Vous le savez, ou vous ne le savez pas, mais j'entretiens des relations intimes avec une association de médecins qui m'envoie depuis plus de dix-huit mois des papiers à critiquer du point de vue des statistiques ou de la méthodologie. C'est ainsi que j'ai écrit ici même tout le bien que je pensais des torchons d'un certain Raoult ou que j'ai pu écrire à la fin du printemps dernier que, vaccination ou pas, nous aurions une nouvelle vague de covid fin septembre. J'avoue, je me suis trompé d'un mois. Notez bien que cela ne me réjouit pas.
Vendredi dernier, j'ai reçu un coup de téléphone d'un membre de cette association, neurologue de son état dans un établissement parisien, et qui tenait à me faire savoir que depuis le début de l'été, son service avait reçu cinq patients victimes d'une maladie à prion que personne n'avait encore jamais vue, à évolution très rapide (entre deux et trois mois des premiers symptômes jusqu'au décès) et qui touchaient des gens beaucoup plus jeunes que ceux qui étaient atteints de la forme sporadique de la maladie (100 à 150 cas en France tous les ans).
J'ai un peu cherché dans les publications des grands journaux internationaux et j'ai pu trouver plusieurs autres cas similaires dont l'un en Floride et l'autre dans la Somme, en France, ces deux cas datant du printemps dernier. Il y a un point commun entre tous ces cas, la maladie s'est développée entre deux et quatre semaines après une injection d'un vaccin à ARNm. D'autre part, si dans les formes sporadiques les matières grise et blanche sont toutes deux attaquées par le prion, dans cette nouvelle forme, seule l'une d'entre elle l'est, ce qui est confirmé à chaque fois par autopsie.
Quand on lit les dépêches des différentes agences de presse, ces dernières nous certifient qu'il n'y a aucun risque. Ce n'est pourtant pas ce qu'écrit l'EMA qui est beaucoup plus réservée sur ce point et qui évoque de manière sybilline ce sujet. En effet, la protéine spike du virus est une protéine quaternaire avec des sites qui la rapproche d'un prion et il ne faut pas grand'chose pour qu'elle devienne pathogène d'autant qu'on la retrouve derrière la barrière hémato-encéphalique (soit la protéine y migre toute seule, soit l'ARNm s'y retrouve et code in situ la protéine). Quoi qu'il en soit, seuls 25% de l'ARNm injecté reste sur le lieu de l'injection, le reste allant à peu près n'importe où dans l'organisme pour y faire n'importe quoi. Les médecins de plateaux que j'abhorre de plus en plus prétendent qu'il n'y a aucun risque, voire que le vaccin ne fait que réveiller une maladie sous-jacente. La belle affaire, ce n'est pas la même chose de mourir d'une maladie à prion à l'âge de 75 ans que d'en décéder à 45 ans en pensant être protégé contre une autre maladie qui a un taux de létalité somme toute très faible. D'autant que lorsque j'écris « protégé », je devrais ouvrir les guilles avec des pincettes puisqu'il y a eu des semaines toutes choses étant égales par ailleurs, au début de l'été, où il y avait plus de morts du covid vaccinés à deux doses que de non vaccinés en Grande-Bretagne.
vaccine-surveillance-report-week-42.pdf
Statistiquement, les cas observés sont atypiques des formes sporadiques naturelles. Ils sont atypiques du point de vue de la forme de la maladie, du point de vue de l'âge des patients et surtout du point de vue de l'évolution rapide de la maladie. Il faut plusieurs années pour voir les premiers symptômes d'une maladie à prion (voir le cas du chercheur à la retraite qui s'est blessé il y a plusieurs années et qui a révélé l'infection au printemps dernier, forçant l'arrêt des recherches sur le prion en question), il faut un à deux ans entre les premiers signes et le décès. Dans le cas de cette nouvelle forme, tout est bouclé en deux ou trois mois.
