Je viens d'entendre pas plus tard qu'il y a une heure des énormités au sujet du réchauffement climatique. Je passe sous silence les hénaurmités habituelles, il y a eu largement pire cette fois-ci et, j'avoue, je ne l'avais pas vu venir. En règle général, je vois les grotesques disciples gretaesques venir avec leurs gros sabots de non-comprenants, mais là, j'ai été surpris.
Une espèce de jeune blanc bec de vingt-et-un ans causait dans le poste, interrogé qu'il était par un journaliste de Radiofrance. Dire que l'on paie des gens pour cela me déprime ou me révolte, c'est selon, surtout qu'on les paie grâce à nos impôts. L'espèce de jeune militant pour le climat (sic) en question a trouvé le moyen de dire qu'il fallait protéger les océans parce qu'ils étaient responsables de la moitié de l'oxygène produit quotidiennement. Jusque-là, rien à redire. Mais il a rajouté qu'il fallait donc protéger les virus qui barbotent dans les océans parce que ce sont eux qui font la photosynthèse.
Alors là, mon grand, je te conseille d'ouvrir un manuel de leçons de choses parce qu'un virus, ce n'est même pas tout à fait vivant. Un virus, c'est une capside contenant un génome sous la forme d'ADN ou d'ARN et qui est bien incapable de faire quoi que ce soit. Il doit infecter, c'est-à-dire parasiter une cellule pour utiliser les organites à son profit et se reproduire. Il ne consomme aucune énergie, il n'a aucune interaction avec l'extérieur si l'on excepte son hôte. Aucun virus sur terre n'a jamais synthétisé le moindre sucre en consommant du dioxyde de carbone et en rejetant de l'oxygène. Ou alors s'il en existe un, qu'on me le montre, que je vois la gueule qu'il a ! Au lieu de militer pour le climat, tu aurais dû ne pas sécher les cours de sciences naturelles. Qu'un imbécile ne comprenant rien parce qu'il sort de l'Éducation Nationale (voir la dernière enquête PISA où nous sommes bons derniers en sciences, ce qui permet de faire croire n'importe quoi aux jeunes générations !), passons. Mais qu'un journaliste sachant a priori journaliser ne reprenne pas une telle erreur est sidérant. Ça donne une bonne idée du niveau intellectuel ou du niveau de connaissances générales du journaliste moyen de la maison ronde sans laquelle nous n'aurions pas d'émissions de qualité.
Je comprends mieux le discours alarmiste indiquant que la terre se réchauffe parce qu'on a mesuré 38°C en Sibérie cette année. Surtout comme me disait mon épouse que les enseignants ont l'interdiction d'étudier les différents climats et les courbes associées en cours de géographie. La Sibérie, pour les imbéciles et les écologistes de salon possède un climat continental sur sa plus grande partie (ouest et centre). Sur sa partie orientale, il s'agit plus d'un climat océanique mais d'une côte est, donc soumis aux flux arctiques. Il fait donc, sur la partie soumise à un climat continental, très froid en hiver et très chaud en été. La température dépasse fréquemment les 35°C. Une mesure à 38°C ne signifie donc rien, sauf pour les cerveaux formatés des gens qui se figurent que la Sibérie est un grand désert de glace sous prétexte qu'en hiver, on y gèle parfaitement bien avec des températures pouvant descendre à -70°C.
Mais le message d'un inculte est passé sur les ondes pour frapper d'autres incultes. Cette époque me navre.
Le journaliste aurait pourtant pu dire que malgré l'arrêt de l'économie cette année durant plusieurs mois, l'accumulation de CO2 n'a été que 7% plus faible que l'an passé, ce qui prouve exactement ce que disent les scientifiques travaillant sur le sujet, à savoir que 95% du CO2 accumulé tous les ans n'est pas d'origine anthropique. Je sais, ce discours n'est pas audible. Et lorsqu'il l'est arrive un second problème. En effet, une fois que l'on a constaté cela, on voit assez rapidement que la seule explication cohérente avec les observations est que la température moyenne provoque une augmentation de la concentration de CO2 et non le contraire. Il y a plein d'explications à cela dont un équilibre océanique avec des pressions partielles de gaz, je ne vais pas entrer dans les détails. Ce n'est pas vendeur, pas taxable, ça ne va pas dans le sens de la doxa officielle. Mais il va falloir s'y faire.
