Je viens d'envoyer paître un employeur potentiel. Mine de rien, ça fait du bien. Je dois même dire que cela me démangeait depuis quelque temps.
Depuis quelque temps aussi, les pouvoirs publics s'émeuvent de ce qui arrive aux PME lorsqu'elles sont face à des grands groupes. Il commence à se savoir que la plupart des grands groupes lancent des appels d'offre, souvent longs et difficiles, laissent croire à une PME qu'elle l'a gagné, puis donnent le cahier des charges à un concurrent beaucoup plus gros. Vous comprenez, on ne va pas s'engager avec une PME qui aura peut-être disparu l'année prochaine, c'est la crise pour tout le monde.
Il va sans dire que rien n'est jamais signé et que les réponses aux appels d'offre non seulement ne sont pas rémunérés par le client mais sont souvent pour une PME payants puisqu'il faut qu'elle consigne des cautions bancaires voire qu'elle paie directement l'émetteur de l'appel d'offre pour en avoir le texte écrit.
Cette mésaventure m'est arrivée pas plus tard qu'au mois de janvier. Cela faisait une bonne année que je répondais à un appel d'offre pour une société de vente d'électroménager. Le 15 novembre, ce contrat était acquis. Il s'agissait de fournir l'infrastructure informatique pour gérer sur l'ensemble du territoire français son service après-vente. Le 15 janvier, j'ai appris que le contrat passait à un gros concurrent car l'enseigne en question avait réouvert son appel d'offre en fournissant ma réponse à tous mes concurrents.
Sauf que…
Sauf qu'il y avait dans ma réponse un outil informatique qui m'a coûté dix ans de travaux de recherche et valu deux prix d'innovation, outil que le concurrent en question ne pouvait avoir, aussi gros qu'il fût. Sauf que le concurrent avait remporté cet appel d'offre et qu'il fallait maintenant qu'il fournisse un produit ayant un semblant de fonctionnement.
Je pense qu'il a cherché deux mois avec ses équipes de développement pour savoir s'il pouvait faire dans le temps imparti au développement. Comme la réponse a été négative, ce concurrent, utilisant le numéro de téléphone qui apparaissait sur l'appel d'offre, m'a tout bonnement appelé pour tenter de m'embaucher. Il y en a vraiment qui n'ont peur de rien.
Mon grand — tu permettras sans doute que je t'appelle mon grand, puisque partout, tu te targues d'avoir dix ans d'expertise de plus que mon entreprise —, tu as tout fait pour remporter cet appel d'offre avec la complicité du client. Tu ne pensais tout de même pas que j'étais vénal à ce point. Je ne vais pas te donner un outil qui m'a fait suer sang et eau depuis plus de dix ans pour quelques mois de salaires car lorsque cet outil sera à toi, tu t'empresseras de me congédier. Ce qui t'intéresse, c'est l'outil, ni le développeur ni le chercheur qui l'a mis au point. Je vais être très clair avec toi : tu as gagné cet appel d'offre, maintenant, tu te démerdes comme un grand, et surtout, tu ne comptes pas sur moi. Tu m'oublies.
J'ai enfin compris ce que signifiait la date sur le paquet de Windows. Il s'agit ni plus ni moins de sa date de péremption.
Depuis un mois et demi, je travaille sur un calculateur de détection d'approche pour des radars de marine. Le calculateur en question est un PC durci muni d'un système exceptionnel, un soleil qui doit eclipser tous les autres puisqu'il s'agit d'un Windows 2008R2. Il paraîtrait même que, d'après certains, ce serait un système d'exploitation destiné à une utilisation en tant que serveur. D'après d'autres, il existerait aussi un petit groupe d'hommes qui l'aurait vu fonctionner. Personnellement, je suis comme Saint Thomas, tant que je ne l'aurai pas vu, je ne le croirai pas.
