La nouvelle a pu vous échapper. Selon des chercheurs britanniques, dans les prisons de la dictature chilienne, les détenus politiques subissaient à plein volume toutes sortes de chansons populaires. Subissaient, c'est bien le mot, tant ces chansons de cette époque étaient pour le moins contestables.
Selon la même étude publiée pour le quarantième anniversaire du coup d'état de Pinochet, cet instrument de torture utilisait entre autre des chansons de Julio Iglesias et de Dalida, la bande originale du file de Stanley Kubrick Orange Mécanique ou la chanson My Sweet Lord de George Harrison. De telles choses à hautes doses et à fort volume peuvent en effet briser n'importe qui. Ce n'est pas humain. Il ne manque dans cet inventaire à la Prévert qu'un peu de Tino Rossi. Oui, je n'aime pas Tino Rossi. Pour être tout à fait franc, je le préfère lorsqu'il chantait en tant que ténor d'opéra que dans sa période de roucoulance gluophonique.
Donc Dalida est coupable. Je le savais. Ne reste plus maintenant qu'à lui couper la tête ! Lorsque ce sera fait, on pourra penser aux sévices à infliger au crooner espagnol.
Je viens de recevoir mon avis d'imposition de 2013 sur les revenus de 2012. Je savais déjà que cela augmenterait sérieusement aux dires de mon expert-comptable, mais je n'imaginais pas que ce serait à ce point. Lui non plus d'ailleurs.
Je ne suis pas contre l'impôt. Il faut bien financer les dépenses publiques. Encore faut-il que ces dépenses soient justifiées et réellement utiles. Payer pour une nouvelle place de la République à Paris qui ne fait qu'entraver la circulation, causant des embouteillages monstres ainsi que des nuisances sonores puisqu'elle est depuis sa rénovation un terrain de jeu pour la mairie qui la meuble le soir de camions sonorisés, cracher au bassinet pour des projets absurdes à seule fin qu'un élu quelconque laisse une trace de son passage sous la forme d'un bâtiment que n'aurait pas renié le petit père des peuples ou le génie des Carpates, donner son écot pour payer des fonctionnaires dont nous ne savons que faire alors qu'il en faudrait dans les hôpitaux (et qu'il faudrait un peu s'occuper de l'éducation nationale autrement qu'en mettant toujours plus d'enseignants, il y a des réformes de fond à faire), bref, casquer, raquer de plus en plus commence à m'énerver au plus haut point.
Je suis un heureux contribuable de la tranche marginale des 30%. De surcroît, je suis profession libérale et mon foyer fiscal semble, aux dires de l'INSEE, être dans les 5% des foyers fiscaux les plus aisés de France. Je veux bien le croire mais sans doute n'est-il pas assez riche puisque je viens de calculer qu'avec les augmentations d'impôts et de prélèvements concoctées par les socialistes depuis plus d'un an, tout mon chiffre d'affaire — et non mes revenus, je parle bien de mon chiffre d'affaire — ne suffira pas à régler mes rattrapages d'impôt sur le revenu pourtant mensualisé, d'URSSAF et de RSI eux aussi mensualisés et, cerise sur le gâteau fiscal, de taxe professionnelle pardon de contribution foncière des entreprises. De là à parler de racket ou de hold'up fiscal, il y a un pas que je franchis allègrement.