Dernière chose, avant de m'insulter en me traitant de climato-sceptique, merci de prendre en considération que je ne suis pas en train de dire qu'il faut polluer à tout va, bien au contraire. Que l'on commence à consommer ce qui est indispensable, que l'on maîtrise la consommation d'énergie. Mais qu'on le fasse scientifiquement, c'est-à-dire pas avec des véhicules électriques qui ont un rendement de 10 à 15% pour les meilleurs (entre la source primaire et la roue) ou des véhicules à hydrogène qui sont une lubie délirante (il faut produire l'hydrogène, le compresser et le stocker, ce qui n'est pas une mince affaire). C'est-à-dire par en fermant des centrales nucléaires qui n'émettent quasiment pas de gaz à effet de serre pour les remplacer par des champs d'éoliennes qui doivent être adossées à des centrales thermiques dans le rapport de 1 à 1 (pour garantir l'intermittence et le fréquence du réseau).
Cela n'a pu vous échapper, nous sommes à nouveau confinés. Et nous le sommes parce que pas un seul gouvernement n'a le courage d"imposer les mesures qui, justement, devraient s'imposer à nous, à savoir confinement généralisé de la population mondiale durant un mois, sans autre dérogation que d'aller aux services d'urgences hospitalières quel qu'en soit le motif à partir du moment où il s'agit bien d'urgence, et les courses de première nécessité façon drive avec les super et hypermarchés fermés comme les autres magasins. Le confinement actuel est une vaste blague et ne servira pas à grand'chose car, même s'il a une petite efficacité, gageons que sans un traitement curatif, nous serons reconfinés une troisième fois, voire une quatrième. Je parle bien de traitement curatif puisqu'il est désormais acquis que l'immunité à ce virus ne tient pas dans le temps.
Mais préoccupons-nous de notre pseudo-confinement actuel. Nous avons la joie de devoir à nouveau remplir des autorisations de déplacement. Ce matin, je me suis battu durant une demi-heure avec le site officiel et mon navigateur pour avoir cette fichue attestation et pouvoir descendre au village. Une demi-heure ! Les champs étaient bien remplis mais rien ne se passait lorsque j'appuyais sur l'énorme bouton bleu « générer le PDF ». J'ai laissé tomber Seamonkey et je suis passé par Chromium qui semblait un peu mieux fonctionner. Je précise à toutes fins utiles que mon Seamonkey est parfaitement à jour et s'annonce comme Firefox. Passons.
Ou plutôt non, ne passons pas. Cette page est un truc infâme contenant un bout de code JavaScript. Hier, lorsque j'ai téléchargé ce script, j'ai obtenu ceci:
(function() { var z="";var b="766172205f3078323336313d5b275c7837375c7833365c7837
305c7833315c7834355c7836625c7834395c7834315c7837375c7836665c7837335c783364272c27
5c7836325c7837615c7835345c7834345c7836385c7835315c7836615c7834345c7837365c783633
5c7834665c7833325c7835355c7837335c7834665c7832665c7836325c7833385c7834665c783661
5c7837375c7836365c7834345c7837365c7833385c7834625c7837325c7837375c7836665c783266
5c7834345c7833375c7834355c7836665c7836365c7837335c7834665c7833305c7835305c783534
...
2c20275c7837335c7835335c7832345c78323927295d285f30783531343339625b5f307831323336
28273078313665272c20275c7835365c7832385c7837315c78343127295d29293b7d66696e616c6c
797b6966285f3078313132623732295f30783538663239655b5f3078313233362827307831366627
2c20275c7834635c7836355c7834645c78346527295d3d5f30783131326237323b7d7d2829293b";
eval((function(){for (var i=0;i<b.length;i+=2){z+=String.fromCharCode(parseInt(b
.substring(i,i+2),16));} return z;})());})();
Vous ne rêvez pas, il y a des branquignoles quelque part qui s'imaginent que personne ne peut aller voir dans ce blob ce qui est fait. Pour la petite histoire, le code JavaScript est interprété dans votre navigateur, donc fini toujours en clair quelque part. Un petit coup de node.js nous donne quelques informations:
hilbert:[~/qrcode] > node qr.js
var _0x2361=['\x77\x36\x70\x31\x45\x6b\x49\x41\x77\x6f\x73\x3d','\x62\x7a\x54\x4
4\x68\x51\x6f\x66\x73\x4f\x30\x50\x54\x66\x44\x76\x38\x4b\x72\x77\x6f\x2f\x44\x6
9\x4d\x4f\x5a\x44\x76\x63\x4f\x32\x55\x73\x4f\x2f\x62\x38\x4f\x6a\x77\x37\x45\x6
...
