Il existe des adresses prédestinées. Un caviste au 51 rue des Eaux, un commissariat de police au 22 rue des Boulets, un marchand de disques au 78 avenue de Tours, un dentiste au 33 rue Médecin (mais c'est à Nice) ou un sex shop au 69 rue de la Pompe, ça aurait de la gueule !
J'y étais, dans cette rue de la Pompe. J'y étais pas plus tard que mercredi dernier à la faveur d'un arrêt de métro de durée indéterminée pour cause de colis suspect à la station Trocadéro. Le jour où nos amis de la RATP — je dis « nos » amis parce qu'il y a longtemps qu'ils n'ont plus fait grève — auront compris que le B-A-BA du terroriste en herbe est justement de tout faire pour ne pas qu'on puisse voir son paquet cadeau, je pense qu'on aura fait un grand pas.
Pour nos amis provinciaux qui ont la chance insigne de ne pas habiter à Paris, la rue de la Pompe est une rue du XVIe arrondissement. Les passants ne passent pas, ils y cliquettent, et dans ce décor feutré des hauteurs de l'ouest parisien, il est rare de trouver foule passées les 21h. Ce n'est pas le quartier des Halles où attirés par la gare de Chatelet-les Halles telles des phalènes, les jeunes de banlieue viennent régulièrement divertir jusqu'à des heures indues les soirées des habitants des lieux qui n'en demandent pas tant. Ayant habité rue Saint-Martin, au 65, j'ai souvent pensé qu'il fallait interdire le quartier aux non résidents en dehors des heures dites chrétiennes des jours ouvrables. Ce XVIe arrondissement n'est pas très connu non plus pour ses manifestations diverses et variées. Il est plein de rues en pente et il est très rare de voir le cégétiste chafouin défiler bras dessus bras dessous avec le militant de la seconde CGT tendance FO tout en fustigeant l'attitude conciliante de la CFDT et celle pas assez anti-cléricale de la CFTC.
Ce mercredi soir, il n'y avait pas plus âme qui vive dans cette rue que d'habitude. Le 69, juste derrière la mairie du XVIe arrondissement et partagé entre une enseigne Nicolas et une boucherie, n'était pas plus éclairé que les autres jours. C'était sinistre. Seul les néons des éclairages publics donnaient un peu de lumière blafarde et il ne manquait qu'une légère brume montant de la Seine pour que le tableau soit véritablement dantesque. Devant la vitrine du caviste se tenait une femme relativement jeune en manteau de fourrure. Elle semblait attendre un autobus qui n'arriverait jamais.
Passant devant elle, je l'entends me dire : « tu viens, chéri ? ». Je m'attendais à tout sauf à ça. Depuis près de vingt ans que j'habite au centre de Paris, j'ai eu le temps d'observer les travailleuses des boulevards des maréchaux, de Saint-Denis et de la rue Blondel, des Champs-Élysées — vous n'imaginez pas le nombre de prostituées qui racollent en plein jour dans cette avenue —, les fausses veuves avec voilette et pot de fleur qui attendent l'autobus devant le Père Lachaise et quelques autres dans des quartiers plus improbables encore. Assurément, cette femme n'était pas une habituée et se comportait comme les prostituées que l'on peut voir dans les vieux films de cinéma tendance cinémathèque comme les films de Marcel Carné.
Ce n'était pas une occasionnelle qui faisait ça pour se divertir, mais une femme qui faisait ça pour manger et qui devait le faire pour la première fois.
J'espère au moins qu'elle n'aura pas fait une mauvaise rencontre.
Il y a quelques années, j'avais à ma disposition une voiture de fonction qui était une Peugeot 607. Je ne souhaiterais même pas à mon pire ennemi d'en avoir une. En un an, j'ai eu l'occasion de parcourir cent mille kilomètres entre Paris et Brive-la-Gaillarde et je dois avouer que je connais maintenant toutes les concessions Peugeot entre ces deux villes. Peugeot m'a changé quatre fois le moteur (quatre chaînes de distribution) et cette voiture passait plus de temps chez le garagiste que dans mon propre garage. Tout ce qui pouvait tomber en panne est tombé un jour ou l'autre en panne. J'ai même eu un accident homologué avec un hanneton qui m'a immobilisé le véhicule à Orléans pendant quinze jours…
Bref, cette voiture était une catastrophe.