Quand on rajoute qu'entre les semaines 38 et 42 de 2021 en Grande-Bretagne, il y a, après l'âge de trente ans, plus de cas positifs parmi la population des vaccinés à deux doses que parmi celle qui ne l'est pas (voir le fichier joint, page 13), que la justification donnée (page 12) est totalement oiseuse parce que la population à partir de 70 ans étant homogène — elle ne prendra pas de risques en courant les bars et les boîtes de nuit —, il n'y a aucune raison valable que les non vaccinés soient en meilleur état sérologique que les vaccinés à deux doses du même âge (on retire de l'équation la baisse d'immunité dûe à l'âge qui est une tarte à la crème des spécialistes de plateau). Subséquemment, cette explication se met en équation et, si on prend la peine de le faire, on s'aperçoit que la chance que cela soit le fruit du hasard est ridiculement faible. En d'autres termes, cette répartition ne peut être le simple fruit du hasard.
Je rajoute qu'il y a actuellement une croissance anormale des décès par crise cardiaque, y compris au volant au milieu de la circulation, ce qui m'a été raporté par les services de la Protection Civile du département.
La question est donc de savoir si on s'arrête un peu pour réfléchir puisque d'une part, la multiplication du nombre de doses semble offrir un porte ouverte au virus dans l'organisme et qu'il y a des effets de bord réellement non maîtrisés et qui commencent à se voir. J'écrivais il y a quelques mois que j'espérai que l'on puisse éviter une nouvelle affaire du sang contaminé. Je ne pensais vraiment pas que ce serait à ce point-là !
Je dois me faire vieux, il faut maintenant que je regarde plusieurs fois un reportage pour voir qu'on me prend pour une buse.
Depuis le début de la fumeuse COP26, TF1 nous a fait pleurer sur la banquise de Ittoqqortoormiit, riante bourgade de l'est du Groenland, banquise qui ne s'est plus formée cette année à l'approche de l'automne. On voit dans le reportage un journaliste qui annonce benoîtement qu'il est 06h00 du matin et que c'est une catastrophe. Non qu'il était 06h00 du matin, mais que cette banquise n'était pas encore formée. On y voit aussi des habitants pleurer sur le fait qu'il ne sauront plus quoi faire si les glaciers disparaissaient. Pour information, au moment où j'écris ces lignes, la température sous abri y est de -10°C (ressentie -14°C), le vent du nord souffle à 50 km/h, il neige (0,3 cm/heure). La nébulosité est totale et il y a déjà une couche de neige de plus de 1,5m (moyenne).
Pour mémoire, cette localité est au-delà du cercle polaire et il est impossible d'avoir un tel jour à une telle heure. À 06h00 du matin, il y fait nuit noire. Soit le reportage n'a pas été fait à Ittoqqortoormiit mais plus au sud (ce dont je doute un peu), soit il n'a pas été fait le 7 novembre 2021 (ce dont je doute nettement moins).
Jetons donc un pavé en destination du marigot puant dans lequel clapotent les supporters bêlant de la petite Greta.. Il n'est pas question ici de discuter d'un réchauffement climatique d'origine anthropique ou non, mais de l'honnêteté de journalistes qui ont dû trouver leurs cartes de presse dans un paquet Bonux. Tout d'abord si l'extension de la banquise arctique est actuellement dans la moyenne basse de 1981-2010 qui sert de référence, l'extension minimale de 2021 est supérieure de 40% à celle de 2012.
Mais il y a plus grave et pour le coup moins pardonnable. Il existe une carte mis à jour quotidiennement qui montre l'étendue de la banquise. Pour simplifier, ce qui est appelé banquise n'est pas des glaçons voguant allègrement sur les eaux comme un iceberg en direction du Titanic, mais une étendue ininterrompue de glace. Le 7 novembre 2021, on s'aperçoit que la côte d'Ittoqqortoormiit était prise dans les glaces et que la banquise va plus au sud et et plus au large.