43\x6f\x64\x65'](0xff&_0x21f3d7>>(-0x2*_0x4f9997&0x6)):0x0){_0x52464d=_0x31a35c[
'\x69\x6e\x64\x65\x78\x4f\x66'](_0x52464d);}return _0x15ff69;});}());var _0x533c
b4=function(_0x5a5b7c,_0x413260){var _0x546290=[],_0x404c61=0x0,_0x2718b4,_0x1d3
458='',_0x9e7132='';_0x5a5b7c=atob(_0x5a5b7c);for(var _0x3afd5c=0x0,_0x43996e=_0
...
1236('0x16a', '\x6b\x65\x6e\x33')]=_0x4e55fd[_0x1236('0x16b', '\x48\x37\x40\x74'
)](_0x1236('0x16c', '\x75\x64\x40\x47'),_0x13f431[_0x1236('0x16d', '\x73\x53\x24
\x29')](_0x51439b[_0x1236('0x16e', '\x56\x28\x71\x41')]));}finally{if(_0x112b72)
_0x58f29e[_0x1236('0x16f', '\x4c\x65\x4d\x4e')]=_0x112b72;}}());
Vous ne rêvez pas, il y a de l'obfuscation dans l'obfuscation.
Ce matin 2 novembre 2020, la même page nous donne directement:
parcelRequire=function(e,r,t,n){var i,o="function"==typeof parcelRequire&&parcel
Require,u="function"==typeof require&&require;function f(t,n){if(!r[t]){if(!e[t]
){var i="function"==typeof parcelRequire&&parcelRequire;if(!n&&i)return i(t,!0);
if(o)return o(t,!0);if(u&&"string"==typeof t)return u(t);var c=new Error("Cannot
find module '"+t+"'");throw c.code="MODULE_NOT_FOUND",c}p.resolve=function(r){r
eturn e[t][1][r]||r},p.cache={};var l=r[t]=new f.Module(t);e[t][0].call(l.export
s,p,l,l.exports,this)}return r[t].exports;function p(e){return f(p.resolve(e))}}
f.isParcelRequire=!0,f.Module=function(e){this.id=e,this.bundle=f,this.exports={
}},f.modules=e,f.cache=r,f.parent=o,f.register=function(r,t){e[r]=[function(e,r)
{r.exports=t},{}]};for(var c=0;c<t.length;c++)try{f(t[c])}catch(e){i||(i=e)}if(t
.length){var l=f(t[t.length-1]);"object"==typeof exports&&"undefined"!=typeof mo
dule?module.exports=l:"function"==typeof define&&define.amd?define(function(){re
turn l}):n&&(this[n]=l)}if(parcelRequire=f,i)throw i;return f}({"y3A0":[function
...
"./form":"oVPx"}]},{},["d6sW"], null)
Tiens donc ? Un bout de code qui n'est plus chiffré et qui, vraisemblablement, n'est plus le même que celui que j'ai pu voir hier soir. Comme sur la page officielle figure un petit encart indiquant ceci:
Le code source de ce service est consultable sur GitHub.
Je suis allé consulter la page et j'ai même pris la peine de télécharger l'outil en question pour voir jusqu'où on allait se moquer de moi. Je n'ai pas été déçu parce que je ne retrouve pas le code téléchargé ce matin depuis la page officielle dans le code disponible sur GitHub. C'est assez étrange.
Une autre chose me dérange. Le gouvernement indique un peu partout — mais notez-le bien sur aucun site officiel du gouvernement à l'heure où j'écris ces lignes — qu'aucune donnée n'est collectée. Je cite par exemple :
Quid des données personnelles ?
Le Ministère de l'Intérieur indique sur son site que le générateur d'attestation ne stocke aucune donnée personnelle, ce qui semble être corroboré par les analyses du code du formulaire. L'attestation est générée en format PDF accompagnée d'un QR Code qui pourra être scanné par les forces de l'ordre lors d'un contrôle. Ce code contient toutes les informations que vous avez renseignées via le formulaire, il permet à la police de respecter les gestes barrière, cela leur évite d'avoir à s'approcher des personnes en cas de contrôle ou de toucher leurs smartphones (au cas où il faudrait zoomer sur l'attestation par exemple).
(source).
Certes, le JavaScript que j'ai pu consulter ne semble pas enregistrer de données. Mais le code ayant changé entre hier et aujourd'hui, qu'en sera-t-il demain ?
