En parlant de Cahuzac...

03.04.13 | par Le Grincheux | Catégories: Monde de merde, Je hais les politiciens

Aujourd'hui, nous parlons de l'affaire, je veux parler de l'affaire Cahuzac. Lorsque je dis « nous », je parle bien entendu des media qui font l'opinion. Et nous parlons de cette affaire qui a éclaté fort à propos, je dois dire, parce que c'est tout de même un arbre qui cache la forêt. En effet, nous n'avons pas entendu très fort que Jean-Noël Guérini, président socialiste du conseil général des Bouches-du-Rhône, est actuellement en garde à vue chez les gendarmes qui enquêtent sur l'affaire des marchés publics présumés légèrement frauduleux. Le juge chargé de l'enquête avait en effet justifié la demande de levée de l'immunité par la « gravité de l'affaire », sa « très grande complexité » et « le caractère mafieux de l'organisation mise en place ». C'est dit.

Cela vous aura peut-être échappé, mais il s'agit de la troisième mise en examen de Jean-Noël Guérini. Pour un président de conseil général d'une république qui se veut irréprochable, cela commence à faire beaucoup. La première lui avait été signifiée le 8 septembre 2011 pour « complicité d'obstacle à la manifestation de la vérité, prise illégale d'intérêt, trafic d'influence et association de malfaiteurs ». Rien que ça. La deuxième est intervenue le 5 mars dernier pour détournement de fonds publics dans une affaire de licenciement considéré par le juge comme abusif.

Lorsque vous et moi êtes pris la main dans le sac, enfin plutôt vous parce que cela ne m'est pas encore arrivé, vous payez votre défense de votre poche. Vous et moi peut-être. Mais pas Jean-Noël Guérini. Ces trois mises en examen ne l'ont pas empêché de faire voter vendredi dernier la prise en charge par la collectivité de ses frais de défense au pénal… La république irréprochable vient d'en prendre un grand coup. Comme pour le budget de 2014 du département, sa majorité socialiste l'a soutenu sans aucun état d'âme et a voté pour cette prise en charge. Une exception notoire tout de même, les trois conseillers généraux (Michel Pezet, Marie-Arlette Carlotti et Jeanine Ecochard) qui s'opposent à lui depuis sa première en examen et qui ont naturellement voté contre cette prise en charge ont été rejoints par un nouvel empêcheur de défendre en rond en la personne de Jean-François Noyes, socialiste, également mis en examen dans l'affaire.

Sans commentaire.

 

Les joies du RER

02.04.13 | par Le Grincheux | Catégories: Mauvaise humeur, Je hais les financiers, Je hais les politiciens

Travaillant en région parisienne, j'ai la joie insigne de prendre tous les jours le RER pour me rendre de mon domicile à mon bureau. Rassurez-vous, j'ai presque de la chance, à vol d'oiseau, cela fait moins de dix kilomètres puisque je vais du centre de Paris vers le Stade de France. Souvent, j'irais plus vite en y allant à pied et, si l'an passé il me fallait entre 30 et 40 minutes pour faire le trajet, j'ai de plus en plus de mal à le boucler en moins d'une heure.

La partie de mon trajet qui s'effectue en métro se déroule généralement bien, la RATP étant, hors période de grève, assez efficace. En revanche, je ne puis en dire autant de la SNCF puisque la fin de mon parcours utilise au choix les lignes B ou D du RER. Une station à chaque fois et, depuis quelques mois, ce trajet devient jour après jour de plus en plus dur.

La SNCF rejette le problème sur la RATP qui renvoie les défauts de fonctionnement à la figure de la SNCF. Pourquoi ? Parce que le tunnel entre Châtelet et Gare-du-Nord est un tunnel RATP, alimenté en 1500 V continus alors que le nord des lignes est SNCF, alimenté en 25 kV monophasés. Et pour que les conducteurs n'aient pas à penser à l'ouverture des disjoncteurs, à l'abaissement et au relèvement des pantographes, puis au réenclenchement des disjoncteurs, à l'entrée de la gare souterraine de la Gare du Nord, côté tunnel RATP, se trouve une section de séparation entre les deux tensions munie d'une commutation automatique des tensions grâce à des balises au sol.