L'océan s'est donc figé très vite, sur de grandes distances, après le passage des journalistes de TF1. Plus sérieusement, je pense que personne n'a été choqué de voir une belle lumière à 06h00 du matin à une telle latitude. Le message est passé, la banquise n'est pas là, c'est la faute au grand méchant réchauffement climatique.
Ce midi, j'ai entendu sur Radio-Paris — j'écris à dessein Radio-Paris tant cette radio de service public, France Inter pour ne pas la nommer, est devenu un organe de propagande — un reportage qui semblait issu tout droit de l'Allgemeine Französische Propagandastaffel et durant lequel on pouvait entendre une greluche arrivée sans doute par avion à Glasgow chouiner parce que voir les responsables du G20 lancer une pièce dans la fontaine de Trévi avant de se rendre à la COP26 était une image d'une violence rare. Une image et non un geste.
Comme le notait à juste titre Saint Thomas d'Aquin, l'aplomb des abrutis est probablement ce qui les caractérise le plus. C'est la condition nécessaire. Audiard, en rajoutant que c'est même à cela qu'on les reconnaît en énonce la condition suffisante.
Ma pauvre amie — rassure-toi, c'est une simple figure de rhétorique —, ma pauvre amie, donc, les mots ont un sens. Une image violente, c'est par exemple le calvaire d'Omayra Sanchez, jeune colombienne aux grands yeux noirs qui est morte le 16 novembre 1985 après l'éruption du volcan colombien Nevado del Ruiz après cent quarante ans de sommeil.
Je ne peux pas t'en vouloir, tu n'étais pas née à ce moment. Moi, vois-tu, je m'en souviens très bien, comme je me souviens de tout un tas de catastrophes naturelles qui, contrairement au discours alarmiste actuel, n'ont évolué ni en intensité ni en nombre.
Les sources de ce graphique est un document issu d'un organisme dépendant de l'ONU et qui se trouve sous le titre human cost of disasters. Il existe d'autres séries statistiques indiquant que si le nombre de déclarations augmente (ce qui est un artefact en raison de l'augmentation du nombre de pays déclarant des sinistres et de l'évolution des zones habités), le nombre de catastrophes n'a pas augmenté dès lorsque que le panel de déclarants est stable. Le coût financier de ces catastrophes est aussi resté stable.
Mais revenons à ce qu'est une image violente.
Une image violente sera celle renvoyée par des populations criant famine faute de pouvoir se nourrir en raison de l'augmentation des prix de la nourriture de base faute d'énergie. Oui, il faut de l'énergie pour produire une nourriture bon marché et abondante. Le bio ne nous sauvera pas, on sait depuis des années qu'il est illusoire d'avoir plus de 15% de parcelles cultivées en bio sans avoir une chute des rendements. Une autre image violente sera celle des mégapoles sans énergie, surpeuplées de gens qui ne pourront plus se déplacer ou simplement se chauffer faute d'électricité.
Non, toi, ce que tu trouves violent, c'est l'image de chefs d'état ou de gouvernement qui jettent une pièce dans une fontaine.
Ce que je trouve violent, ce sont les imbéciles dans ton genre qui auraient bien fait de ne pas sécher l'école. D'une part, le dioxyde de carbone n'a qu'un effet marginal sur le réchauffement observé. Cela a été démontré par Tom V. Segalstad (site personnel Tom V. Segalstad http://www.co2web.info), professeur associé de géologie à l’université d’Oslo (et qui a été expert du GlEC). S’appuyant sur l’évolution des proportions des deux isotopes du carbone (13C/12C), il estime que le pourcentage du CO2 anthropique est d’environ cinq pour cent et en déduit qu’un quart seulement de l’augmentation de la concentration de CO2 observée depuis une soixantaine d’années est attribuable aux émissions anthropiques de CO2. L’explication est qu’il y a une forte dépendance de l’absorption du CO2 à la température de l’océan : lors des périodes de réchauffement (par exemple pendant le grand el Niño de 1997/98), l’océan dégaze du CO2 et inversement en absorbe d’avantage pendant les périodes de refroidissement (par exemple en 1991/92 suivant l’éruption du Pinatubo). D'autre part, l'eau, à elle seule, est responsable des trois quarts de l'effet de serre sans que cela ne semble déranger personne.