Il faut que je vous dise en préambule que la machine en question n'est pas sur le réseau internet. Elle ne peut donc pas faire de mises à jour plus ou moins sauvages dans le dos de son utilisateur. Il vaut d'ailleurs mieux, on a rarement une connexion internet à haut débit pour télécharger le dernier service pack du dernier patching tuesday de Microsoft. D'ailleurs, pour cette même raison, les mises à jour sont désactivées. La machine étant seule dans son coin, sans accès réseau ni autre possibilité d'accès, elle ne risque pas non plus la dernière vérole à la mode.
En fin d'après-midi, cette machine perd le fonctionnement normal du réseau. Comme d'habitude, on ne cherche même pas la cause du problème dans les fichiers journaux qui de toute façon sont soit parfaitement inexploitables soit inexistants. On investigue en aveugle, c'est tellement plus amusant et formateur. Au bout d'une heure, je décide de redémarrer le serveur, pensant que comme la majorité des dysfonctionnements inexplicables des systèmes de Redmond, un coup de réinitialisation froide aura toute les chances de rendre le système utilisable pour quelques heures. Rarement plus.
Le serveur s'arrête. L'étape du POST se passe bien et je me retrouve avec un écran noir sur lequel tournoient une série de petits carrés jaune au-dessus d'une inscription Microsoft. Et ça tourne, tourne, tourne sans fin. Si encore j'avais eu un sablier, j'aurais au moins pu faire des œufs à la coque. Non, juste ces carrés sans signification. Après de nombreuses tentatives, la seule chose qui voulait bien fonctionner était la console de récupération, mais toutes les actions au travers de celle-ci ont été vaines. Aucune autre option de démarrage n'a pu résoudre le problème, même le redémarrage dans la dernière bonne configuration connue.
N'ayant pas la prétention de croire que je suis le seul à souffrir de ce système d'exploitation, j'ai effectué une recherche sur ce problème sur internet. Il y a des milliers — que dis-je ? — des millions d'entrées qui font référence à ce problème de CLASSPNP sur Windows 7 et Windows 2008R2. Certaines d'entre elles renvoient même directement à la KB de Microsoft mais sans jamais donner de réponse utile.
Ayant une licence qui me donne l'accès au support technique, je prends mon téléphone et mon courage à deux mains. Parce qu'il en faut pour téléphoner à ce support… Il faut vraiment être désespéré. Pour ma part, je crois même qu'on a plus de chance de gagner le tirage du gros lot du loto ou de revenir de Lourdes avec ses deux jambes (c'est selon ses croyances) que d'obtenir une réponse utile de ce service. Et je m'entends dire que c'est un problème matériel, réponse qu'il est facile de donner pour envoyer le client paître de manière plus ou moins polie lorsqu'on est à cours d'explications rationnelles.
N'ayant pas le temps matériel de tenter une réinstallation de cette chose qui pourra encore exploser en vol pour une raison inexpliquée, j'ai installé une distribution Linux Debian. Cela fait plus de choses avec moins d'embêtements, et surtout cela le fait de façon fiable. Au passage, et n'en déplaise au support de Microsoft, cela prouve que le matériel n'était pas en cause.
Il paraît que les systèmes microsoftiens sont intelligents. Enfin, ce sont eux qui le disent. Je commence à les croire. J'ai enfin vu un système se suicider en ayant pris conscience de sa médiocrité !
Demain sera un grand jour. Ou peut-être pas, c'est selon.
Il ne vous aura pas échappé que demain matin, à l'heure du café, s'ouvre ce que la presse a appelé le procès Chirac. Replaçons les faits. Un ancien président de la république française, Jacques Chirac, donc, a été assigné au tribunal, entre autres par la ville de Paris, pour des emplois de complaisance voire des emplois fictifs lorsqu'il était assis dans le fauteuil du maire de Paris, entre 1977 et 1995. Depuis, protégé par son imunité, il n'a pas été inquiété et ne l'est plus vraiment puisque le parquet, qui rappelons-le, est aux ordres de la chancellerie donc de l'état, a d'ores et déjà annoncé qu'il ne poursuivrait pas car un accord a été conclu entre la mairie de Paris, l'UMP et Jacques Chirac. Madame, cachez ce sein que je ne saurais voir.