Je suis donc dans la situation aberrante de devoir soit manger des nouilles et des œufs jusqu'à la fin de l'année, soit d'envisager un emprunt bancaire ou de gré à gré pour payer mes impôts. Vous allez pourtant me dire qu'en étant imposable dans la tranche marginale des 30%, je devrais pouvoir m'en sortir. Pourtant, non. Étant profession libérale, je n'ai droit à rien tout en payant scrupuleusement l'URSSAF et le RSI me donnant royalement le droit pour des cotisations totalement démentes à une sécurité sociale de base. Il me faut rajouter à cela une mutuelle spécifique payée au taux plein parce que la majorité des mutuelles ne veulent pas des professions libérales et surtout pas d'un contrat de couple dès que le conjoint rentre dans la case des salariés (pourquoi ?), une caisse de retraite complémentaire et obligatoire qui se moque du monde (850 euros bruts par mois, base plus complémentaire, si je continue à cotiser comme je le fais jusqu'à mes 68 ans !), des assurances dont une RC Pro, un comptable, un expert-comptable, un organisme agréé pour ne pas être imposé à 125% de mes revenus, la CGS, la CRDS, la CFE et j'en passe. Une fois que l'état s'est copieusement servi sur mes comptes, ce qu'il fait tous les 15 du mois sans vergogne, une fois que j'ai payé mes échéances de prêts immobiliers pourtant dans une fourchette basse (25% des revenus) et que j'ai mis de côté quelques piécettes pour rêver d'un jour terminer la restauration d'une petite maison à la campagne pour quitter Paris, il ne me reste rien. Même pas de quoi envisager une défiscalisation sous la forme d'une retraite Madelin ou une simple assurance prévoyance carrément hors de prix tout en offrant royalement quatre-vingt-dix jours de carence. Et encore, je ne vais ni au restaurant, ni au cinéma, encore moins au théâtre, je ne voyage pas, je n'ai pas l'occasion de réellement partir en vacances et, outre l'état, je ne me souviens pas entretenir une quelconque danseuse. L'âge sans doute. À moins qu'on ne la retrouve un jour enterrée à la cave, il faut dire que l'on m'avait laissé tout petit avec un seau et une pelle en plastique et que tout le monde sait que cela devait arriver…
J'en ai assez. L'heureux contribuable que je suis en a plus que marre et en a d'autant plus marre que même lorsqu'il était dans une situation très difficile à la suite de la faillite frauduleuse de l'un de ses clients avec une belle ardoise passée par pertes et profits, surtout par pertes, il n'a pu bénéficier d'aucune aide, même pas d'un délai pour régler ses impôts. Motif invoqué : « mais monsieur, vous payez des impôts. En plus, vous êtes propriétaire de votre appartement. Vous n'avez donc droit à rien ! ». J'avais beau rétorquer que c'était ma banque qui était propriétaire de mon appartement, cela n'a rien changé. Pourtant, à ce moment, la différence entre les impôts prélevés, mes frais de logement et l'ensemble des revenus de mon foyer fiscal était de plus de mille euros mensuels. En d'autres termes, il me fallait trouver plus de mille euros supplémentaires par mois pour ne serait-ce que payer mes impôts et avoir un toit au-dessus de la tête. Et je n'avais pas encore mangé. Être dans une telle situation apprend la débrouillardise et accentue le sentiment d'iniquité du système social français que soi-disant le monde entier nous envie. Ce fameux modèle social m'a même contraint à travailler au noir. Je peux le dire, il y a maintenant prescription.
En France, donc, il faut soit être smicard et ne pas payer d'impôt ou à la limite rester dans les tranches des 5 ou 14%. En étant non imposable, cela ouvre même droit à tout un tas d'aides. Ou alors, il faut être dans le haut du panier, dans la tranche des 43%, parce que là, même une fois que l'état s'est servi, il reste toujours des sous pour faire de la défiscalisation. En revanche, dans la tranche des 30%, c'est plus litigieux, il ne reste aucune marche de manœuvre une fois que l'état s'est servi. Et il se sert copieusement, grassement et sans jamais dire merci. Dire qu'il y a encore des gens qui se demandent pourquoi le taux effectif d'impôt diminue à mesure que le revenu augmente est pour moi un mystère complet. La tranche des 30% est justement dans le haut de cette imposition effective.
