Les américains, ceux des États-Unis d'Amérique, m'étonneront toujours. Pour être parfaitement exact, ils m'étonnent même de plus en plus. Je sais depuis assez longtemps qu'il s'agit du seul pays au monde à être passé de la barbarie à la décadence sans passer par la case civilisation, j'ai tout de même été assez surpris de la décision de FDA tombée hier soir. La décision, pas la FDA, malheureusement.
La FDA s'est permis de s'attaquer à un fromage français. Pas à un fromage dégoulinant et puant, non, à un fromage plutôt sec à patte cuite puisqu'il s'agit de la mimolette qui n'est toujours pas de Hollande. Le motif est pour le moins louche puisque d'après l'arrêté de la FDA interdisant l'importation de la mimolette aux États-Unis, je cite, « cet article semble être […] composé d'une substance dégoûtante, putride, ou décomposée, ou autrement inadaptée comme nourriture ».
Pourtant, aussi loin que je m'en souvienne, la mimolette sèche peut, à la limite, moisir, mais je n'ai encore jamais vu un morceau de mimolette se décomposer. J'aurais bien aimé avoir une photographie de l'objet du délit. Et même si ce bout de fromage était pourri, rien ne permet de généraliser à partir de ce seul exemple.
Je sais bien qu'il vaut mieux généraliser à partir d'un exemple qu'à partir d'aucun exemple du tout, mais si l'on va par là, sous prétexte que j'ai vu un jour dans une poubelle d'une chaîne de fast foods que je ne citerai pas un hambourger moisi, je peux aussi dire que tous les hambourgers sont formés d'un bout de viande hâchée incertaine entre deux tranches de pain caoutchouteux. Je pourrais aussi dire que tous les américains sont incultes puisque l'un des représentants de cette gloriseuse civilisation m'a demandé sans rire il y a une vingtaine d'années alors que je le cherchais à l'aéroport de Frankfurt si Adolf Hitler était toujours président de la république allemande (sic, malheureusement).
Recevoir des leçons de bon goût culinaire de la part des États-Unis m'a toujours fait sourire. Le sandwich aux frites, le pop corn agrémenté de coca-cola et le steak grillé passé à l'attendrisseur sont sans doute et de leur point de vue des sommets de la gastronomie mondiale. Maintenant qu'ils ont déclaré unilatéralement que la mimolette est inadaptée comme nourriture, j'attends avec une certaine impatience non dissimulée ce que la FDA va trouver à redire lorsqu'on lui enverra un morceau d'Époisse.
Il y a très, très longtemps, j'ai travaillé comme ingénieur dans une entité qui s'appelait le GIE-Cofira, détaché là-bas par la direction technique de la SFR. C'était bien avant l'aventure de la tour de la Défense, à l'époque de la Générale des Eaux, lorsque les bureaux étaient disséminés dans le sud de Paris. Pour les plus jeunes d'entre vous, Cofira, c'était la Compagnie Financière du Radiotéléphone, alors propriétaire de SFR.
J'ai quitté ce poste il y a dix-sept ans et, depuis dix-sept ans, SFR n'a jamais mis son listing à jour et je payais encore mon abonnement GSM au tarif employé SFR. Autant vous dire que je veillais jalousement à ce qu'aucune virgule ne soit changée à mon contrat.
Or cette année, pour la première fois, une offre commerciale publique est devenue plus avantageuse que mon ancien contrat d'employé SFR. J'ai donc franchi le pas sans vergogne. Jusqu'alors habitué des téléphones Nokia puisque j'ai eu successivement un 8110, un 8910 puis un 6280, j'ai décidé de changer d'appareil pour bénéficier pleinement des 2 Go de données mensuelles. Non que j'éprouve un besoin physiologique de me connecter à des réseaux dits sociaux, mais je trouvais un côté pratique à pouvoir surveiller un serveur à distance au travers d'un client SSH sur un téléphone.
J'ai donc cherché un téléphone avec un clavier et un écran correct. Un clavier parce que j'ai horreur des écrans gras et des claviers virtuels qui occupent la moitié de l'écran. Un clavier correct parce que j'ai des doigts normaux et que je dois pouvoir l'utiliser sans appuyer sur deux touches à la fois. Et si ce clavier pouvait avoir les touches spéciales pour attaquer une ligne de commande d'un shell Unix, ce ne serait pas de refus. Dernier point, un système sous Android m'intéressait largement plus qu'un Windows quelconque ou qu'un Blackberry parce que je voulais pouvoir me connecter à mes propres serveurs de messagerie électronique. Android le permet, Windows est infoutu d'utiliser le protocole imap sur ssl sans se tirer une balle dans le pied et les Blackberry sont verrouillés sur leurs systèmes propriétaires.