Donc Jacques Chirac, dont d'après certains la santé est chancelante, d'après d'autres est parfaitement combatif et au fait de sa stratégie de défense, ne risque plus rien. À tel point qu'on se demande encore pourquoi cette affaire n'a pas été éteinte à grands coups de non-lieux.
Nous avons donc à gauche un ancien président de la république qui ne risque rien puisque d'une part il a déjà remboursé et que d'autre part, à l'époque des faits, rien n'était vraiment très clair. Et il risque d'autant moins qu'à droite, les principaux contradicteurs étaient la mairie de Paris qui ne sera pas à l'audience et le procureur qui ne poursuivra pas. Pour paraphraser Jacques Chirac, ce procès a de fortes chances de faire « pshit ».
Et qu'avons-nous entendu ces derniers jours ? Que les avocats de la défense vont invoquer la question préalable de constitutionnalité. La question n'est donc plus de savoir si Jacques Chirac est responsable ou non de ce qui lui est reproché, si sa culpabilité est aussi visible que le marteau au milieu de la faucille, mais de savoir — je simplifie — si le tribunal est compétent pour juger cette affaire. L'audience risque donc de s'ouvrir puis d'être renvoyée tout aussi vite. Rendez-vous donc dans quelques mois où je vous parie que la défense trouvera un autre argument dilatoire pour renvoyer une autre fois ce procès.
Et pendant ce temps, on va encore me dire que les tribunaux sont engorgés. À votre avis, combien de personnes travaillent-elles sur ce dossier pour un procès dont on pourrait se passer ? Combien y a-t-il de pages de procédures en pure perte ? N'y aurait-il pas des choses plus importantes à traiter plutôt que de perdre du temps sur un procès qui ne servira à rien sauf peut-être à faire un précédent et à entrer dans les livres d'histoire ? Vous me direz que la justice doit passer. Certes, mais dans ce cas, tout le monde semble d'accord sur l'issue, même l'accusation, alors autant arrêter les frais.
Je partais d'un principe idiot, celui qui me disait que l'incompétence était équitablement répartie dans tous les établissements bancaires et que ce qui faisait qu'une banque était bonne ou mauvaise, du point de vue du client, n'était que la compétence ou non de son chargé de clientèle. C'est même pour cela que depuis une grosse vingtaine d'années, je suis resté dans la même banque, suivant mon banquier d'agence en agence, au cours de ses trop nombreuses mutations.
Je faisais simplement fi du principe de Peter, une erreur impardonnable. Je vois que ce n'est pas très clair pour vous. Je vais donc tenter de vous expliquer en peu de mots ce qu'est le principe de Peter.
L'axiome de base du principe de Peter est qu'un employé compétent à un poste donné est promu à un niveau hiérarchique supérieur. Lorsque l'employé n'est plus compétent, sa progression cesse, mais sans être réaffecté à des tâches subalternes.
Il s'ensuit plusieurs corollaires :
Une fois que le pourcentage d'empoyés incompétents a atteint une certaine valeur critique, le principe de Peter s'entretient lui-même et il est impossible de revenir en arrière sauf à faire des coupes franches dans les rangs. Pire, les derniers employés compétents (et j'en ai rencontré quelques uns, même dans cette banque) s'évertuent à régler des problèmes qui n'auraient jamais dû survenir si tout le monde avait daigné faire son travail, et juste son travail, en temps et en heure.
