Une fois n'est pas coutume, je relaie ici un courrier envoyé à plusieurs journalistes et avocats sans aucune réponse à ce jour, même pas un accusé de réception. Ayant mon propre serveur de mails, je puis assurer que ces messages sont bien parvenus à leurs destinataires.
J'ai par exemple envoyé à l'adresse gwg@goldnadel.com la chose suivante:
Cher Maître,
Lecteur de vos différents écrits, je tente ma chance après avoir essayé de contacter en vain la rédaction de CNews. Je tente aussi ma chance en raison d'un suicide récent de l'un des adhérent de mon association qui laisse une épouse et trois jeunes enfants. Ce suicide est le dernier d'une longue série. À la lecture du reste du message, j'espère que vous pourrez me mettre en contact direct avec Monsieur Pascal Praud.
Je me nomme Untel, âgé de x ans, de nationalité française, et je suis joignable au xx yy zz tt uu (heures de bureau) ou au 06 aa bb cc dd (lorsque cela passe, préférer le téléphone fixe). Je suis membre du bureau d'une association de défense des entrepreneurs contre les abus de la sécurité sociale. J'ai rejoint cette association devant moi-même me défendre contre cette institution qui m'a déclaré par deux fois décédé (de 2004 à 2006 puis de 2014 à 2017). Je ne me sens pas l'âme d'un lanceur d'alerte, mais c'est un peu ma position malgré moi. Ce que je vais vous confier dans la suite de ce message m'a déjà valu des menaces physiques, tant de la part de magistrats que de la part des représentants des différentes caisses.
Malgré tous ces déboires vis à vis de la Sécurité Sociale, je ne suis pas un "libéré de la sécu" et je n'ai jamais fait partie de cette mouvance. Bien au contraire, je me suis battu par deux fois pour être réintégré dans le giron de la sécurité sociale à la suite de ses erreurs. Pour la petite histoire, je n'ai été réintégré en 2017 qu'après avoir été contraint de lancer une citation directe du directeur de la CPAM de Paris. Au titre de mes activités associatives, depuis 2015, j'ai eu accès à des centaines de délibérés, arrêts et autres jugements produits par les pôles sociaux. J'ai eu accès à des centaines d'actes d'huissiers tous nuls sur la forme (les huissiers le savent, il m'a été répondu que jamais un seul d'entre eux n'a été condamné pour la production d'actes irréguliers pour des caisses de sécurité sociale). J'ai défendu certaines de ces affaires, d'autres ont été confiées à des avocats ou à des juristes. Ces affaires se déroulent sur l'ensemble du territoire national et je n'ai connaissance, à ce jour, que de deux jugements ayant respecté la loi. À chaque fois qu'un magistrat a respecté le droit, il a été muté ou mis à la retraite dans le mois suivant la décision (Limoges et Grenoble).
Notez bien que je ne discute pas ici de la chose jugée, ce n'est pas mon propos, mais du service de la justice et de la manière dont se déroulent ces affaires devant les Pôles Sociaux. En effet, vous ne pouvez ignorer qu'il existe plusieurs textes destinés au bon exercice de la justice. Parmi eux, le Code de Procédure Civile et le Code de l'Organisation Judiciaire. Aucun acte produit dans ces procédures ne respecte le Code de Procédure Civile, ce qui empêche la tenue de procès contradictoires et donc de la capacité d'un individu de se défendre (puisqu'il est dans l'incapacité de savoir quels sont les textes opposables à son adversaire, celui-ci ne se présentant jamais). En d'autres termes, aucune affaire n'est en état d'être jugée, mais les affaires sont tout de même tranchées au mépris du Code de Procédure Civile et du Code de l'Organisation Judiciaire. Systématiquement, ces caisses utilisent des textes qui ne s'appliquent pas à elles car elles refusent catégoriquement de fournir leur identité (forme juridique, représentation...), ce qui leur permet de toujours retomber sur leurs pieds avec la complicité des magistrats. En d'autres termes, il est impossible de produire une défense au fond puisque la forme n'est pas respectée.