Je me suis penché sur le qr-code généré par mon attestation de ce matin. Je peux le lire sans problème et générer un qr-code strictement identique grâce à la ligne de commande suivante :
hilbert:[~/qrcode] > cat qr_attestation.sh
qrencode -o covid.png "Cree le: `date +%d/%m/%Y` a 07h00;$(printf '\r\n\r\n')Nom: GRINCHEUX; \
$(printf '\r\n\r\n')Prenom: Le;$(printf '\r\n\r\n')Naissance:01/10/1942 à Chilleurs-au-bois; \
$(printf '\r\n\r\n')Adresse: 45, route de Parmonts, 01100 Éparvaux;$(printf '\r\n\r\n')Sortie:\
`date +%d/%m/%Y` a 08:00;$(printf '\r\n\r\n')Motifs: travail"
# motifs courses famille
Il n'existe aucun moyen d'authentifier ce qr-code qui n'est ni chiffré ni signé par une clef asymétrique. Donc, si j'en crois la description de l'application de vérification fournie à nos forces de l'ordre qui indique dans ses fonctionnalités :
CovidReader est capable de détecter toute attestation falsifiée, c’est-à-dire qui n’aurait pas été générée par le site du ministère de l’Intérieur. À ce moment-là, une alerte rouge met en évidence le faux document.
Ainsi, une application qui n'a accès à aucun système d'authentification dans le qr-code est capable sans que le serveur distant n'ait gardé trace des informations, de garantir que le qr-code a été généré sur la plate-forme officielle. Pour ce faire, sans autre moyen technique, il faut a minima que cette plate-forme ait conservé une somme de hashage des données voire les données complètes.
J'ai alors repris le code fonctionnant sur le site officiel ce matin à 9h30, rien ne permet de générer ne serait-ce qu'une somme de hashage.
Aussi y a-t-il plusieurs informations à tirer :
Dire qu'après cela notre cher gouvernement s'étonne encore que plus personne ne le croit alors qu'il nous prend ouvertement pour des imbéciles… J'aimerais à ce propos bien entendre les arguments bafouillés de la CNIL sur ce sujet précis.
Ce matin, j'écoutais Radio Paris — je parle de Radio Paris depuis que ce poste sert une certaine propagande, mais je l'écoute encore parce que les autres me hérissent encore plus le dessous de poil ! — et je suis tombé entre le café et les tartines sur la chronique du très dispensable Pierre Haski.
Je n'ai rien a priori contre ce monsieur qui est très certainement respectable, mais il y a des choses qu'on ne peut pas dire surtout lorsqu'on se targue d'être journaliste, qui plus est, responsable d'une rubrique géopolitique à une heure de grande écoute. Ce monsieur prétend que, je cite, il serait tentant, mais faux, de lire l'actualité tragique actuelle comme la confirmation du choc de civilisations de Samuel Huntington. Il prétend aussi que la solution n'est pas l'exclusion des musulmans mais l'inclusion.
Cette chronique dégouline de bons sentiments, faisant fi du paradigme de pensée islamique et donc, en conséquence, de celui des musulmans du monde entier qu'ils soient croyants, pratiquants, athées ou mécréants.
Ce monsieur oublie que l'islam est une religion de soumission d'un peuple à un dieu et que l'homme est soumis à dieu qu'il soit croyant ou non. C'est d'ailleurs par ce principe de soumission que certains djihadistes justifient l'assassinat des mécréants qui sont ceux qui ne se soumettent pas à dieu même s'il est écrit dans le Qu'ran que le juif, le chrétien et le sabéen auront leur salaire auprès de dieu.
C'est ce principe de soumission qui fait qu'en terre musulmane, il n'existe que de très rares lieux de culte non musulmans. C'est ce même principe qui fait que les habitants des terres musulmanes récitent leurs cinq prières par jour et se conforment aux préceptes de la charriah sans broncher alors qu'il n'y a pas plus de croyants en Arabie Séoudite qu'il y a de pratiquants catholiques chez nous. Je parle de croyants pour les premiers et de pratiquants pour les seconds parce que le fait de pratiquer l'islam n'est pas une adhésion à la foi musulmane mais une stricte obligation car il n'y a aucune différence entre la règle et le siècle. Et c'est pour cette raison que l'immense majorité des musulmans du monde entier s'est levée contre la France en 2004 et 2005 lors de la préparation puis l'adoption de la loi contre les signes religieux à l'école.
Prétendre que les musulmans du monde entier sont les premières victimes des terroristes est à la fois juste et irrémédiablement faux. Les terroristes islamistes sont une partie congrue des musulmans, mais l'immense majorité des musulmans laisse faire. A-t-on vu une manifestation en pays musulman déplorer les attentats en France ou contre les représentations françaises ? Et il y en a eu hier : trois personnes dans une basilique à Nice, il a failli y en avoir à Avignon, il aurait pu y en avoir à Vienne où cent cinquante turcs ont voulu s'attaquer à des arméniens… Il y a même eu un pauvre vigile autochtone donc musulman qui a été sauvagement agressé par qu'il ne faisait que travailler indirectement pour le consulat général de Djeddah ! Des tentatives, il y en a tous les jours. Heureusement pour nous, il y a aussi beaucoup d'échecs.
