Baisse de l'augmentation de la pression fiscale

12.10.15 | par Le Grincheux | Catégories: Je hais les politiciens

Tout est bon pour augmenter les recettes de l'état. Jamais il n'est question de réduire son train de vie, ce serait trop facile.

Deux sénateurs - André Gattolin (EELV) et Jean-Pierre Leleux ("Les Républicains", ex-UMP) - ont remis le 29 septembre 2015 un rapport pour définir "un nouveau modèle de financement de l'audiovisuel public". Mesures phares ? Une hausse "limitée et temporaire" de la redevance télé en 2016 et 2017 et son extension à tous les foyers d'ici au 1er janvier 2018, même ceux sans téléviseur.

Une redevance TV pour les foyers sans télévision, c'est tout de même cocasse.

 

La vie à deux, c'est mieux. Devenez schizophrène !

12.10.15 | par Le Grincheux | Catégories: Je hais les politiciens

Vous souvenez-vous de ce petit état ridicule, en faillite et autoproclamé patrie des droits de l'homme et du vivrensemble sirupeux que l'on appelle la France ? Figurez-vous que ce pays ridicule qui se targue de donner des leçons au monde entier vient d'être épinglé par Transparency International qui constate, je cite, que la France est l'un des états les plus corrompus d'Europe.

09-10-2015

La France, grâce à une opacité bien organisée, est un pays de petite vertu, lorsqu’il s’agit de corruption. En Europe, elle se place dans le peloton de tête des pays où la corruption prospère le mieux.

La corruption des élus politiques français bénéficie d’un contexte structurel profondément immoral qui n’est pas fait pour lutter contre cette faiblesse bien humaine, mais pour protéger les copains et les coquins, cacher les petites combines juteuses, entretenir les privilèges des uns, au détriment des payeurs qui souvent se saignent, voilà ce qui ressort du dernier rapport de Transparency international « agir contre la corruption ».

Premier constat douloureux : pour cacher la corruption, la France « n’a pas créé la base de données publique essentielle qui recense les condamnations pour corruption » déplore le rapport, et permettre à chaque contribuable de recevoir l’information à laquelle il a droit. Cela, dans une hypocrisie ambiante de débauche de « solidarité citoyenne. » Solidarité oui, mais pas touche aux élus.

Second constat : « Il est donc très difficile d’avoir, en France, une vision précise des formes que prend la corruption », au point que Transparency France a du faire appel à des bénévoles pour dresser la carte de la corruption, et que l’ONG lance un appel au public : « Aidez-nous à enrichir la base de données en nous adressant les décisions de justice dont vous avez connaissance » car « nous avons besoin de vous pour connaître les condamnations qui n’apparaissent pas encore sur notre carte, » expliquent-ils.

Les mairies savent trouver de l’argent pour des projets électoralistes et acheter les voix des uns avec l’argent des autres, mais pour financer la lutte contre la corruption, il n’y a plus personne…

Une culture de l’impunité dans laquelle la corruption prospère

Troisième constat : une justice complaisante, voire complice.

« Ce qui a le plus frappé nos bénévoles? La durée des procédures: 45 affaires ont un délai > 15 ans entre les faits et la condamnation » constate l’ONG.

Quinze ans entre les faits et la condamnation, la justice est généreuse avec les ripoux : elle leur laisse tout le temps pour s’organiser, accumuler un petit pactole sur le dos des contribuables, étouffer les affaires et enfouir leurs détails, perdre quelques dossiers, et pourquoi pas, jouer sur la mort naturelle de quelques témoins ou acteurs gênants, sans compter sur l’immense bénéfice que le temps offre à l’effacement des mémoires. C’est dans cette culture de l’impunité que la corruption prospère.

« Avoir accès à ce type de données est pourtant essentiel pour savoir quels sont les domaines, régions et catégories de personnes les plus vulnérables et, ainsi, éclairer l’action des acteurs de la lutte contre la corruption (pouvoirs publics, citoyens, ONG, médias) ».

Pots de vin, prises illégales d’intérêts, les maires épinglés

Quatrième constat : En France, on déteste les patrons, mais les vrais ripoux, ce sont les maires

Europe 1, qui a étudié en détail le rapport, note que « les maires sont les personnes les plus condamnées, surtout pour des affaires relatives à l’attribution de marchés publics », « deux fois plus que les patrons », précise la radio.

Le scandale Kader Arif, l’arbre qui cache la forêt

Pour autant, le contrat du ministère de la défense qui a fait tomber Kader Arif, l’ancien ministre des anciens combattants, est une paille dans une botte de foin. « Les chiffres ne portent … que sur les affaires dont nous avons eu connaissance », nuance Transparency France qui laisse entendre que la réalité est par essence difficile à cerner, puisque précisément il s’agit d’affaires illégales, secrètes et bien cachées.

Conclusion

Transparency France fait un travail indispensable et qu’il convient de saluer. Mais l’ONG pourrait elle-même faire preuve d’un peu plus de transparence.