J'avais sous la main un HTC Touch Pro, avec un Windows 6.1 totalement inutilisable (pléonasme), sur lequel j'ai réussi à installer un Android 2.2.2. Cela fonctionnait, cela ramait énormément, mais surtout, la gestion de la batterie était déplorable. Même branché sur son adaptateur secteur, ce téléphone arrivait à s'éteindre sur un défaut de batterie. De plus, avec une batterie neuve chargée à bloc, il peinait à tenir en veille plus de huit heures.
J'ai donc décidé d'en changer et je me suis mis en chasse d'un téléphone avec clavier coulissant. Le seul que j'ai réussi à trouver est un téléphone badgé SFR vendu chez SFR à moins de 10 €. À ce prix-là, sachant qu'il est fabriqué par ZTE, on n'en a vraiment que pour son argent. Quant aux autres fabricants, ils n'en proposent plus en Europe. Ce n'est pas qu'ils n'en fabriquent plus, ils n'en proposent plus en vente chez nous. Je me suis donc tourné vers les boutiques nord-américaines où j'ai pu trouver sans aucun problème et à un tarif défiant tout concurrence même en y incluant les frais de dédouanement un Motorola Milestone 3 XT860. Je ferai donc avec un clavier QWERTY qui a au moins le bon goût d'être complet. Et si la boutique canadienne m'a vendu un téléphone cellulaire, il est tout de même assez portable pour tenir dans une poche.
La seule chose qui me dérange est que je n'ai pas réussi à configurer le numéro de téléphone de la messagerie vocale. Il faudra que je m'y penche un peu plus.
Mais ce qui m'a réellement surpris, c'est que ce téléphone se connecte sur tous les réseaux mobiles à sa disposition. Hier soir, mes appels passaient sur le réseau Orange, ce matin, j'apparais comme un utilisateur de Bouygues Telecom. Dans la recherche des réseaux, je vois pourtant bien mon réseau naturel qui est celui de SFR. Vicieux comme je le suis, j'ai tenté une connexion de données et l'adresse IP qui apparaissait était bien une adresse IP d'un pool d'Orange, non de SFR.
Me demandant si je n'allais pas avoir une facture salée de la par de SFR avec du roaming, je viens d'appeler leur service technique. Visiblement, ils me voient comme utilisateur local de leur réseau donc cela n'ouvrira pas de facturation supplémentaire.
Je vais donc attendre la prochaine facture pour voir ce qu'il en est réellement. Mais si effectivement il n'y a aucune surtaxe, je crois avoir tiré le gros lot.
Oui, Marisol Touraine, ministre des affaires sociales, c'est à vous que je m'adresse ce matin. Je n'ai pas pu appeler le standard de la matinale de France Inter étant dans les transports, mais je puis vous dire que le cœur y était. J'ai simplement laissé un message écrit, je ne sais pas à l'heure où j'écris ces lignes s'il est passé à l'antenne.
Vous êtes indécente puisque vous ne parlez que du secteur public et du privé, dichotomie chère aux penseurs de gauche, facile et rassurante. Cette vision est un peu manichéenne, il y aurait les bons qu'il faut protéger et les méchants que l'on peut ponctionner à l'envi. Sachez madame le ministre qu'il y a actuellement plus de deux millions et demi de travailleurs non salariés en France, soit dix pourcents des emplois selon l'INSEE (source). En continuant d'opposer le public au privé, vous éludez la question pourtant cruciale des travailleurs non salariés et des multipensionnés. Balayer d'un revers de main une telle question est indigne d'un gouvernement qui se veut de gauche, d'une part parce que cela revient à donner une valeur intrinsèque différente aux différents statuts des travailleurs et d'autre part parce qu'en faisant cela vous jetez les travailleurs non salariés dans les bras des caisses de retraites privées qui gèrent des retraites dites « Madelin ». Il faut dire à leur décharge qu'ils n'ont pas réellement le choix.
Plutôt qu'un long discours, je vais vous parler de chiffres. Vous avancez une retraite de 1500 € pour un fonctionnaire de catégorie B qui gagne 2400 € en pleine activité. Vous vous êtes rattrapée aux branches en signalant qu'il s'agissait de 2000 € de traitement et de 400 € de primes. Très bien, pourquoi ne pas inclure les primes dans le calcul de la pension. Mais dans ce cas, il faut aussi inclure ces primes dans le calcul des cotisations retraites. Vous avez cru bon de dire qu'un salarié du privé touchait lui aussi 1500 €, justifiant par là une sortie d'égalité de traitement devant la retraite. Certes, mais le taux de cotisations du public et du privé n'ont strictement rien à voir parce que statutairement, la pension d'un fonctionnaire est un salaire d'activité différé, principe de pension qui date de la création du statut du fonctionnaire en France, cela ne nous rajeunit pas. Dans ces conditions, parler d'égalité voire d'équité me laisse pour le moins perplexe. Vous seriez un homme, je penserais que vous avez étudié chez les jésuites et qu'il en reste quelque chose mais vous n'avez même pas cette excuse-là.
