Je ne comprendrais jamais le cinéma de Godard. Pourtant, j'ai essayé. J'ai essayé pas plus tard qu'il y a quelques jours en me forçant à rester devant Pierrot le fou, tout de même trois « T » dans Télérama. Dites, les spécialistes de Télérama, je pense qu'il serait plus que temps d'arrêter la boisson. Déjà, pour à bout de souffle, vous aviez écrit une critique dithyrambique largement surfaite.
Que ce soit un film d'art et d'essai, certainement, ne serait-ce que par la tenue des dialogues hachés ou la présence d'écrans de bandes dessinées. Mais de là à en faire une œuvre majeure, il y a un pas que je ne peux pas franchir. Si en plus on rajoute que c'est le meilleur film de Godard comme j'ai pu le lire, ça donne le ton quant au reste de sa filmographie.
La narration est poussive, l'action incompréhensible et ponctuée de scènes surréalistes comme celle de l'incendie de la 404 à côté d'accidentés de la route. Au bout des deux heures que dure ce film, je n'avais pas l'impression d'avoir vu un grand film, juste la pénible impression d'avoir perdu deux heures en étant pris pour un imbécile par le cinéaste.
J'ai tout de même réussi à comprendre deux ou trois choses, mais pas l'action, s'il y en avait une, dans sa globalité. Je n'ai même pas réussi à saisir où voulait nous emmener l'auteur ni même s'il avait un dessein particulier en réalisant ce film. Comment a-t-on pu faire de Godard une telle icône ? Autant j'arrive tout à fait à comprendre pourquoi un cinéaste comme Buñuel est encensé malgré des films expérimentaux et fortement marqués par le surréalisme, autant je n'arrive pas à comprendre la place qu'a pu prendre Godard au panthéon du cinéma.
Il n'y a pas à dire, dans la famille God(d)ard, je préférerai toujours Paulette !
Enfin !
Paris-Plage vient de fermer ses portes. Il était temps, la circulation devenait démente sur les quais de la Seine. Depuis ce matin, des petites mains nettoient les berges pour que les automobilistes puissent à nouveau les emprunter et laisser les quais à leurs habitants. À partir de mardi, on circulera à nouveau à peu près correctement entre la place de la Concorde et le port de l'Arsenal.
Pour être tout à fait exact, je n'ai jamais compris l'intérêt de se prélasser au milieu des gaz d'échappement. Chacun sait que les gaz d'échappement sont plus dense que l'air ambiant. Les véhicules à l'arrêt ou presque sur les quais crachent une quantité impressionnante de polluants de toutes sortes, les pires étant certainement les résidus de combustion des moteurs Diesel outrageusement subventionnés par l'état. Et où se déverse cette pollution ? Sur les heureux profiteurs de Paris-Plage ! Il y a tout de même une justice en ce bas monde…
Comme tous les ans, on se dépêche de rendre ces voies sur berges praticables en faisant des petites entorses ici et là et en cachant dans la Seine ce qu'on n'a pas le temps de ramasser proprement. Personne ne dira rien tellement Paris-Plage est une opération faite sous le sceau de l'écologie. Après tout, si les gens sont assez bêtes pour croire en l'écologie de cette manifestation aberrante, c'est leur problème, mais qu'on ne vienne surtout pas après me chercher des poux dans la têtes sous prétexte que je roule dans une voiture qui va sur ses trente-cinq ans de bons et loyaux services et qui lors de son dernier contrôle technique ne polluait pas plus qu'une voiture récente !
J'aimerais assez avoir des statistiques sur l'origine des badauds fréquentant Paris-Plage ainsi que sur la fréquence des visites de ceux-ci. J'ai vaguement entendu parler hier de deux cent mille visiteurs, soit pour trois kilomètres de plage et trente jours d'ouverture, quarante-cinq centimètres linéaires par visiteur. En partant du principe optimiste que la largeur de la manifestation n'est que la largeur de la voie carrossable, donc six mètres, nous arrivons à un peu moins de trois mètres carrés par visiteur. Il n'y a donc pas de quoi se vanter.
Je pense qu'avoir de vrais chiffres serait très instructif. En effet, je ne connais personne dans mon entourage à qui viendrait l'idée saugrenue d'aller passer ne serait-ce qu'une demi-journée à Paris-Plage. On subit la capitale toute l'année, on a la chance d'habiter au centre de Paris, ce qui fait qu'on arrive à avoir les avantages de la vie parisienne sans avoir les inconvénients de celle de banlieue, mais ce n'est pas pour ça qu'on ira perdre du temps sur les voies sur berges.
J'ai l'impression que cette manifestation est surtout destinée aux touristes. Dans ce cas, pourquoi ne pas faitre payer un droit d'entrée permettant d'amortir entièrement les coûts astronomiques de l'opération ainsi que les coûts annexes résultant des nuisances aux riverains ? En effet, les habitants des quais ne peuvent plus vivre les fenêtres ouvertes, non en raison de Paris-Plage directement, mais du fait de l'accroissement de la circulation sur les quais que cette manifestation engendre. La municipalté part certainement du principe que les habitants des quais, au vu du prix du mètre carré, sont des gens fortunés qui peuvent partir durant un mois dans une confortable maison de vacances au calme. Ce n'est pas toujours le cas.