Il faut savoir que lorsqu'on réussit à contraindre un magistrat à donner la forme juridique de la caisse de sécurité sociale que l'on combat, les réponses laissent particulièrement pensif. Ce sont des organismes privés, c'est un fait et tout le monde est d'accord là-dessus. Mais nous obtenons dans les différents actes :
- l'URSSAF machin est une Société par Actions Simplifiée (document jamais frappé d'une inscription de faux) ;
- l'URSSAF bidule est une société de secours mutuels (statut n'existant plus depuis 1945) ;
- l'URSSAF truc est une entreprise (sans préciser laquelle) ;
- l'URSSAF bidule est une société (sans précision) ;
- l'URSSAF chose est une entité privée créée par la loi (ce qui est impossible, la loi ne pouvant créer une entité privée) ;
- l'URSSAF n'est surtout pas une société mutualiste (alors que c'est la seule forme juridique qui est acceptable pour elle à la lecture du Code de la Sécurité Sociale) ;
- l'URSSAF schtroumpf est un organisme de sécurité sociale (ce qui n'est pas une forme juridique) ;
- la CIPAV est une société commerciale enregistrée au RCS de Paris,
liste naturellement non exhaustive.Devant les tribunaux administratifs, ces caisses se présentent comme des sociétés mutualistes, ce qu'elles devraient effectivement être mais qu'elles ne sont pas (elles n'ont jamais fait la moindre démarche en ce sens, certaines caisses n'ayant ouvertement aucune forme juridique puisque leurs statuts ont été abrogés par le ministère de tutelle). Un Pôle Social, récemment, a même eu le culot d'écrire qu'il était normal que la justice administrative et les pôles sociaux tranchent une même affaire dans des sens radicalement opposés !
En d'autres termes, les magistrats des pôles sociaux, seuls compétents pour juger une affaire ayant trait à un organisme de sécurité sociale, donc seuls à même de dire qui est organisme de sécurité sociale et qui ne l'est pas, refusent d'appliquer le droit fondamental pour contraindre les différentes caisses à appliquer le droit. Il s'ensuit des condamnations iniques, irrégulières et des suicides, les pôles sociaux n'étant là que comme chambres d'enregistrement des différentes caisses puisqu'il est impossible de défendre une affaire au fond, les magistrats allant jusqu'à refuser les audiences de mise en état ! C'est bien pratique, cela leur permet de condamner au fond alors même que la défense n'a pu y aller.
Il y a même des cas où les caisses, demanderesses, ne se rendent pas à une audience de plaidoirie, sans dépôt de dossier, et où l'on apprend dans les jugements qu'elles ont versé des écritures en méconnaissance totale du principe du contradictoire. Les magistrats des Pôles Sociaux ne s'en cachent même plus !
J'ai saisi le Garde des Sceaux, lequel m'a répondu en deux lignes qu'il fallait que je me rapproche d'un avocat pour attaquer les magistrats. Problème, d'une part il est quasiment impossible de trouver un avocat voulant attaquer un magistrat (et il faut obligatoirement se constituer), d'autre part, vous attaquez un magistrat devant ses pairs (et ces gens font corps quitte à être totalement hors la loi en produisant une jurisprudence inepte).
Lorsque vous êtes contraints de récuser un magistrat pour des raisons parfaitement valables, le Premier Président de la Cour d'Appel devant statuer sur la récusation ne désavoue jamais le magistrat récusé (malgré des dénis de justice manifestes), utilisant pour cela des vices de procédures créés par les tribunaux eux-mêmes (je tiens des exemples à l'appui). Remarquez bien, il n'ose généralement pas non plus appliquer une amende civile pour récusation abusive. À titre personnel, j'ai récusé un JEX parce qu'il m'a écrit huit jour avant une audience de plaidoirie qu'il tranchera dans le sens de la caisse. Le premier président ne m'a pas répondu que ce n'était pas grave, mais que ma demande était irrecevable parce que le PV de récusation ne lui a pas été transmis par le greffe du tribunal (!). On se demande bien par quel moyen ma récusation lui est parvenue.