Quant aux travailleurs non salariés qui sont généralement aussi des multipensionnés, ces dix pourcents de travailleurs qui ne descendront jamais dans les rues parce qu'ils n'en ont ni les moyens ni le temps, vous les ignorez crânement. Non seulement ces travailleurs ne coûtent rien à la société puisqu'ils n'ont droit ni à une assurance chômage ni à une quelconque prévoyance, mais ils cotisent à fonds quasiment perdus à des caisses de retraites qui ne leur donneront que des cacahuètes dans le meilleur des cas.
Je ne vais pas parler dans le vague, je vais parler à titre personnel. Étant actuellement en activité, j'ai des revenus confortables, bien au delà de ceux du travailleur non salarié médian. Rassurez-vous, le fisc, l'URSSAF, les caisses de retraite, le RSI et tous les autres organismes de collecte divers et variés savent parfaitement me trouver et me le font savoir très régulièrement. Je déclare donc bon an mal an un peu plus de 100 000 € HT de chiffre d'affaire, ce qui fait qu'une fois toutes mes charges payées, il me reste grosso modo 60 000 € de revenu avant impôt sur le revenu, ce qui me place parmi le haut du panier des revenus français. Depuis pas loin de vingt ans que je travaille, j'ai cotisé à l'ARCO, à l'AGIRC, à l'IRCANTEC et dans une caisse de retraite de travailleurs non salariés que je ne citerais pas ici, ce serait lui faire trop d'honneur d'autant que, depuis que je me suis déplacé dans ses locaux pour résoudre un problème ubuesque en tapant du point sur la table, je suis rassuré, je sais enfin à quoi servent mes cotisations. Je ne sais pas si vous voyez bien de quoi je veux parler…
Mais revenons au calcul de ma potentielle retraite. En cumulant l'ensemble des droits acquis ARCO, AGIRC et IRCANTEC et la projection de ma caisse actuelle, je pourrai partir à taux plein à l'âge de 68 ans avec une retraite selon le système actuel de 9000 € bruts annuels. Vous avez bien lu, un 9 et trois 0, sur une année et bruts. La projection est donc optimiste. Et encore, je n'ai droit à ces 9000 € que parce que je cotise en tant que travailleur non salarié dans la tranche immédiatement supérieure à celle de mes revenus comme la loi me l'autorise. Je vous laisse donc imaginer ce qu'un petit commerçant ou un artisan qui peinent à gagner 15000 à 20000 € bruts annuels arrivent à toucher lorsqu'ils prennent leurs retraites.
Il y a donc deux problèmes de fond. Le premier est que je vais devoir travailler jusqu'à 68 ans. Si intellectuellement je suis toujours en forme, pourquoi pas ? Mais je devrai continuer en tant qu'indépendant sous peine de voir encore une fois une autre caisse de retraite intervenir dans le calcul. Il faudra donc que je continue à côté de mon vrai travail, celui qui me donne effectivement un revenu, de chercher des clients, de faire ma comptabilité, de gérer les peaux de bananes d'organismes aussi incompétents que le RSI ou l'URSSAF, de me battre pour recouvrer mes factures, en un mot que je continue à travailler une bonne soixantaine d'heures par semaine.
Parler d'égalité dans ces conditions, voire d'âge légal de départ à la retraite, est une vue de l'esprit. La position est indigne, que dis-je, indécente de la part d'un ministre de plein exercice. La question n'est pas d'allonger la durée de cotisation, la question n'est pas d'augmenter les taux de cotisation, la France étant malade entre autre de ses impôts, la question est d'avoir le courage politique de réformer un système à bout de souffle, réforme qui aurait dû être menée depuis le début des années 1980, date à laquelle tous les démographes ont commencé à tirer la sonnette d'alarme sur le système français des retraites. Depuis 1980, rien ne s'est passé, il y a certes eu des réformettes, mais qui n'ont consisté qu'à déshabiller Pierre pour habiller Paul.
Le seul système viable à terme est la retraite à points. Chacun part quand il le veut avec les points qu'il a acquis. On ne parlerait plus d'âge légal, on pourrait même traiter du même coup les régimes spéciaux et les emplois dits pénibles en modulant le montant des cotisations nécessaires à l'octoi d'un point. Mais de cela, il n'en est pas question, la politique du gouvernement étant faite à la petite semaine en fonction des sondages d'opinion.