Or un jour où je devais me rendre dans l'arrière-pays de Montpellier pour rencontrer un fournisseur d'antennes, ma 607 a refusé une fois de plus de démarrer. Après avoir appelé 607 Peugeot service et vu ma voiture partir sur un plateau une fois de plus, j'ai pris mon véhicule personnel, mon antique DS23 Pallas qui, malgré ses trente-six ans d'âge aux cerises, n'accuse encore aucune panne de son calculateur d'injection pourtant électronique. Peugeot devrait en prendre de la graine puisque sur la 607, ce calculateur a lui aussi subit un changement. Je me demande même si ce n'était pas la première chose à m'avoir lâché. Je partis donc tôt, un matin d'été, avec le véhicule suivant :
pour prendre l'autostrade direction Montpellier en enquillant la cinquième et en restant calé à 130 km/h. L'engin le permet et j'arrivai à Montpellier vers 11h00. Après avoir quitté l'autoroute, une petite route qui serpente et monte dans un arrière-pays accablé de chaleur devait m'amener à destination, ce qui me prit une bonne heure de plus et me permit de maudire le premier propriétaire de cette DS qui n'avait pas cru bon de prendre l'option climatisation. Pour un rendez-vous à 14h00, j'étais en avance, mais il me fallait tout de même déjeuner.
Imaginez un gros village du sud de la France, avachi sous un soleil de juillet. Personne dans les rues. La traditionnelle place avec son platane était désespérément vide et j'arrêtai le véhicule — immatriculé 75 pour passer inaperçu — à l'ombre de l'arbre. Tous les volets étaient clos et cette grosse bourgade semblait désertée de tous ces habitants. Seul un ignoble café, vide comme la place, montrait un semblant de vie et permettait au voyageur de passage de se restaurer en avalant un sandwich douteux accompagné d'une bière tiède comme celles des pubs anglais. J'en étais à hésiter à prendre un café tant l'endroit était sale lorsqu'un gamin s'est mis à digitaliser le capot de ma voiture. J'aime autant vous dire que je n'apprécie pas ces effusions à leurs justes valeurs et seuls la chaleur et le fait de se trouver en terrain ennemi m'a fait rester en retrait de l'action.
Le gamin, pas plus haut que trois pommes a laissé son ballon au milieu de la place pour venir poser ses pattes grasses et pleines d'empreintes digitales sur la carrosserie d'une vénérable automobile hors d'âge en essayant de se jucher sur la pointe des pieds pour voir ce qu'il y avait dedans. Et le bougre s'appliquait, faisant à plusieurs reprises le tour de l'engin. La petite scène dura quelques longues minutes. Visiblement, le gamin était fasciné.
Je ne sais pas si vous avez déjà regardé une DS de près. Pour une Pallas à volant en mousse, il n'y a que deux endroits où figurent les chevrons Citroën : sur le volant et au milieu de la porte de la malle. Quant au nom de la marque, il n'était pas nécessaire de l'indiquer tant ce véhicule était emblématique. Lorsque j'ai fini par approcher, ayant certainement vu les chevrons qui même dans ce coin reculé signifiaient encore quelque chose, le voilà qui me demande s'il s'agissait de la nouvelle Citroën. Je n'ai pas pu m'empêcher de lui dire que oui. J'imagine sa tête le soir. Je sais, ce n'est pas très chrétien, mais il n'avait qu'à ne pas digitaliser ma voiture !
Le même type d'aventure est arrivé à une de mes connaissances cette semaine. Il s'agissait beaucoup plus prosaïquement d'une gamine en extase devant un téléviseur, le modèle de téléviseur que les moins de trente ans ne peuvent pas connaître, celui qui avait des boutons en façade et une porte fermant à clef pour condamner l'utilisation de l'appareil, le modèle classique, carré, pas un modèle au design encore futuriste de Téléavia. L'enfant en question était en extase parce qu'on avait enfin réussi à intégrer la télécommande au téléviseur pour ne plus la perdre.
Tout n'est pas perdu, il y a encore de l'espoir !
Ja vais encore me faire des amis. Je préfère prévenir, que ceux qui aient une âme sensible passent leur chemin.