J'ai récusé une Cour d'Appel qui me refusait une mise en état pourtant obligatoire, le Premier a trouvé un autre moyen pour retomber sur ses pieds et surtout ne pas sanctionner le magistrat, ouvertement hors la loi. Naturellement, des témoins en ont attesté. J'ai donc saisi le Président de la République l'an passé, lequel m'a fait répondre par son chef de cabinet que l'affaire était grave, indigne d'un état de droit et qu'il allait saisir pour moi le Garde des Sceaux. Sans autre réponse à ce jour.
Ayant déjà eu des menaces sérieuses à mon encontre, je ne vous mettrai pas les preuves de ce que j'avance dans ce premier message. Si vous voulez vous emparer de ce dossier, particulièrement épais, je vous les fournirai naturellement par la suite. Parmi les preuves que je peux vous fournir se trouvent :
- un florilège des réponses des magistrats concernant la violation du Code de Procédure Civile ;
- des jugements annotés de toutes les violations des différents textes ;
- une étude juridique complète expliquant pourquoi les magistrats ne peuvent pas respecter le principe du contradictoire pourtant imposé par le Code de Procédure Civile ;
- les courriers d'alerte envoyés à la Présidence de la République, au Parquet Général près la Cour de Cassation (et sa réponse totalement hors de propos), au Cabinet du Premier Ministre et au Garde des Sceaux.N'hésitez pas à revenir vers moi pour plus d'information.
Bien cordialement,
Signature
L'adresse mail est celle d'un avocat cathodique Gilles-William Goldnadel, qui s'érige souvent en redresseur de torts, mais qui n'a même pas eu la politesse de répondre à ce courrier. Remarquez bien, la même chose fut envoyée à Philippe Bilger sans plus de réaction. La moitié des rédactions parisiennes ainsi qu'une bonne partie de l'Assemblée Nationale ont reçu le même genre de message, autant souffler dans une contrebasse pour faire de la musique.
En revanche, les journalistes font leurs choux gras sur le fait que le ministre de l'éducation nationale a passé quatre jours à Ibiza. Ils ont les priorités qu'ils peuvent.
Les propos d'Emmanuel Macron dans le Parisien sont inacceptables. Je cite:
« C'est une toute petite minorité qui est réfractaire. Celle-là, comment on la réduit ? », fait mine de s'interroger Emmanuel Macron qui poursuit : « On la réduit, pardon de le dire (…). en l'emmerdant encore davantage. »
« Moi, je ne suis pas pour emmerder les Français. Je peste toute la journée contre l'administration quand elle les bloque. Eh bien là, les non-vaccinés, j'ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu'au bout », poursuit un Emmanuel Macron à la tonalité surprenante. Un message cru qui tranche avec celui employé lors de ses vœux vendredi 31 décembre. Il exhortait par une tonalité sobre «une nouvelle fois (…). (les) 5 millions de non-vaccinés » à faire « ce geste simple. Pour (eux). Pour (leurs) compatriotes. Pour notre pays. »
Mon cher Emmanuel, c'est grâce à de tels propos qu'il y a une désaffection de plus en plus grande pour les urnes et de plus en plus de grondements dans notre société. Il y a effectivement cinq millions de non vaccinés — mais je te rappelle au passage que s'il y a des primo-vaccinations tous les jours, il y a aussi des gens qui refusent les doses de rappel, qui deviennent donc statistiquement des non vaccinés, et d'autres qui ont été vaccinés par obligation et qui n'en pensent pas moins. Ton analyse sur les réfractaires est donc totalement biaisée. Il n'y a pas cinq millions de réfractaires, il y a une minorité d'antivax purs et durs, une partie des gens opposés à la vaccination pour un tas de bonnes raisons et une partie des vaccinés qui sont pourtant opposés à cette vaccination obligatoire qui ne dit pas son nom.
