaccine, plus on expose la population à une infection lors du premier passage du virus et, comme ces vaccins n'ont jamais protégé contre les transmissions, plus on infecte. Et plus on infecte, comme ces vaccins ont une efficacité relative contre les formes graves, plus on va voir de gens dans les services d'urgence qui n'auraient pas été touchés, ou moins gravement, en restant non vaccinés.
Préparez vous à manger la dinde de Noël seul dans votre coin, le vin est tiré, il faudra le boire jusqu'à la lie.
Souriez, une fois de plus, c'est avec vos impôts. Souvenez-vous aussi, j'en ai déjà parlé ici même, l'obsolescence programmée, ça n'existe pas, ça n'a jamais existé. Plusieurs économistes sérieux travaillent sur le sujet depuis des années, en particulier Alexandre Delaigue. Mais il n'est de loin pas le seul à tel point que des journaux s'en mêlent.
Ce fumeux concept permet au consommateur de s'affranchir à peu de frais de sa responsabilité. Le consommateur veut toujours un produit moins cher et s'attend à la même fiabilité. Or ce n'est pas possible. Si au-delà d'un certain prix on paie généralement une marque, en-dessous d'un certain prix, on n'en a que pour son argent.
Jacques Bénigne Bossuet écrivait dans son Histoire des variations des Églises protestantes (1688):
Mais Dieu se rit des prières qu'on lui fait pour détourner les malheurs publics, quand on ne s'oppose pas à ce qui se fait pour les attirer. Que dis-je ? quand on l'approuve et qu'on y souscrit, quoique ce soit avec répugnance.
ce qui définit très exactement l'obsolescence programmée qui est une volonté exprimée du consommateur ou, en tout cas, une méconnaissance totale du processus de conception d'un produit industrialisé.
Le fabricant cherche à vendre un produit, donc à le rendre attractif et qualitatif. En général, plus que celui de la concurrence. Mais ce fabricant doit s'adapter au marché. Je ne connais, par exemple, aucune imprimante d'entrée ou de milieu de gamme de chez Hewlett-Packard qui ne soit pas vendue à perte par le fabricant. Entre les études, la conception mécanique et électronique, la fabrication, les frais de colisage et de transport, je ne vois pas comment il est possible de vendre des imprimantes laser couleur avec les consommables à moins de 400 € HT. Comment le fabricant fait-il pour survivre ? C'est très simple. Il rogne sur tout ce qu'il peut. Les pièces métalliques sont en injection plastique, les vis sont remplacées par des clips en plastique, les capteurs sont remplacés par de simples compteurs et les consommables contiennent les rouleaux (ou les têtes d'impression) pour éviter de devoir en gérer les dysfonctionnements. On les remplace à chaque changement de consommable autoritairement. Et sur certains modèles bas de gamme, il peut interdire d'utiliser des consommables qui ne viennent pas de chez lui ou en limiter l'usage.
Résultat, les gens s'offusquent, trouvent cela inadmissible. Pire, ils comparent cela à un fabricant automobile qui interdirait de mettre dans un moteur autre chose que l'huile de telle ou telle marque. Sauf que la comparaison est une fois de plus inepte, aucun constructeur automobile ne produit de l'huile ou de l'essence.
Les écologistes, les gouvernements et les consommateurs peuvent s'offusquer aussi longtemps que possible, cela ne changera rien tant que le consommateur ne sera pas prêt à mettre le prix pour que les produits soient réparables — on ne conçoit pas un produit de la même façon lorsqu'il doit être réparable que lorsqu'il est jetable — et plus fiables d'emblée — en électronique, le jeu des cost killers consiste à rogner sur les coûts en retirant tous les équipements de protection, en mécanique, il revient à être aussi proche que possible de la rupture.
Mais il y a un autre problème et non des moindres. On sait faire de l'électronique maintenable et parfaitement fiable. Mais c'est compliqué, fastidieux parce qu'il faut se restreindre aux composants de base qu'on sera à peu près sûr de trouver encore dans dix ou vingt ans. Un appareil réparable est donc plus cher, car plus difficile à concevoir, et plus imposant, car des fonctions réalisées par un composant spécifiques devront être éclatées dans plusieurs circuits de base.
Chose cocasse, alors qu'on nous rebat les oreilles sur les radios avec des spots offerts gracieusement par Radiofrance pour l'association Halte à l'Obsolescence Programmée (HOP), j'apprends avec un certain ahurissement que l'Union Européenne impose à partir de janvier 2022 dans les automobiles un système de limitation automatique de la vitesse en fonction de la géolocalisation (et de l'état de la route, le machin étant relié à une caméra, ce qui nous promet des systèmes merveilleux et aussi bien fichus que les Tesla qui freinent pour n'importe quelle raison). Je suis allé lire les textes parce que j'ai toujours un peu peur du diable qui est dans les détails. Et il y en a un, un gros. Les constructeurs ne doivent fournir les mises à jour du système (comprendre de la cartographie et des vitesses associées) que durant quatorze ans. Très bien. Mais que se passe-t-il au bout de quatorze ans ? Rien ne vous dit que le véhicule sera encore utilisable. Ce texte est d'ores et déjà converti en droit interne et sera appliqué par les mêmes qui nous bassinent avec la lutte contre l'obsolescence programmée.
Ce monde est définitivement foutu.
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