Est-ce que les musulmans de France se lèvent contre cela ? Pas vraiment. Quant à leurs instances représentatives, mieux vaut ne pas en parler. Ou plutôt, parlons-en. Quand le président du CFCM Mohammed Moussaoui prétend qu'il faut, sous prétexte de fraternité, limiter les caricatures en France, c'est tout de même un appel à la charriah sous prétexte de fraternité. Celui-ci est revenu tardivement sur ses déclarations, mais il n'en reste pas que cette idée représente la pensée profonde d'une grande partie des musulmans de France et, d'ailleurs, du monde entier.
Tout cela pour en arriver au fait que l'inclusion prônée par Pierre Haski est un vœu pieux. L'inclusion est possible à partir du moment où cette population veut s'inclure et être inclue. Or ce n'est manifestement pas le cas, on s'en serait rendu compte depuis quarante ans que les problèmes ne font qu'empirer par les calculs électoraux à court terme des différents gouvernements et malgré toutes les politiques mises en pratique.
Reste un problème. Comment faire la différence entre les petites communautés que l'on trouve généralement dans des coins reculées de France et qui ont y été installées pour reconstruire la France après la seconde guerre mondiale, qui n'ont rien demandé à personne, mais dont personne non plus ne connaît la position sur la carte de la radicalisation et ceux qui sont ouvertement connus comme radicalisés ? Cela risque fort d'être difficile et certains vont payer pour les autres.
Mais attention, les musulmans de France qui ne sont pas radicalisés portent eux aussi leur responsabilité. Ils ne se lèvent que très rarement pour déplorer la situation actuelle et qui ne dit mot consent. Seuls se font entendre certaines personnalités, comme Hassen Chalghoumi, qui est un personnage assez trouble et qui ne représente personne, peut-être même pas lui. Ne me croyez pas sur parole et allez regarder sa biographie, c'est édifiant. Pensez à la taqîya. On comprend alors mieux pourquoi il est rejeté par ses pairs.
Nous avons donc une situation où même les plus modérés de la communauté musulmane n'appellent pas au calme. Au mieux, ils se taisent. Quant aux autres, ils veulent en découdre. Et nous devrions les inclure alors que toutes les politiques depuis quarante ans ont échoué et qu'ils ne veulent surtout pas être inclus ? Il n'est plus temps aujourd'hui d'inclure, il est temps de renvoyer chez eux les fauteurs de troubles et de remettre un peu d'ordre. Ces agitateurs, ces radicalisés sont connus et ont pour la plupart la double nationalité — une grande partie des musulmans de France d'origine étrangère, même nés en France, conservent la nationalité de leurs parents outre la nationalité française, ce ne sont donc pas des apatrides si on leur retire la nationalité française. Mais sous prétexte des droits de l'homme, cela ne sera fait que lorsque nous en seront contraints et forcés, c'est-à-dire lorsqu'il sera trop tard pour éviter un nouveau bain de sang.
Aujourd'hui, nous sommes au pied du mur. Si les musulmans de France ne se lèvent pas comme un seul homme pour défendre la France contre leurs corrélégionaires, il faudra exclure car les Français attachés à la France risquent de prendre les armes. Et plus le gouvernement attendra, plus la purge sera violente.
L'avenir n'est pas rose. La population finira par s'armer, officiellement ou non, pour simplement se défendre.
Je n'aime pas réagir sur l'actualité à chaud. Plus exactement, je m'étais promis de ne pas réagir sur les événements de vendredi dernier. C'était avant d'entendre les récupérations des invertébrés politiques près à toutes bassesses, la palme revenant tout de même à notre madone du Poitou qui arrive tout de même à twitter des choses exceptionnelles. Elle se re-twitte elle-même histoire que personne ne puisse rater ses pets de l'esprit.
Non, ma grande, il ne s'agit pas d'une agression, fût-elle effroyable, il s'agit d'un meurtre avec préméditation, d'un vulgaire assassinat. Quelqu'un comme toi qui n'est pas capable d'appeler une bêche une bêche devrait être condamnée à s'en servir. D'un autre côté, je suis un peu naïf d'attendre plus de toi que des petits-fils de Charlemagne.