Là où cette décision frise le sublime, c'est que le législateur chinois n'a pas interdit tous les modèles de soutiens-gorge. Il n'a mis à l'index — si j'ose dire — que les modèles contenant des baleines métalliques. Rien n'est dit sur les éléments de lingerie sans armatures ou avec des baleines non métalliques. Je pensais naïvement que ces sous-vêtements étaient interdits pour éviter que des antisèches antiques en papier y fussent glissées. Même pas, sinon, il n'aurait été fait aucune distinction entre les soutiens-gorge contenant des baleines en métal et les autres.
Pour ne pas vous laisser sur votre faim, j'ai un peu enquêté pour comprendre le pourquoi du comment. Pour prévenir l'utilisation d'outils de triche électronique, les centres d'examen de la province du Jilin, dans le nord-est de la Chine, ont été munis de détecteurs de métaux tellement sensibles qu'une baleine de soutien-gorge les active. Rien n'est dit quant aux fermetures éclair de pantalon. En tout cas, les autorités n'ont pas demandé aux candidats de venir sans fermeture éclair. À l'heure où la Chine décide de lutter efficacement contre la fraude, notre centaine de détecteurs de téléphones portables en salles d'examen fait vraiment pâle figure. Mais après tout, on a les ambitions que l'on peut.
Il ne sera pas dit que je ne fais que râler.
Je suis l'heureux possesseur d'une Citroën XM (après être passé par les GSA, 2CV, BX et autres DS, les vraies). Cet engin est équipé comme toute bonne Citroën qui se respecte d'un circuit à haute pression utilisant du LHM, un liquide hydraulique minéral verdâtre et gras.
Sur les 1500 derniers kilomètres parcourus, l'engin m'a tout de même consommé pas loin de deux litres de ce liquide, liquide qui fuyait allègrement à l'arrière du garde-boue avant gauche et qui terminait sur le sol du garage, de la route, bref, par terre. Deux litres, ce n'est pas rien.
Ce liquide servant entre autre pour le circuit de frein, j'ai essayé de prendre rendez-vous à la succursale qui jouxte mon garage, c'est-à-dire celle de Paris-République. Le téléphone sonnait dans le vide, pourtant, j'ai essayé plus d'une fois. Enfin, c'est assez cohérent avec mes autres expériences de cette succursale. Entre les travaux qu'on ne demande pas qui sont effectués et facturés sans accord préalable, entre le fait que le standard vous demande de rappeler parce qu'il y a un pot en cours pour je ne sais plus quelle raison et les délais d'attente monstrueux pour avoir un rendez-vous pour une simple vidange, j'avoue toujours avoir été un grand chanceux qui s'est promis de ne plus les déranger qu'en cas de gros problème. Celui-là en était un.
Ne réussissant pas à les contacter, j'ai donc pris rendez-vous à la succursale de Pantin où j'ai mes habitudes depuis qu'ils n'ont pas réchigné à effectuer une réparation sur mon T2350. Pantin, ce n'est pas très loin, et grâce aux aménagements de Delanoë permettant de fluidifier le trafic, il ne faut plus guère qu'une bonne heure le matin pour faire les cinq kilomètres m'en séparant. Je laisse donc mon véhicule hier matin et, hier soir, quelle ne fut pas ma surprise d'avoir un coup de téléphone de la part de la succursalle Citroën de Pantin. Ce n'est pas le coup de fil qui m'a surpris, de leur part, j'y étais habitué. Ce qui m'a en revanche surpris, c'était son contenu. On me disait qu'un mécanicien avait démonté tout ce qu'il fallait pour inspecter l'intégralité du circuit hydraulique sans trouver la moindre fuite ni même le moindre suintement.
Admettons. Je n'ai jamais eu de problème avec la qualité de leur travail, je ne vois pas pourquoi j'irais mettre en doute le fait qu'aucune fuite n'ait été trouvée. Effectivement, hier matin, en arrivant à Pantin, je n'avais pas constaté le suintement habituel.
Je récupère donc ce matin mon engin en me demandant à quelle sauce j'allais être mangé parce qu'une inspection du circuit hydraulique avec démontage du pare-boue et de tous les caches pour accéder à l'intégralité du circuit, il y en a au bas mot pour deux heures de travail. Je n'ai payé que la recharge de la climatisation que j'avais demandée, le chef d'atelier ayant indiqué qu'à partir du moment où la cause de la fuite n'avait pas pu être identifiée, cela n'ouvrait pas droit à facturation d'autant qu'il ne savait pas si le problème perdurait.
Je veux bien admettre que je fasse entretenir mes véhicules dans cette succursalle. Mais il faut tout de même constater que je vais plus volontiers les faire entretenir à la campagne (d'ailleurs chez Renault, le garage Citroën du coin n'étant pas très commerçant outre le fait que son patron a un sacré poil dans la main !). Je suis donc un client fidèle mais pas très régulier. Rien n'obligeait le garagiste à me faire cadeau des deux heures de travail.
C'est assez rare pour être noté, surtout en région parisienne.
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