Ce que je trouve violent, c'est que des écervelées dans ton genre suivent les messages hystériques de la petite Greta qui prétend qu'on lui aurait volé ses rêves et sa jeunesse alors que vous êtes toutes deux des privilégiées. Ta place est pour le moment comme la sienne, à l'école. Et avant de prétendre ranger le monde et le diriger, commence par ranger ta chambre.
Pour répondre à tes angoisses, à notre époque (oui, nous, les vieux qui avons ruiné ton futur), on retournait les bouteilles consignées au magasin qui les renvoyaient à l'usine pour être nettoyées et à nouveau utilisées (sans être cassées puis fondues comme aujourd'hui). Il n'y avait que très peu d'ascenseurs et les escaliers roulants n'étaient pas légions. On ne connaissait pas le mouvement écologiste.
Lorsque j'étais jeune, on ne prenait pas sa voiture pour se déplacer de deux rues. On marchait jusqu'à l'épicerie du coin où l'on achetait les produits de saison, on prenait son vélo(cipède) pour aller voir les copains. Nous n'avions pas d'oranges en plein été ou de tomates en février. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.
Mes parents ne connaissaient pas les couches jetables. Les couches des bébés étaient lavées, souvent à la main. Les vêtements séchaient dehors, sur une corde qui faisait le tour du jardin. J'avais un réveil que je remontais tous les soirs.
Dans la cuisine, on s'activait un peu pour préparer les repas. Il n'y avait pas tous ces robots électriques spécialisés pour tout préparer sans effort. Faire à la main les pâtes pour les petits gâteaux de Noël nous prenait plusieurs jours.
Quand on envoyait un colis par la Poste, on emballait les pièces fragiles de vieux papiers journaux ou d'ouate dans des boîtes ayant déjà servi. On n'utilisait pas de bulles en plastique ou de mousse de polyuréthane. On n'avait pas de tondeuse à essence, mais des tondeuses à pousser ou des tondeuses électriques sur coussin d'air lourdes comme un cheval mort. On travaillait physiquement et on n'avait pas besoin d'aller courir sur des tapis roulant (fonctionnant à l'électricité) dans des centres de remise en forme. Mais c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.
Quand on avait soif, on buvait l'eau du robinet. On n'utilisait pas de tasse ou de bouteilles en plastique à jeter. En pique-nique, on utilisait une vaisselle en fer blanc. On remplissait les stylo(graphe)s grâce à une bouteille d'encre au lieu d'en racheter de nouveaux. On remplaçait les lames des rasoirs au lieu de jeter les rasoirs entiers après quelques utilisations. Mais c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.
Les gens prenaient le bus, le métropolitain, le train et les enfants se rendaient à l'école à bicyclette ou à pied au lieu d'utiliser la voiture familiale et maman comme un service de taxi 24 h sur 24. On ne prenait pas l'avion pour aller passer des vacances à l'autre bout du monde. Les enfants gardaient le même cartable durant plusieurs années, les cahiers continuaient d'une année sur l'autre, les crayons de couleurs, gommes, taille-crayon et autres accessoires duraient tant qu'ils le pouvaient. Nous n'avions pas un cartable nouveau tous les ans ni des cahiers jetés fin juin, ni de nouveaux crayons et gommes en septembre. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste !
On n'avait qu'une prise de courant par pièce et pas de bandeaux multiprises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables aux jeunes d'aujourd'hui.