Donc, depuis huit ans, je n'ai en dehors d'une brève période plus eu de chargé de clientèle compétent. J'en étais même venu à me dire que le jour où je retrouverais un chargé de clientèle juste acceptable dans cette banque, je le ferai empailler. Ou noyer dans le formol, il paraît que ça conserve aussi. Après les derniers tours pendables et très profitables pour cette banque, j'ai pris la seule décision qui s'imposait, changer de banque, quitte à changer de banque avec pertes et fracas. Au point où j'en étais…
J'ai donc ouvert un compte professionnel dans un autre établissement d'une autre banque. Chose amusante, ce qui avait mis trois ans à mettre en place dans ma première banque n'a mis que trois semaines dans la seconde. Et il s'agissait de quelque chose d'assez compliqué puisqu'il s'agissait de mettre en place un numéro national d'émetteur auprès de la banque de France.
Le fruit de mes prestations tombe sur ce nouveau compte. L'agence bancaire est à deux rues de chez moi et pour l'instant, j'ai trouvé que les employés y faisaient correctement leur travail. Tout devrait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes. Sauf que ce n'est pas aussi simple. La direction générale des impôts a trouvé le moyen de me perdre mon numéro de déclaration de TVA. En 2007, l'URSSAF a bien envoyé un papier au joli nom de P2 au centre des impôts à la suite d'un changement de siège social et là-bas, personne n'a jugé bon de traiter le dossier. Sans doute est-ce encore dû au principe de Peter. Je devrais faire pareil avec mes déclarations de revenus ! Passons. Donc, disais-je avant d'être assez grossièrement interrompu par moi-même, je suis en attente pour une durée indéterminée de la réaffectation de mon numéro de TVA, ce qui m'empêche d'encaisser mes piges depuis le 20 janvier de l'année courante. Il y en a tout de même pour un peu plus de dix mille euros hors taxe, une paille sur laquelle je ne peux m'asseoir.
J'ai donc demandé à ma première banque, chez qui j'avais encore mes comptes personnels, une autorisation exceptionnelle de découvert en attendant que les impôts daignent me redonner mon numéro de TVA qu'ils avaient malencontreusement perdu. Trois semaines après ma demande, rien, aucune réponse. Ni oui, ni non, simplement un silence méprisant. Que de l'habituel et du connu, bref, c'est tout à fait normal. Coup de téléphone au directeur d'agence pour m'entendre dire que ce sera impossible parce que j'avais ouvert un compte professionnel dans une autre banque.
C'est tout de même se moquer du monde. Depuis huit ans, je paie les pots cassés d'une incompétence quasi généralisée qui me contraint à ouvrir un compte dans une autre banque pour essayer enfin de travailler normalement. Je demande simplement une dernière chose qui, de plus, leur fera gagner de l'argent puisque je vais leur verser des intérêts et que le peu que je demandais était déjà couvert par un chèque en attente d'encaissement et leur seule réponse est que c'est impossible parce que mes prestations tombent à la concurrence ?
Déjà, le banquier en question devrait savoir qu'on doit avoir un compte professionnel à fins de comptabilité et qu'il est interdit de recevoir une rémunération directement sur son compte privé. Une histoire de déclaration de bénéfices non commerciaux et de contrôles fiscaux. Passons. La banque et le droit, je sais depuis longtemps que ça fait largement plus que deux ! Mais empêcher un client patient et mécontent de partir, c'est assez cocasse. En fait, j'aurais dû ouvrir chez eux un nouveau compte professionnel, géré par les mêmes incompétents qui m'ont déjà fait perdre quelque dix millions d'euros en huit ans, un joli score, et dire merci avec le petit doigt sur la couture du pantalon ? Il faudrait tout de même voir à ne pas exagérer.
Ceux-là, je leur ferai une publicité exceptionnelle et totalement gratuite. Ils peuvent compter sur moi de la même façon que je n'ai pas pu compter sur eux.
Je n'ai a priori rien contre l'administration. En revanche, j'ai horreur qu'un fonctionnaire se serve de son pouvoir limité et de sa hiérarchie pour couvrir les problèmes administratifs dus à la seule incompétence de ses semblables. Je ne prétends pas que tous les fonctionnaires sont incompétents, loin de moi cette idée. Mais il suffit que l'un d'entre eux ne fasse pas son travail correctement pour que toute la chaîne en pâtisse.
