J'ai failli intituler ce billet « Archi dans la colle » mais d'une part, cela aurait été trivial et d'autre part, cela aurait nuit à la bonne indexation de cet article par les moteurs de recherche. Et il serait dommage qu'il ne soit pas correctement indexé pour que nos décideurs sachent ce que j'en pense. Il n'y a pas de raison, je paie suffisamment d'impôts dans cette belle ville pour avoir le droit de donner mon avis d'heureux contribuable.
En remarque liminaire, il faut que je vous dise que je ne suis pas systématiquement opposé à l'architecture moderne, loin de là, mais force est de constater qu'il faudrait souvent faire bouffer leurs tés à certains architectes. Je ne sais pas pourquoi, mais je préférerai toujours la tour de l'usine Johnson aux aciéries industrielles Beaubourg. Une question d'éducation sans doute, peut-être liée au fait que mon père, avant d'avoir pu commencer ses études d'architecture, avait dû faire les beaux arts. Dans l'ancien temps, en effet, on ne se préoccupait pas que de construire des bâtiments qui tenaient vaguement debout, ils devaient aussi être esthétiques et s'intégrer harmonieusement dans leur environnement. Il est vrai que nous n'en étions pas encore au bétonnage à tout va.
Je prends donc la plume pour m'insurger contre le « Pôle Média-Culture Edmond Gerrer » qui vient d'être construit telle une immense verrue contre un bâtiment classé en partie par les monuments historiques puisqu'il s'agit de l'ancien hôpital de Colmar. En plein centre ville. Le bâtiment que vous voyez à gauche est l'ancienne église des franciscains, aujourd'hui Saint-Matthieu et réformée.
Fig. 1 : façade classée par les monuments historiques
J'ai eu beau chercher, je n'ai pas trouvé la plus petite critique de ce somptueux et très onéreux bâtiment. Je ne puis pourtant pas imaginer qu'il y ait eu de quelconques pressions pour que tout le monde se taise et applaudisse des deux mains.
Fig. 2 : façade négligemment oubliée par les monuments historiques
Vous ne rêvez pas. Cette espèce de chose a été greffée sur cette magnifique façade classique. Auparavant, il y avait un escalier avec un petit jardin. Il y a pourtant de la place à Colmar pour faire de telles horreurs sans trop s'éloigner du centre ville d'autant que le stationnement n'est pas des plus aisés dans ce quartier. Non, il a fallu dénaturer un ensemble architectural dans le seul but de laisser un nom à la postérité. Mais pourquoi donc, quitte à ajouter quelque chose à ce bâtiment, ne pas y avoir construit une extension en respectant son style ? Pourquoi donc avoir construit une telle horreur ?
Je n'ai aucun avis sur la nécessité de la construction d'un tel pôle de la bibliothèque de Colmar, par ailleurs remarquable. L'intérieur au bâtiment répond certainement à un besoin. Mais ce n'est pas parce qu'il y a un besoin qu'on peut se permettre de faire n'importe quoi.
Nous vivons une époque moderne dans laquelle tous ceux qui ne savent rien faire travaillent dans le bâtiment. Pourtant, travailler dans le bâtiment nécessite un savoir-faire et une formation indéniables. Poser du carrelage, une installation sanitaire voire un tableau électrique ne s'improvise pas.
Et pourtant.
Je suis toujours sidéré de devoir justifier mes qualifications, qu'il s'agisse de mon arrivée chez un nouveau client ou tout simplement lorsque je dois faire mes déclarations administratives. Pour se déclarer auto-entrepreneur et travailler (au noir) dans le bâtiment, il ne faut rien prouver, même pas l'obtention d'un CAP dans une république bananière. Je ne suis même pas sûr qu'il existe des mots pour qualifier la mauvaise fois et l'aplomb de certains de ces travailleurs.