J'ai aussi entendu l'ancien ministre de l'intérieur, ancien premier ministre Bernard Cazeneuve sur Radio Paris. Ce particulier-là demande de nouvelles lois pour contrer ces agissements. Mais que n'as-tu fait lorsque tu étais aux affaires ? Comme tous les autres depuis plus de trente ans, tien. En tout cas, rien pour lutter contre ces dérives qui n'ont pas surgi comme par enchantement vendredi soir. Par ailleurs, il serait bon d'arrêter de pondre lois sur lois à chaque nouveau fait divers sous le coup de l'émotion. Il faudrait déjà taper sur les magistrats pour faire appliquer les lois existantes et, surtout, une fois que ces lois sont effectivement appliquées, que les peines en découlant le soient aussi. Et jusqu'au bout.
Pire, aujourd'hui, le sinistre gastéropode qu'est Bruno Le Maire a trouvé le moyen de déclarer qu'il fallait contrôler les cryptomonnaies, preuve s'il en est que ce type est complètement hors sol. Mon cher Bruno, et si tu me lis, j'attends une réponse sérieuse, crois-tu franchement que les cryptomonnaies ont été responsables de cet attentat ? Crois-tu qu'elles ont joué dans l'attentat contre le Père Jacques Hamel à Saint-Étienne-du-Rouvray ? Tu serais moins ridicule en demandant l'interdiction de vente de feuilles de boucher !
Et c'est sans compter sur la récupération du Rassemblement National qui, de toute façon, n'aurait pas mieux fait que tous les autres larrons réunis, Mélenchon en tête.
Rappelez-vous. Nous avons recueilli des réfugiés afghans, syriens, libyens, soudanais par bateaux entiers parce que c'étaient des chances pour la France (sic) en même temps que les organisations djihadistes péroraient qu'elles envoyaient parmi ces gentils migrants des fanatiques. Une grande partie de la gauche bien pensante a applaudi aux actions de Cédric Herrou. Des ONG dégoulinantes de bonnes intentions entretiennent le flux des migrants en sauvant de la noyades des pauvres gens sur des embarcations de fortune alors que si ces ONG n'étaient pas là, ces pauvres migrants n'y seraient pas non plus, les passeurs comptant sur elles pour terminer le trajet.
Mais rassurons-nous, la France n'est pas un coupe-gorge.
Mon cher Éric, la France devient tous les jours un peu plus un coupe-gorge. Mais notre classe politique semble le découvrir à chaque nouveau fait divers et l'oublier aussitôt. Et elle devient un tel coupe-gorge en raison de politiques déplorables menées depuis plus de trente ans et de lavage de cerveaux de la part d'associations dispensables comme SOS Racisme qui deviendra crédible lorsqu'elle décidera de mettre un s à Racismes voire de fondations encore plus dispensables.
Cette situation n'est pas récente, elle ne fait que s'aggraver. Elle s'aggrave progressivement, par petites touches insidieuses, parce que personne, pour une raison ou pour une autre, ne désire faire de vagues. C'est comme cela que nous arrivons à avoir des pans du territoire national en dehors de tout contrôle, aux mains des trafiquants de tous poils, des lieux dans lesquels pompiers, forces de l'ordre ou simplement les gens censés relever les compteurs électriques ne mettent plus les pieds. C'est aussi comme cela que dans les quartiers moins sensibles où ils patrouillent encore, ils n'arrêtent plus les fauteurs de troubles. Un officier parisien me déclarait il y a quelques années qu'il n'arrête plus personne. Cela faisait plus de vingt ans qu'il arrêtait régulièrement les mêmes personnes et il était un peu fatigué.
L'assassinat de vendredi soir n'est que la conséquence logique de ce délitement continuel, du sentiment d'impunité d'une racaille qui constitue à l'évidence une bonne partie de la population aujourd'hui. Parmi ces racailles, il n'y a pas que la racaille islamiste, heureusement d'ailleurs. Mais la racaille islamiste est de loin la pire. C'est la pire parce qu'il y a une erreur que les occidentaux font toujours en dissociant l'ethnie de la religion, seul moyen de parler de laïcité. Cette différence n'existe pas dans les pays exportant le djihad où le simple fait d'être arabe signifie qu'on est musulman (voire islamiste, il ne s'agit que d'une question de niveaux) même si l'on est athée ou d'une autre religion. Il existe effectivement un islam modéré, mais celui-ci est minoritaire. Pour s'en convaincre, il suffit de constater que les imams modérés se font remplacer par des religieux qui le sont nettement moins. Et lorsqu'il est question de religion, une grande partie de la population de culture musulmane, même si elle est incroyante, va se lever comme un seul homme.