Et plus le temps passe, plus la population aura de bonnes raisons pour refuser ces doses s'accumulant car, conformément à ce que j'écris depuis un an, le vaccin surtout ARNm ne fonctionne pas pour nous débarrasser du virus. Il peut aider, mais n'est de loin pas suffisant.
À titre personnel, j'ai lu assez d'articles scientifiques pour savoir que l'on joue aujourd'hui à l'apprenti sorcier avec une technologie fonctionnant in vitro mais absolument pas maîtrisée in vivo. Ce que j'ai pu lire récemment ne me permet même pas de savoir si cette technologie sera un jour maîtrisée in vivo. À chaque fois où la politique, la justice ou les experts de salon autoproclamés ont conduit à une politique publique, nous avons abouti à un scandale plus ou moins grand. Le sang contaminé, la dépakine, le chlordécone, le médiator, ça ne te rappelle rien ? Je ne souhaite pas un scandale sanitaire, mais rien de ce que j'ai pu lire jusqu'à présent ne permet de l'évacuer. Il est d'ailleurs assez amusant que si le principe de précaution est sorti à tire-larigot dès qu'il s'agit d'ondes radio (cf. les décisions ineptes de la justice concernant les hypersensibles), il n'en est jamais question dans le débat actuel.
Le verbe présidentiel n'a plus aucune tenue et c'est grave.
Il y a plus de dix ans, j'ai commencé l'écriture de ce billet comme thérapie de groupe. La décomposition déjà avancée de notre beau pays ne me laissait qu'un nombre de choix réduits, à savoir partir loin (ce qui n'est pas toujours possible), me supprimer pour en finir définitivement et ne pas assister au naufrage annoncé ou vider régulièrement mon sac de toute la bêtise abyssale accumulée sur tous les sujets. J'ai choisi la troisième possibilité, n'ayant pas encore le courage de me supprimer.
Je remercie ses lecteurs quotidiens vigilants et assidus, je n'aurais jamais pensé en avoir autant même s'il n'y a pas beaucoup de commentaires. Sans doute est-ce parce que je demande que les commentateurs soient identifiables pour des raisons de responsabilité juridique. Chaque article est lu plusieurs centaines de fois, certains arrivent à plusieurs dizaines de milliers de vues unique par type navigateur.
Si je devais faire un bilan, je puis dire que, modestement, ce que j'écris intéresse. Je trouverais presque cela navrant vu le monde que je dépeins. Cette année, je me suis fait traiter de complotiste pour avoir eu raison avant les autres. J'ai en effet écrit en février 2021, pour une association de médecins, qu'à la vue des statistiques consolidées, le vaccin ne nous permettrait pas de sortir de la crise. J'avoue avoir écrit ce papier sur un ton polémique. J'ai reçu une volée de bois vert. En juillet 2021, j'ai écrit pour la même association que les statistiques alors disponibles nous montrait que, quel que soit le taux de vaccinés dans la population générale, nous aurions fin septembre une reprise de la pandémie. Là encore, j'ai eu des remarques acerbes parce que je ne peux pas comprendre, je ne suis pas médecin. Je l'avoue, je ne suis ni un apprenti Diafoirus ni un Knock en puissance. Et je ne me suis trompé que de trois semaines. J'aurais préféré avoir totalement tort.
J'ai critiqué les dernières statistiques de la DREES, parce qu'elles sont biaisées, totalement. J'ai reçu des menaces à peine voilées. Pourtant, ce matin, sur France Inter, le monsieur vaccin du gouvernement a trouvé le moyen d'annoncer qu'il y a plus de patients vaccinés que de non vaccinés en réanimation après 65 ans. Personne n'a relevé l'information qui est totalement cohérente avec ce que l'on voit dans toutes les statistiques brutes de tous les pays comparables.