  • Il est regrettable que la base de donnée ne permette pas d’afficher un tableau avec les noms des ripoux en clair, et les villes où ils exercent leur vice. Il faut, pour les trouver, faire une recherche extrêmement longue département par département, et une suite de copiés collés impossibles.
  •  Il serait bon, également, puisque l’étude fait une distinction entre la situation des pays émergents et celle des pays industrialisés, que les tableaux reprennent cette distinction. C’est cette lecture qui m’a révélé que la France avant d’être 26e sur la liste, est surtout parmi les pays d’Europe les plus corrompus.
  • Où sont les chiffres ? Pour mesurer l’ampleur de la corruption, il faut ses chiffres. L’indispensable classement par le nombre de condamnation ne permet pas de visualiser l’ampleur des dégâts. Un procès pour une corruption de 3 000 euros, ce n’est pas la même chose qu’un autre pour 300 000.

A la tête du Théâtre National de Strasbourg, le gendre de Jack Lang vient de remplacer la nièce de Martine Aubry. Aucun contribuable n’a été dépouillé, aucun logement (encore que) destiné aux défavorisés n’a été détourné, et pourtant, nous sommes en plein cœur d’un système oligarchique, d’un népotisme qui représente une forme de corruption jamais sanctionnée – sauf lorsqu’il s’agit de dénoncer Nicolas Sarkozy bien entendu (il a du renoncer à installer son fils Jean à la tête de l’EPAD lorsque les médias en ont fait à juste raison tout un fromage. Cela n’a pas empêché le gouvernement socialiste de choisir Amin Khiari, fils de la vice-présidente PS du Sénat pour diriger le même EPAD, en comptant sur la complicité des médias, qui pour une fois n’ont pas cédé.)

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Sans commentaire.

 

6 octobre 2015

06.10.15 | par Le Grincheux | Catégories: Grincherie en panne

La DS a soixante ans. Soixante ans d'avance. En effet, la première Citroën DS19 a été présentée le 6 octobre 1955 au salon de l'auto de Paris, au Grand Palais.

Et dire que PSA vient d'enterrer son exceptionnelle suspension. Je garde personnellement ma 23IE Pallas…

Et pour la peine, je vous mets une petite video tout a fait kitch, n'est-il pas ?

 

Je ne suis pas bête puisque je travaille à la SNCF !

04.10.15 | par Le Grincheux | Catégories: Mauvaise humeur

Que Fernand me pardonne, c'était je l'avoue un peu simple.

Ceux qui me lisent régulièrement savent que je suis un usagé (sic) de notre belle SNCF et que j'ai un statut qui varie entre le grand voyageur plus et le grand voyageur le club. C'est vous dire le nombre de kilomètres que je passe bon an mal an dans les voitures de plus en plus moisies de la SNCF. Je parle de voiture moisies parce que les lignes que j'emprunte n'ont pas la chance d'accueillir des TGV, que les nouveaux aménagements sont moins confortables pour ma grande carcasse que les anciennes rames Corail et que les toilettes sont généralement condamnées par manque d'eau, ce qui est très pratique lorsqu'on en a pour cinq heures de voyage. Et je ne vous parle même pas des motrices, la semaine passée la Sybic était remplacée par une antique BB occasionnant un retard de plus d'une demi-heure à l'arrivée.

Ceci étant dit, je prends toutes les semaines le même train le même jour à la même heure. Il est même enregistré sur le site internet de la SNCF. La semaine passée, j'ai donc passé commande comme toutes les autres semaines. Et là, je n'ai pas fait attention, ce fichu site m'a pris une réservation non sur le train partant de Paris à 17h52, mais sur le train précédent partant lui à 15h45. Naturellement, je m'en suis rendu compte en arrivant à la gare vers 17h30.

À ce moment du récit, il faut vous dire que mon abonnement me permet d'échanger gratuitement un billet dans la gare de départ jusqu'à deux heures après le départ du train initial. J'essaie donc d'échanger ce billet sur un automate. Opération impossible. Au guichet, la queue était assez importante pour m'autoriser un changement de billet, mais seulement pour le train de 19h02. Forcément, un vendredi soir dans une gare parisienne, l'affluence prévue était tellement faible que la SNCF dans sa grande bonté n'avait que deux guichets ouverts ! Je me rabats donc vers l'accueil de la gare où un employé essaie d'effectuer ce changement. Rien à faire.

Je me dis donc que j'allais monter dans le train et expliquer la situation à un contrôleur. Après tout, ils ne sont pas tous totalement idiots et ce n'est pas comme si je n'avais pas un billet sur moi que j'essayais vainement de changer.

C'était sans compter sur Vigipirate.

Au bout du quai, une rangée de contrôleurs et de forces de l'ordre filtrait les passagers. J'explique mon problème à un contrôleur qui s'avérera être le contrôleur en chef du convoi. Une belle gueule de syndicaliste élevé sous le fût de bière : gueule d'ivrogne, visage vérolé et, surtout, l'intelligence d'un petit chef bouffi de ses prérogatives.