Nos parents roulaient dans des voitures qui faisaient moins d'une tonne pour 50 à 60 ch et qui consommaient moins de 10 l aux 100 km pour les plus grosses, pas dans des SUV déplaçant deux tonnes avec des moteurs de 150 ch. Nous n'avions ni smartphone (utilisés frénétiquement), ni internet, ni deux cents chaînes de télévision. Nous avions tout au plus un poste de radio et un téléviseur noir et blanc qui captait deux chaînes pour toute la famille. Lorsqu'il nous fallait téléphoner, nous allions à la Poste ou nous cherchions une cabine téléphonique. Les courriers électroniques n'existaient pas, nous envoyions des cartes postales ou des télégrammes. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste !
Alors arrête de m'emmerder avec tes idées et tes slogans à la noix et ton mouvement écologiste !
Tout ce qu’on regrette, c’est de ne pas avoir eu assez tôt la pilule, pour éviter d’engendrer la génération des jeunes cons comme toi, qui s’imagine avoir tout inventé, à commencer par le travail, qui ne savent pas écrire dix lignes sans faire au moins vingt fautes d’orthographe, qui n’ont jamais ouvert un bouquin autre que des bandes dessinées, qui ne savent pas qui a écrit le Boléro de Ravel, qui ne savent pas mieux où passe le Danube quand on leur propose Vienne ou Athènes, mais qui croient tout de même pouvoir donner des leçons aux autres, du haut de leur ignorance crasse !
Ça fait du bien de pouvoir encore écrire ce genre de chose. Il faut se méfier, si j'en crois Dostoïevski, ça ne durera pas parce que la tolérance atteindra un tel niveau que les personnes intelligentes seront interdites de toute réflexion afin de ne pas offenser les imbéciles.
Merci de ne pas imprimer ce message afin de préserver l'environnement, mais ne vous privez pas de faire suivre !
J'ai la chance d'avoir dans mon garage une Citroën XM. La XM, c'est un vaisseau amiral, un OVNI de la route. Ou un tank qui n'a pu être vendu que parce que Citroën a viré les chenilles et la tourelle, c'est selon. Il fallait pourtant que je me décide à lui remplacer les sphères, la suspension devenant raide. C'est une Hydractive II, il y a huit sphères :
Je sais changer des sphères, ce n'est vraiment pas le problème. La sphère du conjoncteur ainsi que les deux vérins avant ont été changées en une petite demi-heure, clef à chaîne et massette en main. Il y a un peu plus de place que dans une Xantia par exemple même si la sphère de suspension côté conducteur est placée bien près du bocal de liquide hydraulique. La question est de savoir où se trouve la régulatrice. Cette régulatrice est fixée entre les deux roues et il faut obligatoirement monter le véhicule sur pont (ou sur rampes). Je mets plus de temps à monter le véhicule sur les rampes qu'à changer la sphère, mais c'est fait.
J'attaque donc l'arrière en montant la voiture sur les rampes. Position haute maximale et un coup de clef à chaîne et de massette pour débloquer les sphères de suspension, on purge le circuit moteur tournant pour ne pas tuer les clapets. Sphères de suspension changées.
La question est maintenant de savoir où se trouve la sphère SC-MAC et la régulatrice. Un coup de baladeuse et j'entrevois la SC-MAC a un endroit improbable. Je cherche la régulatrice que je ne trouve pas. Internet me fournit l'emplacement de cette sphère qui est cachée derrière l'échappement et une tôle de protection thermique. Très bien, il faut déposer une partie de l'échappement. Là, ça devient amusant. L'échappement de la XM 2.0i essence est composé d'un pot catalytique suivi d'un premier silencieux installé sous l'habitacle, d'un deuxième silencieux installé dans la largeur du véhicule derrière le réservoir d'essence et d'un troisième silencieux sous la malle. Pour accéder à ces deux sphères, il me faut au moins déposer les deux derniers silencieux. Comme la ligne d'échappement avait 75000 km dans les tuyaux, je décide de déposer en un seul morceaux les deux silencieux. C'est un peu pénible, un peu lourd, mais on y arrive. La tôle de protection thermique ne résiste pas et le changement de la régulatrice est faite en quelques minutes.