Je généralise peut-être à partir d'un exemple. Mais il vaut mieux généraliser à partir d'un exemple qu'à partir d'aucun exemple du tout. Je ne jette pas la pierre aux auto-entrepreneurs, mais force est de constater qu'un patron d'entreprise travaillant dans le bâtiment va demander des qualifications à ses employés. Ce que ne fera jamais un auto-entrepreneur qui se déclare lui-même apte à tel ou tel travail.
Je suis fâché contre ces gens qui se permettent de faire n'importe quoi n'importe où et en dépit de tout bon sens. Mais il ne faut pas croire qu'ils font mieux chez eux que chez les autres. J'ai un tel individu qui habite pour mon malheur au-dessus de mon appartement. Cela fait quinze ans, quinze ans que je subis en moyenne deux dégâts des eaux par an, soit en provenance de ses toilettes (eaux propres et usées confondues), soit en provenance du studio qu'il loue pour arrondir ses fins de mois.
Cette année, je suis un gros gâté puisque nous en sommes déjà à trois dégâts des eaux en six mois. Et lorsque je parle de dégâts des eaux, ce ne sont pas de petits dégâts puisque j'ai écopé cette nuit vingt litres d'eau. J'en ai mesuré à peu près autant hier. Mais naturellement, cela ne vient jamais ni de chez lui ni de son installation sanitaire bricolée. C'est toujours son voisin du dessus qui est fautif ou la tuyauterie de l'immeuble qui est archaïque. Je dois dire qu'elle date de la rénovation de l'immeuble en 1962. Si cette tuyauterie est archaïque, lui-même est antédiluvien.
Cela me fait donc penser que la première loi régissant les rapports humains est simple. La moitié de l'humanité est plus conne que la médiane, ce qui signifie que tout le monde a le droit légitime d'être un gros con.
Sinon, une bonne partie de l’humanité vivrait dans l’illégalité.
À la suite d'une discussion sur des points qualifiés de sociétaux (un joli mot), j'ai eu il y a quelque temps la réponse suivante :
J'aurais bien, du reste, des parallèles à faire avec la question de la burqa : au nom d'un Bien, on se mêle de ce qui ne nous regarde pas. J'en aurais même avec l'avortement, mais comme mes idées sont encore fumeuses, je les garde pour moi, excusez. Pour vous la faire courte et afin que les « pro-vie » comme les pro-euthanasie ne me tombent pas sur le râble en réclamant que je me positionne, je clarifie : en tant que catholique, je crois au péché et au libre arbitre. Pour moi, l'euthanasie est un meurtre, donc un péché, point. Pas à tortiller des plombes là-dessus. Mais que c'est le libre arbitre, et lui seul, surtout pas une loi, qui doit me faire aboutir à un choix. Et en tant qu'épouse de juriste, je commence à comprendre des trucs sur le droit, et j'estime que pour le moment, les choses ne sont pas si mal foutues que ça. Pour les catholiques comme pour les autres.
C'est valable pour tout, pas seulement pour l'euthanasie, le mariage des homosexuels ou l'avortement. Il n'y a qu'un seul problème, l'inflation législative. Georges Pompidou disait déjà il y a plus de quarante ans qu'il fallait « foutre la paix aux français » en déplorant l'accumulation des lois. Or cette inflation s'est accélérée. On légifère, on règlemente, on complexifie. Sans doute moins pour donner du travail aux juristes que pour obvier à cette disparition du libre arbitre ou de la simple conscience collective qui fait qu'un bipède moyen n'est pas forcément enclin à aller casser la gueule de son voisin tous les matins avant son petit déjeuner.
Or, aujourd'hui, j'ai de plus ne plus l'impression que tout ce qui n'est pas explicitement interdit (par une loi, un règlement, une jurisprudence ou tout autre texte officiel) est implicitement autorisé. Pour régler des problèmes simple de vie en communauté, il faut utiliser une artillerie lourde aux résultats incertains parce que ce fameux libre arbitre, cette fameuse conscience collective permettant de vivre en bonne intelligence ne sont plus que de vains mots.