Ce mécanisme fonctionne presque bien. Un jour par semaine, le matin, aux heures de pointes, le système disjoncte, laissant une rame de RER en drapeau et bloquant les rames suivantes. Ce matin, cela a duré plus de dix minutes, bloquant simultanément le trafic des lignes B et D. Mais les retards ne sont pas dus qu'aux problèmes d'alimentation électriques. Ils sont dus aussi à des pannes diverses et variées. Chaque jour nous donne une idée un peu plus précise des diverses pannes qui peuvent arrêter un RER. Chose surprenante, un RER en panne à Villeneuve-Saint-Georges où se trouve une immense gare de triage peut arrêter la circulation des RER D dans les deux sens alors qu'il est relativement simple d'aiguiller les trames sur d'autres voies, voire d'interrompre la circulation des RER D sur la seule portion du parcours où le trajet serait entravé. Que nenni, toute la ligne subit des difficultés. Belle litote.

Et le STIF prétend froidement que les problèmes de ponctualité sont dus :

  • aux signaux d'alarmes tirés pour des raisons intempestives ;
  • aux personnes sur les voies ;
  • au fait que le tunnel entre Châtelet et la Gare-du-Nord est utilisé par deux lignes ;
  • au fait que les trains prennent toujours du retard lors de la traversée de Paris.

Alors fixons les idées. Depuis que le prends le RER, rares sont les trames en retard pour cause de signal d'alarme. Je ne prétends pas que cela n'arrive pas, je signale que ce fait est très rare. Les personnes sur les voies sont déjà plus nombreuses, mais la majorité des retards sont dus à des problèmes mécaniques (arrachages de caténaires, problèmes électriques, problèmes mécaniques et j'en passe). J'en arrive même à soupçonner la SNCF et la RATP de ne plus entretenir leurs rames attendant qu'elles tombent en panne en partant du principe, comme au temps bénis des derniers Turbotrains, qu'elles coûtent moins cher à réparer sur panne constatée qu'à entretenir régulièrement.

Par ailleurs, si le tunnel pourrait être un point d'engorgement, ce n'est pas le cas actuellement. Il est parfaitement possible de faire passer un train toutes les 90 s dans les deux sens. La RATP le fait bien dans ses tunnels de métropolitain. Aujourd'hui, aux heures de pointe, il est rare d'y voir passer plus d'un train toutes les trois ou quatre minutes dans chaque sens. Il y a donc une certaine marge de manœuvre. Peut-être faudrait-il regarder du côté des wagons du RER D qui prend régulièrement du retard lors de la traversée des gares parisiennes. N'avoir que deux portes ridicules par wagon ne permet pas aux usagés de monter ou de descendre dans le temps imparti, même avec la meilleure volonté du monde.

Avant de lancer des grands travaux comme le doublement du tunnel entre Châtelet et Gare du Nord, il serait bon de regarder attentivement ce qui coince dans le fonctionnement de ces deux lignes. Typiquement, il faudrait repenser les trames de RER ainsi que l'alimentation de la ligne. L'aménagement des rames est à revoir d'urgence. Il faudrait aussi se décider une fois pour toute à entretenir les rames avant qu'elles en tombent en panne.

 

Joyeuses Pâques

29.03.13 | par Le Grincheux | Catégories: Mauvais esprit

J'ai entendu dire ce matin que le français moyen, pour peu qu'il existe, consomme deux cent cinquante grammes de chocolat le jour de Pâques. Cela fait tout de même beaucoup. Alors pour rester dans le ton, joyeuses fêtes de Pâques à tous et faites bien attention au cholestérol sous des formes affriolantes !