Je viens de lire dans la feuille de chou matutinale, refourguée d'office à la sortie du métro par un type si patibulaire qu'il serait suicidaire de ne pas la prendre en disant merci, que les gens votaient Front National à cause d'une amende reçue. Cette phrase d'une hauteur de vue remarquable a été dite par un élu socialiste de Moselle en ballottage se retrouvant dimanche prochain contre un candidat du Front National — et pas encore socialiste, c'est déjà ça de gagné !
Cette phrase est plus profonde qu'il n'y paraît, mais je ne suis pas certain que cet élu s'en soit rendu compte. En lisant entre les lignes, la saillie de cette élu signifie simplement que pour l'électeur moyen, le choix de son bulletin de vote ne se fait pas en fonction de l'intérêt de la collectivité mais en fonction de son seul intérêt en vertu du principe égoïste ou égocentrique qui survit dans l'humanité depuis que le primate africain a décidé, on ne sait pourquoi, d'adopter la bipédie. Ce principe est même plus ancien que cela, mais je ne suis pas vraiment sûr qu'on puisse encore parler d'humanité.
L'électeur voterait donc en fonction de ses intérêts particuliers. Voilà donc une découverte intéressante. Que cet élu se rassure, les hommes politiques, à l'exception de quelques uns, ne se comportent pas autrement. Leurs lignes politiques suivent souvent le sens du vent ou le cours du veau et comme les girouettes, ils ne se fixent qu'en rouillant. Vous me direz aussi que certains sont inoxydables et vous avez parfaitement raison. Pour eux comme pour le regretté Edgar Faure, ce n'est pas la girouette qui tourne, c'est le vent. Tout n'est donc qu'une histoire de relativité et tout le monde est content.
Donc les électeurs choisissent leur bulletin en fonction de leurs intérêts propres. C'est déjà mieux qu'en fonction de la tête du candidat mais ce n'est pas réellement satisfaisant puisque l'intérêt particulier me semble assez différent de l'intérêt collectif. Pire, le même électeur m'a toujours semblé schizophrène parce qu'il est capable de pleurer sur l'Ukraine en même temps qu'il achète du gaz aux russes.
Pour les décisions locales, ce n'est guère mieux. Et c'est même ce qui donne son croustillant à la politique locale puisque ce sont les querelles de clocher qui sont les plus amusantes. Savoir si telle route de contournement de tel patelin doit passer ici ou là en comptant les pieds de vigne arrachés au détriment de l'utilisateur de ladite route est du plus bel effet. Et c'est sans compter les passe-droits lorsqu'on est un proche du seigneur du lieu.
Vous remarquerez que ce sont les mêmes qui nous rappellent à tout bout de discours qu'ils n'ont d'ailleurs pas écrits eux-mêmes les acquis de la révolution française. Je leur rappellerais aimablement que cette révolution n'a été que, comme toute révolution, le remplacement d'une classe dirigeante par une autre et que la plupart des soi-disants acquis proviennent de l'ancien régime (même le code civil attribué à tort à Napoléon le petit parce qu'il était plus petit que Napoléon le grand surnommé Badinguet par les intimes). À ce titre, le clientélisme qui sévissait sous l'ancien régime existe toujours aujourd'hui. Quant à la représentativité des élus, elle est ridicule.
Nous avons donc des gens qui votent pour des raisons incompréhensibles dans le but d'élire des gens qui ne les représenteront pas. Et ce système soi-disant démocratique semble se suffire à lui-même voire être un idéal. Pourtant, il porte en lui le germe de son apoptose puisque la majorité aura toujours raison sur la minorité et que cette majorité n'a pas forcément raison — la voix d'un imbécile ayant le même poids que celui d'une personne réfléchie —, elle est juste la plus nombreuse et de ce fait la plus forte. Il s'agit donc dans les faits d'une dictature voilée puisque cette majorité n'est pas réfléchie et que le seul but des hommes en place est de le rester. Elle donne des mandats plus ou moins aléatoirement à des gens qui de toute façon en feront à leur guise, regardant eux-aussi leurs intérêts propres plus que ceux de la collectivité. C'est pour cela que l'on se retrouve aujourd'hui avec un gouvernement lamentable qui ne représente absolument pas l'électeur de droite. C'est pour cela aussi qu'on se retrouve avec un Front National en hausse continuelle, hausse qui doit se lire comme une montée de l'abstention et un rejet massif des hommes en place.