À titre personnel, je me bats contre un voisin depuis maintenant un peu plus d'un an. Les problèmes étant assez graves et ne pouvant arriver à rien à l'amiable, j'ai été contraint à l'assigner devant une juridication civile qui m'a donné raison. Bien plus que je n'espérais. Aujourd'hui, ce monsieur n'étant pas content, nous sommes en appel avant d'arriver assez certainement devant une chambre correctionnelle car il y a matière. Entre temps, comme il n'est stipulé nulle part qu'il est interdit de balancer de l'eau dans l'appartement de son voisin du dessous, ce gentil monsieur, même pas propriétaire de l'appartement du dessus, m'envoie un seau d'eau à chaque fois qu'il reçoit un courrier émanant d'un huissier de justice ou de mon avocat pour bien me faire comprendre son mépris. Officiellement, ce n'est pas fait exprès, c'est dû au côté archaïque de la tuyauterie (sic). Officieusement, je ne crois pas aux coïncidences.
Comme il n'y a pas encore de texte interdisant de mouiller son voisin rien que pour l'ennuyer, cela risque de durer longtemps si je n'y mets pas un coup de frein.
Tocqueville avait raison lorsqu'il écrivait dans De la démocratie en Amérique et dans la première moitié du XIXe siècle que la forme ultime de la démocratie est la loi du plus fort sur le plus faible. Aujourd'hui, les esprits cultivés, il en reste tout de même quelques uns, s'y réfèrent souvent en louant sa prémonition. Il est pourtant curieux que ces mêmes esprits oublient les prémonitions de l'économiste Frédéric Bastiat qui, en 1848, analysait dans sa publication sur l'état dans le Journal des Débats non la démocratie en Amérique, mais beaucoup plus prosaïquement l'avenir potentiel de l'état français.
En 1848, donc, Frédéric Bastiat résumait un débat idéologique en estimant que « l'état est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde ». C'est un peu lapidaire, obscur, mais il a précisé sa pensée en 1850 dans les Harmonies Économiques, un texte prémonitoire sur la faillite probable et aujourd'hui annoncée de notre système. Il y écrit ainsi :
Il est aisé de deviner le rôle que le gouvernement s'attribuera. Son premier soin sera de s'emparer de toutes ces caisses sous prétexte de les centraliser ; et, pour colorer cette entreprise, il promettra de les grossir avec des ressources prises sur le contribuable. Car, dira-t-il, n'est-il pas bien naturel et bien juste que l'Etat contribue à une œuvre si grande, si généreuse, si philanthropique, si humanitaire ?
Ensuite, sous prétexte d'unité, de solidarité (que sais-je ?), il s'avisera de fondre toutes les associations en une seule, soumise à un règlement uniforme.
Mais je le demande, que sera devenue la moralité de l'institution quand sa caisse sera alimentée par l'impôt, quand nul, si ce n'est quelque bureaucrate, n'aura intérêt à défendre le fonds commun, quand chacun, au lieu de se faire un devoir de prévenir les abus, se fera un plaisir de les favoriser, quand aura cessé toute surveillance mutuelle et que feindre une maladie ce ne sera autre chose que jouer un bon tour au gouvernement ?
Bientôt, qu'arrivera-t-il ? Les ouvriers ne verront plus dans la caisse commune une propriété qu'ils administrent, qu'ils alimentent, et dont les limites bornent leurs droits. Peu à peu, ils s’accoutumeront à regarder le secours en cas de maladie ou de chômage, non comme provenant d’un fond limité, préparé par leur propre prévoyance, mais comme une dette de la société. Ils n’admettront pas pour elle l’impossibilité de payer, et ne seront jamais contents des répartitions. L’état se verra contraint de demander sans cesse des subventions au budget. Là, rencontrant l’opposition des commissions de finances, il se trouvera engagé dans des difficultés inextricables. Les abus iront toujours croissants et on en recalculera le redressement d’année en année, comme c’est l’usage jusqu’à ce que vienne le jour d’une explosion. Mais alors, on s’apercevra qu’on est réduit à compter avec une population qui ne sait plus agir par elle-même, qui attend tout d’un ministre ou d’un préfet, même la subsistance, et dont les idées sont perverties au point d’avoir perdu jusqu’à la notion du droit, de la propriété, de la liberté et de la justice.