Travaillant une bonne cinquantaine d'heures par semaine (journées de travail durant lesquelles j'essaie de faire mon vrai métier, plus paperasse administrative le soir parce là aussi, en France, nous sommes de gros gâtés ; nous semons des impôts et il pousse des fonctionnaires, à moins que ce ne soit le contraire, et il faut bien occuper ces fonctionnaires), je commence à être fatigué de devoir toujours penser aux autres, surtout à mon percepteur, qui ne voit en moi qu'une vache à lait. Je suis fatigué de me faire traiter de nanti dès que je suis obligé de sortir mon avis d'imposition alors même que je me demande comment terminer les fins de mois. Je vais donc penser un peu à moi. C'est décidé, à la première occasion qui se présente, je m'exile. Il y a assez de pays européens qui veuillent bien accueillir des gens qui veulent travailler. J'en ai assez des règles fiscales qui changent chaque trimestre. J'en ai plus que marre d'être corvéable à merci sous prétexte que je me tue au boulot ne serait-ce que pour en trouver. Subséquemment, comment expliquer à un jeune qu'il doit aller travailler alors qu'en vivant aux crochets d'autrui, il peut en avoir plus à rester chez lui ?
Et qu'on ne me traite pas d'égoïste. Un égoïste est quelqu'un qui pense d'abord à lui avant de penser à tous les autres égoïstes.
Et si je n'étais pas mensualisé, je crois que je me serais inspiré de la missive suivante :
Monsieur l'agent du Trésor Public.
Mon colis a pu vous étonner au départ. Alors voilà quelques explications.
Je vous joins à cette lettre une photocopie de l'article du Nouvel Observateur intitulé « Les vraies dépenses de l'état ». Vous noterez que dans le quatrième paragraphe, il est précisé que l'Élysée a l’habitude de payer des brouettes 5200 EUR, des escabeaux 2300 EUR et des marteaux 550 EUR pièce.
Par ailleurs, un très intéressant article du Canard Enchaîné dont la bonne foi est bien connue (copie également jointe) rapporte que le prix des sièges WC du nouveau Ministère des Finances est de 3750 EUR pièces.
Vous devant la somme exacte de 13816 EUR pour l'année fiscale qui s'achève, je vous adresse donc dans ce colis quatre sièges WC neufs et cinq marteaux, le tout représentant une valeur de 14000 EUR. Je vous engage par ailleurs à conserver le trop perçu pour vos bonnes œuvres ou bien à utiliser les 184 EUR restants pour que notre Président de la République puisse compléter sa boîte à outils.
Ce fut un plaisir de payer mes impôts cette année, n'hésitez pas, à l'avenir à me communiquer la liste des tarifs usuels pratiqués par les principaux fournisseurs de l'état.
Un contribuable heureux.
Mais je doute que les services de l'état aient le sens de l'humour.
Vous le savez, ou vous ne le savez pas, je suis comme on l'appelle pudiquement, à l'écoute active du marché. J'ai donc un abonnement à une liste de diffusion de l'APEC censée m'envoyer des offres d'emploi correspondant à certains critères par moi définis. Pour fixer les idées, j'ai renseigné mon profil en précisant électronique, informatique, laboratoire de recherche et comme diplômes, niveaux BAC+5, BAC+6 et BAC+8. J'ai omis la mention baccalauréat, STIP/STAP avec équivalence BAFA et brevet des collèges qui ne me semblaient rien apporter de plus.
Il y a quelques semaines, l'APEC me proposait déjà d'être maître de salle à l'hôtel Marceau, à Paris. Mais ce matin, quelle ne fut pas ma surprise de recevoir l'offre suivante :
XMAS TREE LEAD ENGINEER H/F
Lieu : Oslo
Société : INATIS
Date : 06/09/2013
Donc, sans rire, mon profil correspond pour l'APEC tout au moins et en simplifiant, à un coupeur de sapin de Noël norvégien.
Tout va bien, avec ce genre d'offres correspondant en tout point aux critères des candidats, l'emploi des cadres est sauvé.
Je n'ai pas pour habitude de laisser à d'autres ce que je fais très bien tout seul. En particulier, j'ai chez moi un serveur de messagerie électronique qui est configuré correctement. Par configuré correctement, j'entends un serveur de messagerie électronique capable d'envoyer des messages à des domaines aussi mal gérés que ceux de SFR (en moyenne cinq retransmissions pour qu'un message soit accepté) ou de Hotmail et autres services prétendûment gratuits.