Et dire qu'on se demande encore pourquoi il y a de plus en plus d'abstension.
Depuis hier soir, on entend et on lit un peu partout que le nuage de particules radioactives émis par les catastrophes nuéclaires japonaises va survoler l'Europe ce mercredi.
Hier soir aussi, en rentrant chez moi, j'ai pu voir dans plusieurs pharmacies des écriteaux sur lesquels étaient inscrits :
Ici, pas de vente de cachets d'iode
La question n'est pas savoir si ce nuage aura ou n'aura pas de conséquences. Il est inadmissible que les media — et les écologistes de tous poils — sautent sur l'occasion, les uns pour faire parler d'eux, les autres pour vendre du papier, alors même que la population japonaise lutte dignement contre les effets du sort. Quand bien même il y aurait des cachets d'iode en vente libre dans les officines, n'avez-vous pas honte de vous comporter comme cela ?
Que l'on discute des responabilités est une chose en raison de toutes les négligences accumulées par l'opérateur de ces réacteurs nucléaires, que l'on se comporte de la sorte lorsque l'on n'est aucunement confronté au problème et que les populations locales restent dignes en est une autre.
Vous allez me dire qu'il y a un nuage radioactif qui arrive sur nous. Certainement. Mais j'aimerais savoir combien parmi tous ceux qui hurlent au nuage radioactif vont passer leurs vacances en Bretagne ou dans le Massif Central. La Bretagne est une terre granitique donc particulièrement concernée par la radioactivité naturelle due au radon et le Massif Central contient tellement d'uranium qu'on a cru bon un jour y creuser des mines. Pour fermer la porte à toute discussion, je précise que les chiffres qui suivent sont issus des statistiques de la CRIIRAD et de l'IRSN et ne sortent pas de mon chapeau.
Parlons juste de la Bretagne. Le radon serait responsable de 20% des cancers du poumon dans la région. Alors que le seuil de précaution est fixé à 400 béquerels par mètre cube et celui d'alerte à 1000 béquerels par mètre cube, une enquête réalisée, entre 1982 et 2000 dans plus de 1200 habitations, a révélé que 27% dépassaient les 200 béquerels/m³ et 12% les 400 béquerels. Une autre étude, effectuée dans 3200 établissements publics bretons, a démontré que 12% dépassaient les 400 béquerels/m³, dont 4% plus de 1000.
Les retombées attendues du nuage actuel sont entre 100 à 1000 millionièmes de becquerel par mètre cube. Même si on ajoute un facteur dix de marge d'erreur, il sera impossible de distinguer la radioactivité naturelle de celle issue de ce nuage sans procéder à des analyses poussées de isotopes tant cette radioactivité artificielle sera noyée dans la radioactivité naturelle dans laquelle nous baignons tous les jours.
J'espère qu'à la lecture de ce billet, tous les bouffeurs d'iode auront honte !
Je ne sais pas si vous le savez, mais il existe en France plusieurs centres de formalités des entreprises, tous subtilement différents. En particulier, il s'en trouve un dans l'administration que le monde entier nous envie, je veux parler du fisc, et un autre dans cet immense machin qu'est l'union pour le recouvrement des cotisations de la sécurité sociale et des allocations familiales, plus connue sous le sobriquet d'URSSAF. Au vu des problèmes adminsitratifs qu'il est possible d'avoir avec ces deux administrations, j'aurais plutôt tendance à penser qu'il s'agit dans les faits de deux associations de malfaiteurs déclarées d'utilité publique, mais on va encore me dire que je fais du mauvais esprit.
Je m'explique.
Étant consciencieux et malheureusement encore honnête, je tiens à reverser au trésor public la TVA que je facture au titre d'une activité de profession libérale. Je dois vous dire que j'ai eu par le passé un numéro de TVA, mais qu'à la suite d'un changement de siège social, le service des impôts m'a perdu ce numéro et refuse de me le réattribuer sous prétexte que le centre de formalité de l'URSSAF ne lui a pas transmis le formulaire P2 avec adjonction d'activité, ce qui entre nous est parfaitement faux parce que j'ai sous les yeux ce fameux formulaire.