Aujourd'hui, pourtant, nous sommes dans la situation prévue par Bastiat il y a plus d'un siècle et demi. En 2007, donc juste avant l'explosion de la crise que personne sauf Benoît Mandelbrot et quelques économistes sérieux n'avait vu venir, Georges Lane écrivait :
Le jour où le marché financier dira « je ne veux plus financer les déficits étatiques », la sécurité sociale aura vécu. Cinq minutes avant que l'URSS fût abandonnée, elle fonctionnait encore comme en 1917.
Et qu'avons-nous fait depuis 2007 ? Rien, nous avons creusé les déficits qui n'en demandaient pas tant. Entendons-nous bien, je ne parle pas de déficits conjoncturels, mais des déficits structurels qui sont le seul puits sans fond des assurances sociales françaises que personne ne nous envie sauf peut-être Michael Moore qui n'a pas tout compris.
La cerise sur le gâteau vient d'être posée par le gouvernement dans sa dernière réforme des retraites. Réformer le système des retraites est en France un sport, un jeu, et tant que ce fichu système des retraites ne sera pas changé pour une retraite à points, on ne progressera pas. Mais comme nous avons des salariés qui sans avoir lu Bastiat ont quasiment tout compris de sa pensée, il n'en est pas encore question. Pourtant, plus le temps passe et plus la transition sera violente.
Mais revenons à cette réforme des retraites et à ce qui n'a pas été dit dans les media à grande écoute. Pour avoir cette information, il fallait avoir sous la main les Échos ou les pages saumon du Figaro. Je cite ici l'article du Figaro du 6 septembre 2013 parlant des retraites des professions libérales.
La réforme des retraites place sous quasi-tutelle leurs caisses complémentaires dotées de très fortes réserves.
« Modernisation » pour les uns, « étatisation » pour les autres. L'État compte profiter de la réforme des retraites pour mettre la main sur les très indépendantes et bénéficiaires caisses de pension des professions libérales. Un choc pour les intéressés qui ont appris la nouvelle au moment de la publication du projet de loi, ce jeudi.
Principale mesure qui les fait bondir ? L'exécutif nommera par décret le directeur de la Caisse nationale d'assurance-vieillesse des professions libérale (CNAVPL) qui verse la retraite de base des libéraux. Un DG auparavant élu par le conseil d'administration. Quant aux dix sections professionnelles (médecins, agents d'assurance, vétérinaires, etc.) qui gèrent les retraites complémentaires, elles seront étroitement contrôlées par la CNAVPL. Une mise sous tutelle effectuée pour remettre de l'ordre et « rationaliser » le système, se défend l'entourage de Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales.
10 à 11 ans de prestations
Certes, certaines caisses ont pu être mal gérées, comme celle des médecins, reconnaissent les Libéraux qui s'étonnent de la sévérité de la décision. « Ils utilisent l'arme atomique alors qu'une tapette à mouche aurait suffi », fustige Michel Chassang, président de l'Union nationale des professions libérales (UNAPL). Et le médecin de s'interroger, de façon faussement ingénue, « sur la finalité d'une telle démarche ». Les libéraux soupçonnent en fait le gouvernement de lorgner les 21 milliards de réserves des dix caisses, l'équivalent de 10 à 11 ans de prestations et aussi du besoin de financement total du système des retraites en 2020. « Cette somme est le fruit des sacrifices consentis depuis 30 ans par les libéraux en prévision du papy-boom », se défend la CNAVPL. Au titre des efforts fournis, les libéraux doivent cotiser jusqu'à 65 ans pour partir avec une pension complémentaire sans décote. Près de quatre ans de plus (à date d'aujourd'hui) que les salariés du privé. Selon nos informations, la Cour des Comptes se serait récemment intéressée de près à ces réserves en vue de les mutualiser.