Fig 1 : lapin de Pâques qui ne risque pas de mourir d'une crise de foi(e)

 

Avis du CERT

28.03.13 | par Le Grincheux | Catégories: Mauvais esprit, Je hais l'informatique

Vous le savez — ou vous ne le savez peut-être pas —, j'ai commis un petit logiciel de calcul intensif qui se trouve ici. Il s'agit d'un langage de programmation compact et efficace, peu gourmant en mémoire et qui cache tous les mécanismes de gestion de la mémoire aux utilisateurs sans passer par les ramasse-miettes souvent inefficaces comme ceux qui sont utilisés en Java ou qui peuvent être utilisés en C++. À moins que ce ne soit Java qui soit intrinsèquement mauvais. Mais je ne puis l'imaginer, autant de développeurs ne peuvent aujourd'hui se tromper.

Il y a une dizaine d'années, j'ai été contacté par le CERT pour corriger un problème de sécurité dans cet outil. Le CERT avait été mandaté par le JPL, émanation de la NASA, pour auditer mon code. Depuis, tous les ans, je reçois un rapport d'audit du CERT. J'ai reçu le dernier par courrier électronique pas plus tard que la semaine dernière.

Le CERT s'occupe de sécurité informatique. C'est très bien. À ce titre, le premier contact que j'ai eu avec eux était pour corriger un appel system() dans une routine en C, appel qui pouvait potentiellement être dangereux du point de vue de la stricte sécurité. J'ai remplacé cet appel par un popen(), ils étaient contents.

Or, dans leur dernier rapport, ils ne faisaient état d'aucun problème critique. Aucun problème critique, tu m'en diras tant. Le langage de programmation en question est conçu entre autre pour que le résultat soit le plus exact possible sur une machine à précision finie. En particulier, cela signifie que le type des données peut changer à la volée pour garantir le résultat. Il teste donc, entre autres, les dépassements sur les calculs effectués en entiers et convertit automatiquement le calcul en flottants s'il s'avère que le resultat ne peut être représenté en entier.

Et je suis tombé, j'en ai presque honte, sur le problème du débutant : faire l'hypothèque que l'étendue des nombres entiers représentables par une machine finie est symétrique par rapport à zéro. La conséquence de cette hypothèse un peu hasardeuse est que j'ai codé la valeur absolue et la négation unaire brutalement avec un signe moins, ainsi que la soustraction comme une addition avec l'opposé du second argument.

Sauf que cette étendue n'est pas symétrique. Pour fixer les idées, si je travaille sur un processeur de huit bits, je peux représenter tous les entiers entre -128 et… +127. L'opposé de 127 peut être représenté sur ces huit bits. Mais qu'en est-il de l'opposé de -128 ? En complément à deux, très majoritaire sur les processeurs actuels, l'opposé de -128 fait -128. Dans toutes les opérations arithmétiques sur des entiers utilisant de près ou de loin une opposition, il y avait donc un entier qui provoquait un dépassement de capacité non traité et donc un résultat erroné. Il fallait que l'un des arguments de la commande ou qu'un calcul intermédiaire utilise la valeur -(263), ce qui était tout de même très rare, mais c'était tout à fait possible.

Le CERT a donc validé un code gravement erroné parce qu'il n'avait pas de faille de sécurité. J'espère au moins que cet audit de sécurité est sérieux. Le code étant utilisé par le JPL, pourvu que je ne sois pas responsable d'un problème de trajectoire d'une sonde spatiale…

 

Responsabilités de l'éditorialiste

25.03.13 | par Le Grincheux | Catégories: Mauvaise humeur

Daniel Schneidermann a cru bon de se fendre d'une chronique dans le journal Libération au sujet d'une intervention de Patrick Cohen dans l'émission télévisée C'est à vous. Ce n'est pas une chronique, c'est une charge. Et c'est une charge totalement déplacée qui oublie un peu vite ce qu'est le métier de journaliste.

Journaliste, et surtout journaliste d'un media comme la radio qui est sensiblement plus difficile que la télévision car on a réussi à supprimer l'image, c'est avant tout avoir la responsabilité de trier, de classer et de juger des informations que l'on va donner. Il faut le faire avec le plus d'objectivité, mais aussi avec le maximum de déontologie, ce qui peut s'avérer un exercice d'équilibriste.