Je l'ai sous les yeux parce que j'ai obtenu de l'URSSAF une copie de ce papier daté du premier semestre 2007 et qui n'a toujours pas été traité par le centre des impôts. Sur ce papier, la case mentionnant le statut de profession libérale est cochée. Il y a mon numéro de SIRET ainsi que toutes les informations nécessaire à l'attribution d'un numéro de TVA. Après avoir perdu un temps infini pour avoir une personne dans ce centre des impôts qui comprenait quelque chose à mon problème, je m'entends dire que ce formulaire n'est pas le bon , qu'il faut un formulaire P2 avec une case pour choisir son régime de TVA et que de toute façon, ce papier doit être envoyé par le centre de formalités de l'URSSAF et non par moi-même parce que vous comprenez, si tous les contribuables s'adressaient directement à nous, nous ne pourrions plus travailler.
Travailler… Si tout le monde dans cette administration qui avait eu à traiter mon dossier avait fait le nécessaire en temps et en heure — ce qui leur aurait pris tout au plus quelques minutes —, jamais je n'aurais pris la peine de les appeler pour faire avancer ce dossier en souffrance depuis quatre ans. Par ailleurs, j'ai assez mal pris le fait qu'on me glisse dans la discussion que je les harcelais presque puisque j'ai eu trois fois la même personne en ligne en six semaines !
Donc je dois fournir un document portant le doux nom de formulaire P2, mais un formulaire P2 spécial puisqu'il porte mention d'un régime de TVA. Or ce papier n'existe pas. Il n'existe aucun formulaire P2 contenant cette information car le régime de TVA est associé au numéro de SIRET, unique pour une personne donnée quel que soit son nombre d'activités déclarées, et que ce régime de TVA est logiquement choisi lors de l'immatriculation, donc de l'envoi du formulaire P0. Je ne sais pas si vous suivez.
Je me trouve donc dans la situation aberrante suivante : il me faut remplir un papier qui n'existe pas, le mettre dans le circuit administratif au point d'entrée qu'est le centre de formalités de l'URSSAF et attendre que quelqu'un, au centre des impôts veuille bien le traiter en moins de quatre ans. Étant déjà immatriculé au travers d'un M0, je ne peux remplir un P0. Tout au plus puis-je fournir un P2 avec modification ou adjonction d'activité. Mais nous tournons en rond puisque cette fichue information de régime de TVA n'y figure pas. Fatigué, je me demande si je ne vais pas garder cette TVA, finalement.
Ce qui me met en rogne, c'est que quelqu'un dans ce centre des impôts n'a visiblement pas fait son travail en 2007 et personne ne veut lever le petit doigt pour résoudre le problème. Pire, ces chers fonctionnaires du fisc se dédouanent, non en téléphonant à l'URSSAF ce qui leur premettrait de trouver une solution en quelques minutes, mais en rejetant le problème sur l'usager auquel ils demandent un formulaire qu'ils savent ne pas contenir l'information demandée. Pour couronner le tout, si je remplis un formulaire P0, j'aurais bien un régime de TVA, mais ce formulaire P0 interférera avec le M0 de la personne morale que j'ai rempli en 2004, et ça risque de poser des problèmes tant pour les cotisations URSSAF que pour le régime social des indépendants et les caisses de retraite affiliées, ce dont les impôts n'ont que faire puisqu'ils pourront récupérer leur TVA.
Et c'est sans compter sur le fait qu'un esprit supérieur hantant les bureaux de ce centre des impôts m'a aussi conseillé pour résoudre les problèmes de m'enregistrer en tant qu'auto-entrepreneur. D'une part, au vu de la TVA que je devrais rembourser, cela ne sera pas possible, mais d'autre part, il est impossible de s'inscrire en tant qu'auto-entrepreneur si l'on a dèjà un numéro de SIRET, ce qui prouve que les gens du fisc connaissent bien leur métier !
J'ai beau prendre le problème par tous les bouts. Je pense que cela va terminer par un courrier recommandé au centre des impôts les mettant en demeure de régler le problème. Lorsque je suis en retard de 24 heures pour un règlement, je reçois des mises en demeure, des courriers recommandés. Là, ils sont tout de même en retard de plus de quatre ans, mais sans écrit, ce sera toujours ma faute et non la leur.
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