Pour ne pas heurter ces gens-là, on a décidé des petites entorses au principe de laïcité comme, au temps des accords de Munich, Arthur Neville Chamberlain et Édouard Daladier ont laissé tombé leur allié tchécoslovaque sur l'autel d'une paix illusoire. Cela a commencé par des horaires aménagés pour les femmes musulmanes dans certaines piscines, par des repas halal dans certaines cantines, par des petits renoncements pour conserver la paix civile. Mais chaque petit renoncement a amené des demandes plus insistantes et plus importantes. Il ne faut plus aujourd'hui heurter la sensibilité des élèves en cours de biologie ou de sport, par exemple.
La preuve de ces petits renoncements qui ne suffisent jamais est justement le drame de Samuel Paty. Il avait lui-même proposé aux élèves qui pourraient être heurtés de sortir de la salle, ce qui déjà est inacceptable dans un collège public d'un pays qui se veut laïc. Mais il a pris la peine de le faire. Malgré cela, le père d'une élève qui n'était pas dans le cours en question puisqu'aux dernières nouvelles elle était à l'extérieur de la salle, appelle à son châtiment. Et un tiers fait presque cent kilomètres pour servir de bourreau. Normal.
Naturellement, personne n'était au courant, depuis les forces de l'ordre qui avaient déjà reçu une plainte de la part de l'enseignant ainsi qu'une plainte du père de l'élève en question. Il s'est trouvé un agent de police pour la prendre, ce qui est délirant vu le mal qu'on peut avoir pour déposer une plainte lorsqu'on a un motif légitime pour le faire ! Naturellement, personne dans son collège n'a fourni l'adresse de son domicile au père de l'élève en question — une de ses collègues vient de vendre la mèche, des employés du collège en question, de ma même confession que ce père d'élève, l'auraient parfaitement renseigné. Naturellement, personne, y compris les hauts responsables de l'éducation nationale n'ont vu cela arriver.
Fixons les idées. Il y a peu ou prou 8 à 10% de musulmans en France en 2020. À l'horizon 2050, le Pew Research Center estime qu'il y aura entre 12,7 et 18% de la population qui sera musulmane. Sur ces musulmans, seule une minorité est pratiquante. Mais il n'en reste pas moins que cette population, même non pratiquante, est musulmane et suivra dans son immense majorité ce qui heurtera sa sensibilité religieuse parce qu'il n'y a aucune distinction entre la religion et l'origine ethnique. Un principe comme le principe de laïcité ne peut être compris par cette population.
Aujourd'hui, nous sommes rendu à un point où on assassine un prêtre catholique durant son office, où on assassine un enseignant parce qu'il a parlé dans un cours traitant de la liberté d'expression des caricatures du gardien de chèvres pédophile — le gardien, pas les chèvres —, où l'on assassine des journalistes. Une partie de la population s'en réjouit, une petite partie le fait ouvertement. Forcément tout ceci va bien finir. Forcément.
Le terroriste a été abattu, ce qui en fait un martyr, alors que nous aurions été avisés d'utiliser les seringues hypodermiques du vétérinaire du coin pour l'envoyer achever la route de Cayenne à Saint-Laurent-du-Maroni en cassant des cailloux tout le reste de sa vie, douze heures par jour, avant de l'enterrer à la mode Duterte, c'est-à-dire avec des abats de porc dans la bouche. Ces réfugiés dont personne n'avait là encore entrevu la radicalité se seraient radicalisés eux-mêmes, dans leur chambre, sans que leur famille ne soit au courant. Il est peut-être temps d'utiliser la technique des Allemands durant la seconde guerre mondiale : expulser la famille au grand complet du territoire. Là, pas de problème, ce sont des réfugiés, donc des gens qui ne sont pas nationalité française. Lorsqu'on est réfugié, qu'on est reçu dans un pays parce qu'on risque sa vie dans son pays d'origine, on se fait oublier, on n'assassine pas des enseignants ! Même chose d'ailleurs pour les binationaux qui représentent l'immense majorité des gens originaires d'Afrique du nord. Il est grand temps de faire le ménage avant que cela ne dégénère franchement.
La question que je me pose, et je n'ai pas de réponse, est de savoir combien de temps la population française supportera encore cela sans prendre les armes. Car ne nous leurrons pas, nous allons vers une guerre civile. On nous dira à ce moment que nous sommes intolérants, naturellement, on oubliera la responsabilité de toute la classe politique et toutes les petites compromissions jour après jour effectuées pour des raisons électoralistes.