Je vous annonce donc que nous aurons des brimades supplémentaires en début d'année. Peut-être pas un confinement généralisé, il y a bientôt des élections. Mais les statistiques de nos voisins ne sont pas bonnes. Elles confirment sans aucun doute que, plus une personne est vaccinée, plus elle a de chance d'être positive au variant omicron. Les statistiques montrent aussi que cette chance d'être contaminé n'est pas linéaire en fonction du nombre de doses (elle est au moins au carré du nombre de doses). Comme les vaccins ne protègent que partiellement contre les formes graves, plus il y aura de vaccinés, plus il y aura de patients en réanimation, plus il y aura d'effets secondaires que l'on cache sous le tapis. Les derniers en date sont des réveils étranges et concomitants quelques mois après les injections de cancers pourtant en rémission depuis plusieurs années.
En France, la DREES a bidouillé les statistiques pour aboutir à des conclusions radicalement opposées aux conclusions que pourrait tirer un statisticien honnête (cohortes biaisées, critères confus, choix méthodologiques scabreux, tests non fiables avec faux positifs ou faux négatifs nombreux). On justifie aujourd'hui la vaccination avec des études ineptes d'un point de vue statistique. On continue à vacciner alors même que les signaux sont au rouge vif chez nos voisins pour à peu près les mêmes raisons, mais ceux-ci regardent un peu mieux les chiffres que nous, raison pour laquelle certains ont déjà reconfiné — parce qu'il n'ont plus le choix sauf à faire exploser les services de réanimation —, raison pour laquelle d'autres freinent un peu sur la vaccination obligatoire. Là encore, comme d'habitude, la France a raison contre le reste du monde. Sans doute ne sommes-nous pas en contact avec le même pathogène. Sans doute la population française est-elle différente de celle de nos voisins. Comment le savoir, les données françaises brutes sont indisponibles (si vous les avez, merci de me les faire suivre), les seules séries statistiques disponibles étant à peu près inutilisables car mélangeant plusieurs notions. Concernant les manipulations des chiffres par la DREES, je vous suggère de lire ce papier très instructif. Vous me direz que c'est sur un site sulfureux. Peut-être, mais c'est un travail de statisticien qui résume très exactement ce que j'ai pu écrire sur le sujet depuis un an. Ce n'est pas parce que cet article est disponible sur le site de France Soir qu'il ne contient pas des informations intéressantes.
La classe dirigeante de ce pays ne sait plus comment faire, engluée qu'elle est dans le mensonge le plus patent, la plus grande absurdité. Sa déliquescence est telle qu'elle emporte avec elle celle du pays tout entier vers un effondrement de plus en plus certain. Et pour survivre, bien que le pays s'enfonce de plus en plus dans la folie furieuse, je vais faire une pause indispensable à la conservation de ma santé psychique. Sauf naturellement si la bande de clowns grotesques qui commande à ce pays produit l'un ou l'autre pet de l'esprit que je ne pourrai ignorer.
Il y a vingt-cinq ans, j'ai répondu à un psychiatre de l'armée qui me demandait si le verre que j'avais devant moi était à moitié vide ou à moitié plein. Je lui ai répondu qu'il était deux fois trop grand. Je ne suis donc ni optimiste ni pessimiste pour l'année 2022 qui nous offrira son lot de surprises. Je vais tenter d'être réaliste. À chaque fois que nos dirigeants vont pousser le bouchon un peu plus loin — et ils vont être contraints de le faire, il est aujourd'hui trop tard pour traiter cette crise de manière froidement scientifique —, à chaque fois, leurs arguments fallacieux vont être plus manifestes et l'assentiment du ventre mou de la population qui s'est déjà fait piquer pour avoir le droit d'aller au restaurant diminuera. À chaque fois qu'un peu de liberté disparaîtra une fois de plus (annulation du pass qu'il soit sanitaire ou vaccinal, interdiction de déplacement, confinement…), à chaque fois qu'un effet secondaire plus ou moins grave tombera sur quelqu'un qui n'avait rien demandé, la pression montera dans la population jusqu'à ce que ce ras-le-bol devienne explosif car des gens qui se croyaient bien comme il faut sous tous rapports seront ostracisées pour une politique qui n'a jamais prouvé un quelconque début d'efficacité réelle. À chaque fois, ces petits faits vont gripper la machine de la vaccination obligatoire en y glissant un grain de sable au format six tonnes et en créant un opposant farouche de plus qui refusera de se plier à nouveau d'autant qu'il aura pris conscience qu'il a été abusé. Comme ces oppositions se feront de plus en plus entendre, l'hystérie gouvernementale et la censure n'en seront que plus forte. La manipulation des statistiques continuera, les exagérations et les exhortations des pitres au pouvoir aussi.