Depuis quelques jours, j'ai la désagréable impression d'être dans la peau de Joseph K. Ceux qui ont lu der Prozess de Franz Kafka et qui n'auraient pas tout oublié voient sans doute de quoi je veux parler.
Très rapidement, j'ai un statut de travailleur indépendant et suis de fait imposé sur les bénéfices non commerciaux. À ce titre, je suis censé établir régulièrement une déclaration de TVA en nom propre. Sauf qu'il y a une franchise de TVA assez conséquente. Sauf qu'en raison de cette franchise, je n'ai pas rempli de déclaration depuis quelques années. Pour être exact, la dernière déclaration de TVA avait été envoyée à un centre des impôts qui n'est plus mon centre actuel. Entre temps, il y a eu un tranfert de dossier et une petite main, quelque part, n'a une fois de plus pas fait son travail.
Et je vous laisse deviner qui en paie une fois de plus les conséquences.
Mon problème actuel est que je dois pouvoir faire une déclaration de TVA avec mon numéro de TVA propre, numéro que j'avais par le passé, mais qui s'est perdu entre mon ancien centre des impôts et le nouveau. Mon dossier URSSAF a suivi avec mon numéro de SIRET, mais jamais le dossier fiscal associé a réussi à faire le chemin entre le premier centre et le second. S'ensuivit une taxation double durant quelques mois, puis une radiation le mois dernier de mon premier centre des impôts, de la chambre des métiers et de tous les organismes connexes. Pourtant, je veux payer cette TVA mais suis dans l'incapacité de le faire. Je ne peux donc encaisser le chèque qui m'est dû sans subir les foudres de l'administration fiscale qui considérera le non paiement de la TVA comme un vol.
Résultat des courses, je veux payer cette fichue TVA, mais pour cela les impôts me demandent un papier que je ne peux avoir que par l'URSSAF sachant que je ne peux pas l'obtenir de façon simple parce que je suis déjà immatriculé par cette même URSSAF et que jamais, au grand jamais, le fonctionnaire des impôts n'aurait l'idée sans doute absurde de téléphoner à son homologue de l'URSSAF pour trouver une solution à leur bourde. Ce serait trop simple.
Je suis donc dans la situation suivante : travailleur indépendant sans avoir le droit de travailler sauf gratuitement puisqu'il m'est impossible d'émettre la moindre facture. Et surtout, devoir demander un papier d'immatriculation à l'URSSAF pour une activité que j'exerce depuis plus de sept ans. Or d'après les textes, je ne peux être enregistré deux fois. Je ne sais pas si vous voyez bien le côté absurde de la chose.
Et il faut ajouter que j'essaie d'avoir la personne bien identifiée de l'URSSAF sur sa ligne directe depuis deux jours sans même tomber sur un standard téléphonique. Toutes les lignes sonnent désespérément dans le vide. Vous me direz que le contraire serait étonnant. Personne n'est non plus capable de me donner une estimation à la grosse louche du temps de traitement du dossier me permettant d'éventuelle envisager de retrouver mon numéro de TVA.
Je suis dans une situation aberrante et inextricable causée par un fonctionnaire de base quelque part dans la chaîne qui n'a pas trouvé les quelques minutes nécessaires au bon traitement d'un transfert de dossier en janvier 2007. Cette personne n'est responsable de rien puisqu'il faudrait déjà la retrouver. Quatre ans après, je paie les pots cassés et surtout, personne entre l'URSSAF et le centre des impôts ne s'avise à bouger ne serait-ce que le petit doigt pour trouver une solution à ce problème ubuesque.
Clemenceau avait raison. En France, on plante des impôts et il pousse des fonctionnaires. À moins qu'il ne s'agisse du contraire.
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