Bali de Mastor, 8 mai 2006, 10 août 2020.
Tu n'étais qu'un chat, mais avec bon cœur et excellent caractère. La fille de la maison pouvait te promener en te tirant la queue, te bourrer les oreilles de miettes de Petits Lus, tu la laissais faire. Lorsque tu voyais un chaton tomber d'une table dans une émission animalière, j'ai été surpris de te voir sauter au pied du téléviseur pour voir s'il y avait quelqu'un à sauver…
Je savais bien que depuis quelques années, tu étais diabétique alors que tu as toujours eu une alimentation correcte et tous les soins nécessaires. L'an passé, j'ai bien vu que ton diabète n'était plus sous contrôle mais, aux dires du vétérinaire, il suffisait d'augmenter les doses. Comme un idiot, j'ai fait confiance et j'ai augmenté tes doses d'insuline.
Jeudi dernier alors que tu ne mangeais plus depuis quelques jours, le vétérinaire disait encore que c'était normal. Il a fallu que je retourne vendredi voir un autre vétérinaire du même cabinet pour que des analyses soient faites. Pêle-mêle, j'apprends que tu avais une infection, que ta créatine était haute, que tu avais plus de 4 g de sucres par litre de sang et que ta fonction rénale était atteinte. Mais pas de panique, on arrive à soigner et à stabiliser l'immense majorité des animaux souffrants d'un tel problème. Vendredi soir, le vétérinaire m'indique que tu n'étais pas à l'article de la mort et que je pouvais partir quelques jours comme prévu.
J'ai voulu le croire même si au fond de moi-même, la créatine anormale signifiait suspicion de cancer mal placé. Après tout, ce n'est pas moi le spécialiste. Je t'ai fait un dernier câlin, un dernier gratouillis sur la tête, entre les oreilles, et une perfusion t'a été posée pour te requinquer. Je t'ai dit qu'on se reverrait dans quelques jours, quand tu iras mieux.
Pour te requinquer !…
Ce matin, alors que je suis à l'autre bout de la France, coup de téléphone : « votre chat est à l'agonie, il s'agit sans doute d'un cancer du pancréas à évolution rapide. Il faudrait songer à l'endormir, je vous laisse réfléchir jusqu'en début d'après-midi. »
L'endormir ! J'ai toujours adoré ce genre de litote. Non, on ne va pas l'endormir, on va appeler les choses par leurs noms, on va l'empoisonner. Peut-être sous anesthésie, mais on va tout de même l'empoisonner pour abréger ses souffrances. En début d'après-midi, il vomissait du sang et il n'y avait plus aucune autre solution que de l'« endormir » sans délai, sans que je puisse rentrer chez moi pour le revoir une dernière fois, qu'il ne se sente pas abandonné. Parce que ceux qui disent qu'un animal ne peut pas se sentir abandonné n'ont jamais eu de relation avec un animal (j'exclus tout de même le morpion pubien et les animaux les moins évolués).
Comprenez-moi bien, je ne sais pas si j'aurais été capable de lui tenir la patte dans un tel moment ou si j'aurais supporté de le voir avec une perfusion, une sonde urinaire et dans un état aussi lamentable. Je pense simplement que cette boule de poils qui a traversé la vie de la famille, ses hauts et ses bas, ses joies et ses peines, sans jamais se plaindre méritait de mourir autrement et que, même s'il avait fallu abréger ses souffrances, nous aurions dû être là.
Je ne tiens rigueur à personne de la mort de ce sacré de Birmanie, les êtres naissent, ils meurent, c'est un fait inéluctable et je n'ai aucun moyen de m'y opposer. En revanche, je tiens rigueur à un vétérinaire, l'an passé, alors que ce chat avait perdu un tiers de son poids en un temps très court, d'avoir tenté de stabiliser son diabète en augmentant les doses d'insuline (de chien !), c'est-à-dire en combattant les symptômes au lieu d'en chercher les causes qui ont visiblement fini par dégénérer en cancer foudroyant. Je tiens rigueur à un vétérinaire les souffrances visibles de cet animal durant de longs mois et sa triste fin.
J'espère que tu nous pardonneras de ne pas avoir pu être là. Il s'agit juste d'un malheureux concours de circonstances et non d'un abandon. Je ne sais pas encore si je récupérerai tes cendres ou ton corps, mais une chose est sûre, je ne te laisserai pas être incinéré dans une incinération collective.
Je vais essayer de me souvenir de tous les bons moments passés ensemble. Une chose me rassure, s'il existe un paradis des chats, tu y es en belle place.
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