Le siphonnage des trésors cachés des caisses, où qu'ils se trouvent, est un sport très pratiqué au sein de l'État en période de disette budgétaire. Et les libéraux ont peur d'être une future proie. Première étape, l'État pourrait mettre la CNAVPL en difficulté financière en accentuant les ponctions dont elle fait déjà l'objet au titre de la « compensation interrégimes » pour financer les caisses en fort déficit démographique (agriculteurs, artisans…). La deuxième étape consisterait à renflouer ladite caisse en branchant un tuyau sur les réserves des caisses complémentaires.
La priorité, pour les libéraux, est donc aujourd'hui de sécuriser dans la loi l'utilisation de leurs réserves afin, explique-t-on à la CNAVPL, « qu'elles ne puissent profiter qu'à ceux qui les ont patiemment constituées ». Bref, que la fourmi ne se fasse pas vider les poches par la cigale.
Et dire que je me suis fait traité de psychopathe par un militant de la CGT qui prétendait que c'était son régime spécial qui allait financer ma retraite de profession libérale.
Vous souvenez-vous de mes déboires avec une banque dont le logo est un écureuil qui a une nette tendance à me briser les noisettes ? Non ? C'est dommage, car nous venons de franchir un nouveau cap. Une incompétence à ce point ne peut être le fruit d'un simple hasard. Cela se travaille, s'entretient.
Mais revenons aux faits. Rien qu'aux faits récents et passons sous silence les millions d'euros que j'ai perdu grâce à cette banque. Millions que je puis naturellement prouver puisque je conserve consciencieusement tous les courriers échangés depuis une dizaine d'années.
J'ai essayé de prendre à titre professionnel un contrat avec un organisme qui a pignon sur rue et que je ne citerai pas ici, ce serait plus faire trop d'honneur. Ce contrat stipulait une redevance mensuelle en contrepartie d'un service de recouvrement de factures, service qui m'a fait comprendre assez rapidement la signification de l'adjectif déplorable. En effet, payer une redevance mensuelle n'incite pas l'autre partie contractante à la diligence alors que payer une agence de recouvrement au résultat est certes plus cher mais bien plus efficace.
Ce bel organisme, alors qu'il avait tout en main pour prélever mensuellement les échéances ne l'a pas fait. J'ai réitéré à de nombreuses reprises et par écrit mes autorisations de prélèvement. J'ai même payé quelques échéances par chèque. Autant souffler dans une contrebasse pour faire de la musique. Je me suis juste énervé lorsque mi-juillet 2013, j'ai reçu une facture antidatée pour toutes les échéances non prélevées de 2012, établie grâce à un bon de commande signé par je ne sais qui en date de début juillet 2013, et une seconde concernant toute l'année 2013. Pour plusieurs raisons dont une raison fiscale : j'ai payé de l'impôt sur les sociétés sur un tiers du montant de la facture 2012 puisque celle-ci ne figurait pas dans mon bilan dans la colonne passif. Et une autre raison encore plus simple : lorsque je signe un contrat dans lequel est stipulé noir sur blanc que la redevance est mensuelle, ce n'est pas pour avoir un prélèvement en une fois de douze mensualités. Je parle naturellement ici de la seule année 2013.
Naturellement, personne de ce bel organisme ne daignait répondre à mes couriers ou à mes appels téléphoniques et j'ai dû envoyer deux courriers recommandés personnels au directeur général de cet organisme, ce qui m'a naturellement été reproché par le directeur de mon agence traitante qui s'est sans aucun doute fait remonter les bretelles.
Pour les contraindre à une réaction, j'ai donc retiré l'autorisation de prélèvement sur mes comptes. Ma banque a accusé réception de ma requête et m'a confirmé ce retrait m'indiquant que tout prélèvement de l'organisme en question serait rejeté. Nous étions le 1er août 2013.
Qu'elle ne fut pas ma surprise de voir en ouvrant mon extrait de compte du mois d'août deux prélèvements de l'organisme en question. Je sais bien que l'organisme en question est une lointaine filiale de cette banque, mais tout de même, une telle incompétence ne peut être le simple fruit du hasard.
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