Si le ESMTP possède des enregistrements SPFv1 stricts, le MX utilise un système de greeting delay, un second barrage de greylisting corrélé avec p0f, spamassasin, spf et listes sorbs, un troisième niveau de spamassassin et un quatrième étage uniquement formé d'un antivirus. Avec cela, j'élimine directement la quasi-totalité du spam entrant et j'évite qu'un serveur distant bien configuré, s'il en existe encore, accepte du spam dont l'adresse source est forgée sur l'un de mes serveurs d'envoi.
Je reçois pourtant encore du spam. Depuis quelques jours, qu'est-ce que je reçois comme publicités pour des sites de voyance. Toujours le même plus ou moins déguisé. Rien que le fait que la voyante en question n'a pas vu dans sa boule de cristal que j'allais mettre directement à la poubelle ses trop nombreuses missives m'incite à rester vigilant sur ses qualités extralucidues. Mais sans nul doute n'a-t-elle pas en sa possession une touffe de cheveux de mon serveur pour affiner ses prédictions. J'en reçois d'autres pour des sites de rencontres extra-conjugales. J'en reçois même tellement que je me demande s'il n'y a pas une campagne concertée derrière ces envois massifs.
Tout cela pour dire que, si j'enlève les filtres de mon serveur, je reçois bon an mal an enter 95 et 98% de messages électroniques non sollicités.
Je vais donc souffler une idée au gouvernement qui recherche de nouvelles taxes pour combler le trou abyssal de notre budget. Pourquoi ne pas inventer un timbre sur les emails un peu comme le bon vieux timbre postal ? Voilà une idée qui pourrait sauver à la fois les retraites et la sécurité sociale. Et ce ne serait pas plus bête que la HADOPI.
J'ai la chance d'être un grand client de la SNCF puisqu'il ne faut plus dire usager (usagé ?). Je ne voyage pas pour mon plaisir, mais pour des raisons professionnelles, essentiellement dans trois régions assez sensiblement différentes puisqu'il s'agit par ordre alphabétique de l'Alsace, de l'Île-de-France et du Limousin. Dans ces trois régions, je peux constater une certaine disparité de qualité des dessertes régionales.
En Île-de-France, rien à dire, la région met les moyens pour assurer une qualité de transport en commun. Elle n'a pas le choix, il faut bien que les franciliens puissent se déplacer autrement qu'en voiture, il y a déjà assez d'embouteillages comme cela. Le problème est plus la saturation du réseau ferré que le manque de moyens et, à moins de détruire des quartiers entiers en période de pénurie, quartiers construits avec l'aval des municipalités sur des zones réservées à la construction d'infrastructures routières ou ferrovières — il est toujours plus intéressant financièrement parlant de vendre à un promoteur immobilier qu'à un faux nez de l'état comme la SNCF ou RFF, voir ce qui s'est passé avec l'A87 par exemple —, je ne vois pas trop ce que la région pourrait faire de plus.
En Alsace, l'artère Bâle-Strasbourg est bien traitée, les lignes secondaires aussi, mais je n'arrive pas à comprendre pourquoi toutes les gares entre Colmar et Sélestat ont été fermées pour être remplacées par des bus. L'infrastructure était là et il sera difficile de me faire croire qu'il était coûteux de faire arrêter un TER dans ces gares. Qu'un service de bus ait été mis en place pour Ribeauvillé qui est à quatre kilomètres de sa gare est une chose, qu'aucun train ne s'arrête à Ostheim qui est coupée en deux par la ligne de chemin de fer en est une autre. Je ne comprends pas non plus qu'on ne remette pas des trains de voyageurs sur la ligne Colmar-Neuf-Brisach ni sur la ligne passant par Meyenheim. Au moins la ligne jusqu'à Guebwiller semble-t-elle renaître de ses cendres. Passons, les voies de la SNCF (et de la région) sont parfois impénétrables.