Arrive le tour de la sphère SC-MAC. Pour fixer les idées, elle n'est pas réellement accessible. On aurait pu imaginer une trappe dans le coffre du véhicule pour y accéder comme sur certaines Mercedes utilisant la suspension Citroën. Non, cela aurait été trop simple. Cette sphère est vissée sur un support parfaitement rigide dans un renfoncement au dessus du bras de suspension arrière gauche. Utiliser un support de Xantia aurait été trop simple. Non, il s'agit d'un support spécifique rajouté à la va-comme-je-te-pousse, support qui est vissé par le dessus sur le châssis par trois boulons. Pour mémoire, au-dessus de ce support se trouve la tôle du coffre et il est impossible de faire passer une quelconque clef puisqu'il y a la sphère qui gêne.
La photographie précédente n'est pas de moi. Elle provient d'un blog et montre l'emplacement de cette fichue sphère une fois la tôle de protection déposée. Il est d'ailleurs assez étrange qu'il n'y ait pas plus de tuyauterie, mon engin en ayant en ce lieu dans tous les sens. L'auteur a aussi déposé le panier de roue de secours, ce que j'ai refusé de faire, ayant peur de casser le bouton de maintien.
Après étude de l'objet, couché sous la voiture, je constate que l'écrou n'est pas solidaire du support comme sur la Xantia, mais qu'il est libre et ne sert qu'à retenir la sphère de l'autre côté. Je retire le capillaire avec une clef de 9 et j'avise le gros écrou qui me faisait de l'œil. C'est du gros et je vais chercher dans la caisse à outil du tracteur la plus grosse clef à molette de ma collection qui ouvre à 46. Trop petit. J'essaie de passer un pied à coulisse, il m'est impossible de faire une mesure, le pied ne passe pas dans le fatras de tuyauterie et entre les pièces mécaniques.
Retour sur internet où j'apprends après une heure de recherche que la clef idoine pour démonter ce machin est une clef de 50. Parfait, je n'ai pas. Je descends en ville pour essayer d'en trouver une. Peine perdue, la plus grande clef disponible est une clef de 32. Je ne trouve même pas une clef anglaise, c'est dire si l'esprit fantassin se perd. Heureusement, je me souviens qu'il y a un collectionneur frénétique dans la même ville que je connais un peu. Je passe le voir au culot lui demander si par le plus grand des hasards il n'aurait pas une telle clef et me répond que si, bien sûr, il faut une clef de 50 pour la crémaillère de la Traction et pour un ou deux truc sur le Type H. Il me la prête gentiment.
À nouveau sous le véhicule avec cette fois-ci clef de 50 et massette, je libère la sphère et je pensais en avoir fini, que cette sphère pourrait passer entre le support et la tôle. Eh non, ça ne passe pas. L'ingénieur qui a pondu cette pièce ne s'est même pas préoccupé de savoir s'il était possible de changer cette sphère sans démonter tout le train arrière ! Je trouve sur internet, une fois encore, une photographie de la pièce où l'on devine trois boulons. Je vous laisse imaginer un recoin inaccessible où l'on travaille à tâtons. Dans ce recoin se balade une sphère (sphère en place, il est impossible d'accéder aux boulons avec une clef à cliquet et je n'imagine pas démonter ces boulons avec une clef à fourche vu le peu de place pour la faire tourner et la longueur desdits boulons !), sphère qu'il faut dégager avec une main en tâtonnant avec la seconde pour tenter de dévisser ces boulons. Après deux heures de bataille, j'ai réussi à en dévisser deux. J'arrivais bien à toucher le troisième, mais pas à enquiller la clef sous la sphère. Deux sur trois, on devrait pouvoir faire pivoter le support. Effectivement, j'ai réussi à faire pivoter le support de deux centimètres et la sphère est sortie. Je mets derrière le support la nouvelle (que je ne peux pas fixer sous peine de ne pas pouvoir reposer les deux boulons) et je tente de remettre le support en place. Naturellement, le système de montage n'a aucun guide et réussir à l'aveugle de remonter les deux boulons dans les écrous soudés au châssis sans foirer le filetage est une gageure et un sacré jeu de patience. Je finis par y arriver. Remonter la sphère sur son écrou de 50 et connecter le capillaire n'a pris que quelques minutes. Il faut maintenant remonter la tôle thermique, ce qui fut rapide, et les deux silencieux. Là, c'était un tout autre travail. Si la fixation sur les silent-blocs n'a pas posé de réel problème, il fallait relier le silencieux intermédiaire au tube provenant du premier silencieux. Après 75 000 km, il y avait de la rouille. Je n'ai jamais pu relier le tout sans avoir une fuite assez importante parce qu'un bout de métal est parti.