L'année 2022 montrera les gesticulations grotesques du gouvernement actuel poussant les français à un choix impossible pour des raisons qui apparaîtront de plus en plus futiles. Les gens refusant ce choix, cette vaccination obligatoire dans les faits, seront de plus en plus nombreux. Rassurez-vous, même si personne n'en parlera, vous serez bientôt légion, c'est ma note d'optimisme.
D'ici-là, essayez de passer un joyeux Noël. Bonne fin d'année.
Depuis aujourd'hui deux ans, nous ne pouvons plus ignorer que nous vivons dans un monde de fous. Rien n'a réellement changé, mais la crise sanitaire a permis de montrer quel était le vrai fond de nos sociétés et ce n'est pas réellement folichon.
Nous avons d'un côté des responsables — élus ou non — qui discréditent quasiment tous la parole publique, non en fonction de faits objectifs mais d'objectifs à court terme dictés par la peur ou par d'autres intérêts moins avouables. Le cas Véran est symptomatique puisqu'il nous assurait il y a moins d'un mois que jamais au grand jamais le pass sanitaire ne serait transformé en pass vaccinal. Mais ce n'est de loin pas le seul, tous ceux qui ont pris la parole un jour ou l'autre l'ont reniée. Pour que cela ne se voit pas trop, le secret défense sur les décisions prises n'est pas de trop.
Nous avons des scientifiques ou prétendus tels — pour mémoire les médecins, tout aussi bardés de diplômes qu'ils sont, considèrent que leur discipline est un art — qui sont incapables de comprendre des statistiques, voire qui les falsifient sans vergogne, mais qui ont l'oreille des responsables politiques. Les avis du conseil scientifique sont totalement ineptes mais les responsables politiques les suivent, pensant que cela les protégera au prétexte qu'ils n'ont fait que suivre des avis de pseudo-scientifiques.
Nous avons des organes d'information qui servent à la propagande en abreuvant la population d'informations lacunaires — je n'ai pas écrit fausses — lorsqu'ils ne prennent pas ouvertement la population pour un ramassis d'imbéciles. Souvenez-vous du patient intubé l'été dernier qui parlait tout à fait normalement (je vous défie de parler lorsque vous êtes intubé) ou du voyageur de commerce des services de réanimation qui fut filmé la semaine passée le même jour à Marseille et à Montreuil. Rappelez-vous le matraquage continuel sur le nombre de non vaccinés en services de réanimation. Pour mémoire, un vacciné en France est une personne qui a eu au moins deux injections et dont la dernière remonte à moins de six, cinq voire quatre mois (on ne sait plus très bien), les autres étant non vaccinés. C'est ainsi que dans un hôpital de l'est de la France, le chef de service de réanimation indique à l'ARS locale que, sur ses dix-huit postes de réanimation, il a actuellement dix-sept vaccinés et un seul non vacciné. L'ARS conclut pourtant à un seul vacciné. Pensez aussi à la surcharge des services de réanimation. On voit aujourd'hui dans tous les services de réanimation des gens qui n'ont rien à y faire. Sur un parcours de soin normal, un patient réanimé repart dans un service plus général. Pas en France, il n'y a plus de lits disponibles dans les services généraux. Conclusion : les services de réanimation ne sont pas remplis de patients Covid non vaccinés, mais de patients Covid en général dont on ne connaît pas l'état vaccinal et qu'ils sont contraints de garder faute de lits en médecine générale.