Je cite ici in extenso la prose de Daniel Schneidermann. Je passe sous silence le titre lamentable dans le plus pur style de Libé qui était la liste de Cohen.

Eh bien, c’est dit. Il existe une liste noire d’invités sur France Inter. C’est l’animateur de la Matinale, Patrick Cohen, qui a benoîtement mangé le morceau. Cela se passe au micro de l’émission C’est à vous (France 5). Chroniqueur de cette émission, Patrick Cohen reçoit son collègue Frédéric Taddéï, animateur de Ce soir ou jamais, qui vient d’être transférée de France 3 à France 2. Et Cohen ne va pas le rater, Taddéï. A présent qu’il est passé sur France 2, chaîne amiral, Taddéï continuera-t-il d’inviter les maudits, comme il le faisait à l’abri de la (relative) confidentialité de France 3 ? « Vous invitez des gens que l’on n’entend pas ailleurs, mais aussi des gens que les autres médias n’ont pas forcément envie d’entendre, que vous êtes le seul à inviter. » Et Cohen cite quatre noms : Tariq Ramadan, Dieudonné, Alain Soral et Marc-Edouard Nabe. Un théologien, un humoriste, un publiciste inclassable, un écrivain : voici la liste des proscrits, des interdits, des bannis, dressée pour la première fois, tranquillement, sur un plateau de télé convivial et sympathique. Instant de vérité. Deux quinquas se font face, deux animateurs professionnels, au sommet de leur carrière, que tout pourrait réunir, et dont on réalise en une seconde tout ce qui les sépare. Cohen : « Moi, j’ai pas envie d’inviter Tariq Ramadan. » Taddéï : « Libre à vous. Pour moi, y a pas de liste noire, des gens que je refuse a priori d’inviter parce que je ne les aime pas. Le service public, c’est pas à moi. 

Exposition rapide, efficace. Rien à dire.

« On a une responsabilité. Par exemple de ne pas propager les thèses complotistes, de ne pas donner la parole à des cerveaux malades. S’il y a des gens qui pensent que les chambres à gaz n’ont pas existé. » « Qui ? » « Kassovitz sur le 11 septembre. » « Si je dis "j’ai des doutes sur le fait que Lee Harvey Oswald ait été le seul tireur de l’assassinat de Kennedy à Dallas", vous m’arrêtez ? » « Evidemment pas. » « Quelle différence ? Tout ce qui n’est pas défendu est autorisé. Je m’interdis de censurer qui que ce soit, à partir du moment où il respecte la loi. »

Mon cher Daniel, ta prose est vraiment confuse. On ne sait plus qui dit quoi. C'est certainement voulu pour asseoir ton propos.

Même si la liste Cohen mélange tout (quoi de commun entre les quatre ? Et pourquoi Kassovitz ne figurait-il pas dans la liste initiale ?) chacun en entend bien le point commun : les quatre proscrits, sous une forme ou une autre, ont dit des choses désagréables sur les juifs, Israël, ou le sionisme.

Là, c'est un peu fort. À ta place, j'irais jusqu'au bout du raisonnement si tu en as le courage. Pourquoi ne pas écrire tout de go que France Inter est une station sioniste à la solde du grand Israël ? Entre les Getta, Cohen et autres Abitboul (qui pourtant travaille les samedi et dimanche), il y a l'équivalent d'une cinquième colonne particulièrement dangereuse. Je ne vais pas prendre la défense de Patrick Cohen qui est assez grand pour se défendre tout seul, mais depuis que j'écoute ce journaliste qui  — entre nous — est largement supérieur à ton rédacteur en chef actuel qu'il a remplacé, je ne l'ai jamais entendu manquer d'objectivité sur les problèmes du proche Orient. Là encore, tout le monde ne peut pas en dire autant.

Mais soudain, Taddéï renvoie la balle. « Vous voulez que je vous fasse la liste des ministres condamnés, y compris pour racisme, que vous avez reçus dans votre émission de radio ? » « Y en a pas beaucoup. » Taddéï ne prononce pas le nom de Hortefeux, mais là aussi tout le monde a entendu pointer son nez l’éternelle concurrence victimaire : il est légitime d’être désagréable aux arabes, mais pas aux juifs.