Je suis donc bon pour changer la ligne d'échappement. Youpi !
Si j'avais eu un ingénieur capable de me faire ce genre de chose, je pense que je lui aurait fait bouffer son té. J'admets que la production soit aisée (on a alors accès à la pièce par le dessus), mais la maintenance est délirante. De plus, être obligé de démonter les deux tiers d'une ligne d'échappement pour changer deux pièces qui sont des consommables est aberrant sauf si on veut aussi obliger à changer les échappements par la même occasion. Un échappement neuf se démonte sans problème. Un échappement un peu âgé ne se démonte pas ou alors il ne se démonte qu'une seule fois. Et on s'étonne de voir des XM qui roulent avec une sphère SC-MAC totalement dégonflée alors que c'est une pièce de sécurité qui empêche que le véhicule plonge de l'arrière en cas de coup de frein ! Je veux bien aussi que je ne suis pas un mécanicien de métier, mais je serais assez curieux de voir le nombre d'heures de main d'œuvre dans le manuel d'atelier Citroën nécessaire pour changer cette fichue sphère.
La farce a commencé et, je ne sais pas pourquoi, je sens que je n'ai pas fini de rire (jaune) jusqu'aux prochaines élections. Je vous laisse méditer un florilège des dernières bêtises d'un candidat :
Il n'y a pas à dire, notre ami Xavier Bertrand s'y voit déjà. Mais le pire est lorsqu'il annonce des primes exceptionnelles. Ce cuistre devrait pourtant savoir que beaucoup d'entreprises sont tout juste bénéficiaires — quelques centaines d'euros — et on se demande réellement comment elles feront pour payer de telles primes. Passons, ce n'est pas lui qui les payera.
Mais ce genre d'annonce passera auprès des électeurs dont une bonne partie travaille dans ce genre d'entreprises.
Plusieurs choses me dérangent aux entournures. Ni Xavier Bertrand, ni Valérie Pécresse du reste, ne sont aujourd'hui membres des Républicains. On se demande dès lors pourquoi leur désignation se fera par un congrès du parti et non une primaire ouverte. On se dit aussi que si Xavier Bertrand est désigné, le parti en question n'a rien compris d'autant qu'en face, l'ectoplasme appelé Parti Socialiste, envoie Anne Hidalgo avec l'espoir de saccager la France avec autant de conscience qu'elle a saccagé Paris. Et pour cela, elle a de la ressource, la bougresse ! Un signal fort serait d'envoyer Valérie Pécresse, même si c'est l'envoyer au casse-pipe.