Mais dans le Limousin, il faut réellement être motivé pour monter dans un TER. Non seulement, le nombre de circulations des TER est insuffisant, mais les horaires sont totalement inadaptés. On entend donc la région dire que ces trains ne sont pas utilisés et qu'il est hors de question d'en mettre d'autres sur les voies. C'est effectivement un argument, mais je répondrais que ces trains ne sont pas utilisés parce que les horaires sont inadaptés et que les circulations doivent se faire de bout en bout sur ces lignes et ne pas s'arrêter au milieu. Fixons les idées et prenons la ligne Limoges-Brive par Nexon et Pompadour. Vu le nombre de personnes qui vont travailler tous les jours à Brive ou à Limoges, ces trains pourraient être pleins. Encore faut-il qu'ils circulent à des horaires corrects. Il est impossible d'utiliser ces trains pour aller travailler à Brive ou à Limoges puisque seul l'horaire du matin (ou celui du soir) est cohérent avec les horaires de travail. Certains inconditionnels du TER vont jusqu'à prendre leur voiture pour attraper un TER sur la ligne passant par Uzerche ! Il y a donc des utilisateurs potentiels. Encore faut-il adapter les horaires.
Typiquement, il faudrait au moins, en semaine, deux trains le matin dans chaque sens, le premier arrivant un peu avant 8h00 et le second un peut avant 9h00. Même chose pour le soir où il faudrait un train au départ des deux extrémités de la ligne vers 18h00 puis vers 19h00. Sans compter un train à midi et un vers les 16h30 dans les deux sens pour les étudiants. Le vendredi, il faudrait un train vers les 21h00 voire 22h00 au départ de Limoges pour assurer une correspondance depuis Paris-Austerlitz. En effet, il est impossible d'arriver le vendredi soir à la gare de Pompadour sans être contraint de monter dans un train à Paris sur les coups de 14h00. Même chose depuis Brive pour assurer une correspondance depuis Toulouse-Matabiau. Les horaires des samedi et dimanche sont quant à eux corrects.
Donc, en semaine et si je compte bien, il faudrait deux fois deux trains le matin, deux fois deux trains dans la journée et deux fois deux trains le soir (plus deux trains en soirée le vendredi). Cela nous fait donc douze circulations en semaine, quatorze le vendredi. Aujourd'hui, en semaine, il n'y a que six circulations complètes (trois circulations dans chaque sens) et huit circulations qui s'arrêtent en chemin. Pourquoi donc ? Nous ne sommes donc pas loin du compte pour avoir des circulations cohérente et utilisables.
Pour en voir discuté avec des agents de la SNCF, ceux-ci sont parfaitement au courant des aberrations des horaires et des aberrations de circulation en général, mais ces circulations sont demandées par la région, seul juge après dieu et grand manitou des TER. J'espère au moins que ces horaires inutilisables ne sont pas là pour justifier la désaffection de la ligne et sa fermeture à court terme. Ce serait d'autant plus dommage que des travaux importants ont été menés cet été sur cette ligne. Depuis le temps que l'on attendait, il était temps !
J'utilise donc cet espace comme une tribune, une lettre ouverte au président de la région Limousin. J'aurais préféré mettre un commentaire sur la page du site internet de la région Limousin traitant des TER, mais cette page ne permet pas, contrairement à bien d'autres du même site, de laisser des commentaires. Sans doute un malencontreux oubli de la part du webmaster ou du directeur de la publication. Je n'ose penser à une action délibérée.
Quand donc la région Limousin s'occupera-t-elle de ses TER ? Avoir des horaires corrects permettrait de les utiliser bien plus efficacement et la charge pour la collectivité serait moindre. À l'heure où les municipalités se battent pour garder un bureau de poste, un médecin, un commerce de proximité, une bibliothèque, il serait bon que la région donne aussi aux gens l'envie de s'installer ou tout simplement de rester en Limousin. Sans transports corrects, c'est-à-dire en nombre suffisant à des horaires corrects, tous les efforts de ces municipalités sont réduits quasiment à néant.
Il serait même bon que la région donne l'exemple.
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