Il y a juste une différence de taille qui t'a échappé. Pour quelqu'un qui réalisait Arrêt sur image, il est assez cocasse de le constater. Hortefeux, que tu le veuilles ou non, était un ministre de la république. Cela change un peu la donne. Aucun des autres que tu cites dans ton papier n'a eu de responsabilités de ce niveau.

Qu’on s’entende bien : c’est parfaitement le droit de Cohen, de ne pas inviter Ramadan, Soral, Nabe ou Dieudonné. Aucun cahier des charges du service public ne l’oblige à le faire. On a le droit d’estimer que Dieudonné n’est pas drôle, ou que Nabe n’est pas un grand écrivain. Cohen serait parfaitement fondé à dire « j’estime qu’il existe des théologiens plus pertinents, des humoristes plus drôles ».

Heureusement. Journaliste, c'est avant-tout un travail de classification des informations. Et lorsqu'on tient une matinale à la radio, media exigeant que l'on traite en direct, on ne peut pas tout se permettre.

Manchettes, sujets, invités : être journaliste, c’est choisir, trier, hiérarchiser. Mais aucune raison d’en faire une question de principe, et de proclamer que même la baïonnette dans les reins, on n’invitera pas Bidule. En reprochant à Taddéï d’inviter les proscrits, Cohen dit en fait « ce n’est pas parce que je ne les juge pas intéressants, que je leur barre l’accès au micro de France Inter. C’est parce qu’ils ont contrevenu à un dogme ».

J'admets que mot dogme est déplacé. En revanche, sauf à ce que Bidule ait quelque chose de réellement intéressant à dire, je ne vois pas pourquoi il faudrait offrir une tribune à ce Bidule à une heure de grande écoute.

Se priver d’invités intéressants parce qu’on n’est pas d’accord avec eux est, pour un journaliste payé par le contribuable, une faute professionnelle.

Reste à savoir si Bidule est intéressant, ce qui est tout de même du ressort du journaliste.

Et non seulement c’est indéfendable, mais c’est contre-productif. Aujourd’hui, les dissidents n’ont plus besoin de Cohen et de ses homologues, pour trouver un écho sur Internet. Avant, il était possible de décider qui étaient les « cerveaux malades », et de les condamner pour crime de pensée, comme dans 1984. Mais aujourd’hui, pour un animateur en vue, déclarer qu’il n’invitera pas Bidule, c’est hisser Bidule sur le piédestal de victime de la censure. Le pré carré audiovisuel, s’il veut rester un lieu crédible de débat d’idées, n’a donc plus d’autre choix que de s’ouvrir aux paroles jadis bannies, quitte à leur opposer une contradiction vigoureuse et argumentée, ou à les prendre à leur propre piège de la dialectique. Et de s’en donner les moyens.

Il y a juste une petite différence. Les tribunes que peuvent s'offrir ces « penseurs » sur internet n'ont pas la même audience que celles qu'ils pourraient avoir en participant à une matinale à la radio. Par ailleurs, ces fameuses tribunes ne sont pas passées au crible du filtre journalistique. Laisser à ces « penseurs » ne serait-ce que quelques minutes d'interview sur une station comme Inter revient à leur donner une importance qu'ils n'ont pas.

Taddéi a réussi a se faire Cohen. Très bien. Il a fait le buzz. L'opinion publique était avec lui, mais dès qu'on prend la peine de réfléchir et de regarder un peu plus loin que le bout de son nez, à l'aulne de sa responsabilité éditoriale, sa position est tout aussi injustifiable que ne l'est la tienne. Elle permet juste de se faire un journaliste à peu de frais en s'érigeant donneur de leçon.

De toute façon, si tu juges que certains points de vue sont censurés, pourquoi ne demendrais-tu pas à ton rédacteur en chef de faire des numéros spéciaux ou thématiques entièrement dédiés à ces grands penseurs honteusement censurés, voire de les laisser officier en tant que rédacteurs en chef pour un numéro ?

 

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