Ce sale type a commencé par me traiter de fraudeur (sic). Pourtant, j'avais un billet qui, s'il n'était pas pour ce train, pouvait parfaitement être changé d'après le règlement de la SNCF. D'après le même règlement, ce sale type ne m'a autorisé à monter dans le train qu'après règlement d'un nouveau billet auquel il a tenté d'adjoindre une amende. Autant dire que je me suis un peu énervé et qu'il est revenu sur son amende mais pas sur le billet que j'ai dû payer avec la réservation mais sans en avoir parce que comprenez-vous sur le quai on ne peut pas fournir de réservation. J'ai naturellement demandé à ce brave homme son nom et matricule. Je n'ai eu qu'une partie de son nom, mais comme il était dans le train, il me sera facile de le signaler à sa maison mère qui pourra le retrouver. De mon côté, ayant réglé deux billets de seconde, je me suis assis en première classe.

Je n'ai pas apprécié. Mais alors pas du tout. Samedi matin, je suis donc retourné à la gare munie d'un vendeur la plus proche de mon domicile. Autant vous dire que le vendeur a trouvé inadmissible l'attitude du contrôleur et m'a immédiatement remboursé le billet avec les excuses de la SNCF.

J'ai compris vendredi dernier pourquoi certains contrôleurs se font agresser. Vue la façon dont je me suis fait traiter alors que j'étais en possession d'un billet et de toute bonne foi, j'imagine ce qui peut se passer lorsqu'ils sont devant de vrais fraudeurs.

À nous de vous faire préférer le train ? Commencez donc par trier vos contrôleurs !

 

CSG

23.09.15 | par Le Grincheux | Catégories: Mauvaise humeur

C'est en tout cas ce que laisse entendre le gouvernement selon Les Échos et ce, malgré la condamnation de la France par la CJUE confirmée par le Conseil d'État

En effet, après la confirmation de la condamnation de la France dans le dossier de Ruyter, les suites données par le gouvernement à cette décision sont attendues en particulier s'agissant de ses effets pour les non-résidents. La tournure que prend cette affaire n'est pas celle qui était logiquement appréhendée. Mais peut-on réellement attendre autre chose d'un gouvernement aux abois qui fera tout sont possible pour taxer, imposer toujours et encore, pour boucler ses fins de mois ?

Les maires l'ont dit. Ils ont manifesté samedi dernier. Les finances des municipalités sont exsangues. Pourtant, jamais la source d'argent public n'a tari même en ces temps où certains parlent d'austérité en France. Nous ne pouvons pas réellement parler d'austérité et ce serait indécent vis à vis des pays européens qui, eux, l'ont subie.

CSG

Fig. 1 : insupportable austérité à la française.

Mais revenons à la condamnatation de la France par l'Union Européenne et par le Conseil d'État donc par elle-même. En effet, au mois de février dernier, la CJUE se prononce sur le sort des prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine pour un résident français affilié à la sécurité sociale des Pays-Bas et, par extension, à tout régime de sécurité sociale non français. Dans son arrêt, la cour considère que la CSG/CRDS sont des cotisations sociales et qu'en vertu de l'unicité de la réglementation sociale, l'intéressé assuré social dans un autre pays ne doit pas y être soumis. Le 27 juillet dernier, le Conseil d'État aligne son analyse sur celle de la CJUE et rédige un arrêt dans ce sens, déchargeant les frontaliers des prélèvements sociaux.

Petit problème, la portée de cette décision est assez large. En effet, les non-résidents assurés sociaux à l'étranger (au moins dans l'UE) peuvent s'en prévaloir pour ne pas être soumis à ces prélèvements sur les revenus fonciers et plus-values immobilières de source française et portent réclamations pour se voir restituer les sommes payées indument. Les libérés de la sécu peuvent aussi s'en prévaloir et ne s'en privent pas.

C'était sans compter avec l'imagination florissante du gouvernement qui ne va pas se soumettre aussi facilement à ces deux arrêts. Qu'il s'assoit sur les directives et les arrêts en provenance de l'UE, nous en avons une certaine habitude (voir pour cela les problèmes des libérés de la sécu dans lequel la France viole le droit européen). Qu'il s'assoit sur ses propres lois et sa propre jurisprudence, c'est déjà plus rare, mais lorsqu'on parle de pognon, c'est finalement assez courant. Et dans cette affaire, on parle de pognon pour renflouer les caisses ou, plus vraisemblablement pour dépenser toujours plus parce, souvenez-vous, nous vivons une période de coupes budgétaires jamais égalées. Nous arrivons aussi en période de campagne électorales et il serait bon de voir à entretenir sa clientèle pour tenter d'éviter une rouste qui ne sera pas volée.

Pour y parvenir, le journal les Échos avance que l'affectation ­de ces prélèvements serait modifiée. II serait envisagé de les orienter non plus vers le régime général de la sécurité sociale, mais vers le fonds de solidarité vieillesse (FSV). Ainsi, ces prélèvements ne seraient plus considérés comme des cotisations sociales mais comme un impôt, et les effets de la jurisprudence européenne seraient par conséquent contournés. Cela nous promet encore de sérieuses batailles juridiques payées par nos impôts. Ce n'est pas grave, c'est gratuit, c'est l'état qui paie.

 

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