Nous avons des populations en majorité ignorantes qui sont incapables de mettre en regard de la propagande les faits. Soit par incapacité intellectuelle, soit par confort. Dans cette population ignorante se retrouve une grande partie des médecins, ce qui est de nature à me faire peur.
Tout ce beau monde se tient la barbichette. Tous les membres de chacune des catégorie peut se dire qu'il n'est aucunement responsable de la situation. Les responsables rejettent la faute sur les pseudo-scientifiques, ceux-ci ne sont responsables de rien, ils ne donnent qu'un avis consultatif (c'est très pratique pour se dédouaner). La population qui suit peut dire qu'elle suit les ordres même si ceux-ci sont totalement idiots. Les organes d'information prennent leurs directives des responsables politiques et ne seront jamais tenus responsables non plus. Quant à la chambre des députés, il ne s'agit que d'une chambre d'enregistrement qui suit les indications des partis. Les représentants de la population ne pourront pas être tenus responsables non plus.
Pire, la barbichette est aujourd'hui internationale. Il suffit qu'un gouvernement quelque part dans le monde pousse ses pions un peu loin pour qu'aussitôt il fasse des émules. Personne ne se pose la question de savoir si les décisions sont intelligentes ou non, il faut prendre des décisions et les populations acceptent docilement. Certains pays ont créé des camps, récemment, rares sont les voix qui se sont levées. J'attends donc la construction de camps en Europe, cela ne devrait pas trop tarder vues les récentes déclarations du ministre de la santé autrichien et de son homologue allemand. Le fait que ces deux personnes aient brisé un tabou lié à leur histoire n'augure rien de bon. Si ces deux pays franchissent le Rubicon, tout le monde suivra allègrement. Lorsqu'un état, quel qu'il soit, proposera et imposera le port d'une seringue rouge sur les habits des gens refusant la vaccination, personne là encore ne s'en offusquera. Et cela fera tache d'huile.
Nous vivons aujourd'hui dans une période qui rappelle à beaucoup de points de vue les années 1930 avec une montée du totalitarisme (sanitaire à défaut d'être racial), une division de la société (en fonction du statut vaccinal), le tout sous les applaudissements de la majorité de la population mondiale. Pourtant, à la différence des années 1930 où on ne devenait pas juif par hasard, il est possible de perdre son statut de bon citoyen — son pass vaccinal — simplement par refus de l'injection d'un produit qui n'a pas montré son efficacité pour la population générale et dont on passe sous silence et par pertes et profits les effets secondaires. Or en multipliant le nombre d'injections, on multiplie aussi les effets secondaires dont certains commencent à faire bouger les médecins ayant encore une once de rationalité. Il deviendra aussi manifeste en multipliant les injections que le vaccin n'arrivera pas à bout de ce virus, ce qui était déjà inscrit dans les statistiques de février 2020. Pire, on pourrait comme les Danois et les Britanniques s'apercevoir qu'en fait, la vaccination est même contre-productive.
La proportion de la population officiellement vaccinée va donc se réduire au fil du temps et, si elle continue à être stigmatisée et tenue pour responsable, la situation deviendra explosive. Accrochez-vous bien, ça va swinguer.
Hier soir, en entendant Jean Castex, mon vistemboir a explosé. Il faut dire qu'il n'était gradué qu'en véran. Pour ceux qui ne le sauraient pas, le vistemboir est un appareil à mesurer la connerie. Je vais donc proposer au Bureau International des Poids et Mesures de créer une nouvelle unité, le castex, en tant que surmultiple du véran et d'enfermer Jean Castex non dans un asile psychiatrique — ce qui ne serait pas volé — mais au Pavillon de Breteuil, à Sèvres.
Nous sommes gouvernés par des idiots. En France, nous le savions depuis longtemps. Depuis deux ans, ces idiots font de la surenchère avec les idiots des autres pays et nous aboutissons à une situation totalement grotesque consistant à reprocher l'inefficacité d'un produit pharmaceutique à ceux qui ne l'ont pas pris. C'est une première mondiale.