Mais une chose est bien plus fondamentale. J'ai de plus en plus la fâcheuse impression que les politiciens français n'ont aucune colonne vertébrale. Ils ne viennent pas défendre leurs idées et les soumettre aux votes des électeurs, ils essayent d'aller à la pêche aux idées pour défendre des idées qui ne sont pas les leurs, ce qui expliquerait leur absence de constance. C'est ce que m'expliquait une connaissance qui avait fait l'ENA, les jeunes postulants visaient un parti politique dans le seul but de faire carrière. Et il leur importe peu que ce parti politique représente effectivement leurs idées. C'est comme ça qu'on se retrouve avec un majorité de la classe politique incapable de défendre leurs points de vue, leurs idées profondes, et qu'on se retrouve avec des décisions politiques qui suivent le cours du veau pour paraphraser Robert Lamoureux.
À quelques exceptions près, on se retrouve donc avec des socialistes de droite et de gauche, qui arrivent même à s'indigner lorsque Éric Woerth propose de donner le droit de vote aux élections locales aux propriétaires de maisons secondaires alors que c'est dans la logique des choses. Ils seront les seuls à payer la taxe d'habitation mais sans avoir un droit de regard sur les dépenses locales. Cela ne semble choquer personne.
Le fait de faire carrière et de sortir du même sérail provoque donc un appauvrissement des idées politiques et, de fait, une désaffection de l'électeur qui boudera les urnes même si on lui propose un vote par correspondance. L'électeur boude les urnes parce que de l'extrême gauche à la prétendue extrême droite marxiste, tout se vaut à peu près. Et on s'étonne là-dedans du phénomène Zemmour. On ne devrait pourtant pas. C'est le seul qui a le courage d'aborder tous les sujets même si les réponses sont parfois ou souvent ineptes. Au moins a-t-il posé les questions comme, du reste, François Fillon le fit lors de la dernière élection présidentielle. Attention tout de même, Guy Béart chantait dans les années 1960 que « le premier qui dit la vérité, il sera exécuté ». Pourvu qu'on n'en arrive pas là.
Dans les six prochains mois, nous allons assister à une nouvelle course aux idées absurdes, à des propositions toutes plus débiles les unes que les autres alors que nous avons une crise majeure devant nous et qu'il faudrait s'y préparer. Le prix de l'énergie est en hausse, cela n'est pas forcément temporaire contrairement à ce qui est répété à l'envi par le gouvernement, et cette hausse provoquera une hausse de tous les prix. Attendez-vous à swinguer dans les mois qui viennent avec une inflation pas forcément maîtrisée ni temporaire. Il est donc urgent de remettre à plat le système social français dans sa globalité, c'est-à-dire de virer les partenaires sociaux qui vivent sur la bête (ils prélèvent 20 milliards d'euros par an sur les cotisations sociales, voir les bilans des caisses publiquement disponibles) pour y mettre un peu d'ordre et nous permettre de réindustrialiser un peu le pays. Parce que, là encore, on entend le bruit sourd des bottes de la réindustrialisation. Mais elle ne pourra se faire que si elle est au moins compétitive par rapport à nos voisins européens. Or on en est loin, on en est très loin. Réindustrialiser la France sans remettre à plat son système social revient a essayer de courrir un 400 mètres haies avec des brodequins de plomb au pied.
Une fois encore, nous aurons un concours d'idées moisies, bricolées et mises en œuvre n'en doutant pas par l'assemblée nationale qui n'est aujourd'hui plus qu'une vulgaire chambre d'enregistrement. Pourtant, il y aurait tellement à faire à commencer par une réforme de l'éducation nationale pour qu'ele produise autre chose que 80 % d'une classe d'âge illettrée au niveau du bac.
Je ne peux que conseiller aux lecteurs d'investir dans des anciennes fermes à la campgne avant que cela n'augmente encore. Ça permet d'avoir un potager, des poules et des lapins, des arbres fruitiers. Je leur conseille aussi d'investir sans plus attendre dans les conserves et les fusils de chasse. Il faudra bientôt faire le gros dos en espérant que ça passe rapidement et aucun des candidats actuels ne sera à la hauteur de ce qui nous attend.
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