Parlons un peu chiffres (source). Le taux de létalité du covid (symptomatique) est de 0,3 à 0,6%. Il est supérieur à une grippe saisonnière, mais largement inférieur à celui de la grippe espagnole (2 à 4%, jusqu'à 20% dans certains pays) et du même ordre que celui de la grippe russe, de celle de Hong Kong ou de la grippe asiatique. Le taux de létalité du covid est aussi à prendre avec des pincettes car il est aujourd'hui évident que les différents variants ne provoquent pas les mêmes taux de décès et que ce taux est surestimé, beaucoup de cas positifs étant asymptomatiques et jamais détectés. Il faut aussi relativiser ce taux de létalité, calculé sur les personnes détectées positives au taux des effets secondaires liés aux différents vaccins dont on ne sait rien. Seule une liste longue comme un jour sans pain est disponible, sans réelles statistiques, d'autant qu'un paquet d'effets supposés n'y figurent pas parce que difficilement reliés à la vaccination de masse. Les signaux sont faibles, mais cependant alarmants (syndromes de West chez les nouveaux nés, leucémies foudroyantes, maladies atypiques à prions…). J'ai cherché, aucune statistique n'est à ce jour disponible, seuls des événements inquiétants sont signalés ça et là. Mais quel est le taux réel de létalité des vaccins sur l'ensemble d'une population saine ? Personne ne le sait. À l'heure où on se gargarise du principe de précaution, on en fait ici fi et on devrait limiter l'usage de ces vaccins aux personnes dont on sait a priori qu'elles sont à risque.
Pour éviter ces décès, que fait-on ? On utilise un produit, un prétendu vaccin, qui ne protège pas de l'infection — et comme il ne protège pas de la maladie il y aura parmi les gens vaccinés à jour des cas grave et des décès, c'est une simple question de temps — et qui n'empêche pas la transmission. On se demande même, alors que la maladie est moins virulente que l'an passé, pourquoi les statistiques ne sont pas meilleures.
La situation est mauvaise parce que nous ne pourrons en sortir avec un vaccin sauf si celui-ci empêche au moins la transmission. Aujourd'hui, cette vaccination effectue une pression sélective sur un pathogène, ce qui est indiqué par les statistiques depuis bien plus de six mois et qui se voyait sans ambiguïté avec le variant delta depuis juillet dernier. Plus une personne est vaccinée, plus elle offre un terrain favorable à l'infection.
Hier, Castex, Véran, Macron et toute la bande de joyeux drilles viennent de prendre la pire décision qu'il soit. Ces imbéciles vont permettre à des personnes vaccinées de faire n'importe quoi, d'aller partout, sans que l'on connaisse leur statut sérologique, sous prétexte qu'ils ont eu une injection depuis moins de six mois. Comme ces personnes peuvent transmettre la maladie, le virus va continuer à circuler et, surtout, à muter. Ils vont aussi interdire aux personnes non vaccinées munies d'un test, donc non porteuses du virus et ne pouvant le transmettre, de se déplacer ou simplement de participer à des événements. Ce sont des Tarfuffe aux petits pieds qui n'ont pas le courage d'imposer une obligation vaccinale et qui espèrent comme cela convaincre les récalcitrants qui de toute façon n'iront pas vers la vaccination pour tout un tas de raison dont la plus grande qui est que ce produit ne fonctionne pas, ne fonctionne pas comme annoncé ou espéré.
Si rien ne change rapidement, par exemple avec une mutation du virus le rendant totalement inoffensif, la majorité actuelle a perdu les prochaines élections hier soir car aux français rétifs à la vaccination pour tout un tas de bonnes ou mauvaises raisons vont se rajouter en janvier et février prochains tous ceux qui vont perdre leur Ausweis en refusant la troisième dose et qui étaient déjà allés contraints et à reculons aux deux premières. Cela commence à faire beaucoup de monde.
Il est grand temps de recouvrer la raison. Parce que qu'à force de marcher sur la tête, il faudra bientôt remplacer le gel par du cirage !