Il me semblait avoir entendu un jour et de la part de la municipalité actuelle qu'il fallait rendre Paris aux parisiens. Là, nous avons une manifestation qui se fait aux détriments d'une grande partie des parisiens. Messieurs les politiques, je vous prends donc au mot !
Pour une raison trop compliquée à écrire ici, je me suis replongé dans la lecture de la genèse. C'est tout de même un livre à ne pas mettre dans toutes les mains et surtout pas dans les mains des enfants.
On commence par y apprendre que Dieu est androgyne puisqu'il a fait Adam et Ève à son image. On ne sait pas bien si les deux ont été créés en même temps ou si Ève, comme le prétendait Bossuet, était le fruit d'un os surnuméraire. Le texte officiel n'est pas clair et, pour arranger les choses, les deux versions existent. Admettons, pour ne pas compliquer des choses déjà assez compliquées par ailleurs, qu'Ève soit issue de la côte d'Adam, donc qu'Adam ait préexisté à Ève. Ce dernier, avant de connaître — bibliquement parlant, il va sans dire — Ève avait eu pour compagne une certaine Lilith dont rien ne nous explique la provenance ni même s'il s'agissait d'une créature de Dieu. Le diable n'existant pas encore puisque les plus grands exégètes qui se puissent tenir en mon bureau situent sa naissance aux alentours au XIIIe siècle, nous sommes donc en droit de nous poser la question de savoir qui était le créateur de Lilith puisqu'il ne peut s'agir de Dieu à moins de prétendre qu'il ne savait plus ce qu'il faisait. Et prétendre que Dieu ne savait déjà plus ce qu'il faisait est incompatible avec le monde tel qu'il est et son ordre incontestable. Il y a bien eu quelques ratés comme les poissons volants dont on se demande encore ce qu'ils font dans les airs, l'ornithorynque ou le homard — le homard, il faut vraiment être cinglé pour penser créer un truc pareil —, mais il faut bien reconnaître que dans l'ensemble, ça se tient plutôt bien.
Revenons à nos deux ou trois premiers bipèdes.
Adam et Ève, chassés du jardin d'Éden pour avoir mongé un fruit mis à leur disposition par Dieu et par un serpent qui avait alors des pattes — s'il a été condamné à ramper après son forfait, c'est donc qu'il pouvait se déplacer autrement avant… — auraient eu pour descendance Caïn et Abel. On sait maintenant grâce à Victor Hugo que Caïn est mort, après avoir fui Dieu, assis sur une chaise dans un souterrain avec un œil qui le regardait parce qu'il avait tué Abel dans un geste de jalousie. Je simplifie, mais c'est un peu l'idée. Heureusement que Caïn avait déjà eu une descendance en profitant d'au moins l'une de ses sœurs. Il n'est rien dit des pratiques d'Abel-le-Juste.
J'ai bien écrit « après avoir profité d'au moins une de ses sœurs », parce qu'à moins d'avoir une génération spontanée de bipèdes de sexe féminin ou une cachoterie de Dieu passée sous silence par les auteurs de la Bible, il n'a pu concevoir Hénoch qu'en fautant avec au l'une de ses sœurs vu qu'il n'y avait pas d'autre représentante de l'espèce humaine en dehors de sa mère. Je n'ose pas imaginer qu'Ève soit sa mère en même temps que sa grand' mère, parce que cela signifie qu'il sera son père en même temps que son fils. Je ne sais pas si vous me suivez, même moi, j'ai parfois du mal. En termes modernes, et quelle que soit l'hypothèse retenue, il est convenu de qualifier cette pratique d'incestueuse.
À la suite de la disparition d'Abel et de la fuite de Caïn, Adam et Ève, se sentant certainement seuls, eurent ensemble un troisième fils, Seth, puis, nous dit la genèse, de nombreux autres enfants. La lignée de Caïn s'éteindra lors du déluge, rien n'est vraiment dit sur celle d'Abel et seule celle de Seth survivra. Quant aux autres enfants, nous supposerons qu'il y eut un lot de filles pour assurer la survie de la seule lignée digne d'intérêt puisqu'il paraîtrait que nous en sommes toutes et tous issus.
Entre Adam et Noé, il y aurait eu dix générations. Mais attention, pas dix générations de quinze ou vingt ans, non, des vraies générations, qui oscillaient bon an mal an entre une centaine et un millier d'années. On savait vivre. Il s'ensuivit des neveux morts avant même la conception de leurs oncles, des enfants plus vieux que leurs parents — oui, je sais, là, j'exagère ! —, de telle sorte qu'il est illlusoire de mettre tout ce beau monde à plat pour dresser un arbre généalogique exhaustif.
Devant tant de désordre et de débauche, Dieu trouva bon d'envoyer le déluge mais pris, hélas, le soin d'en avertir Noé et son clan, descendants de Seth en ligne directe.
On efface tout et on recommence.
Noé eut trois fils, Sem, Cham et Japhet. Cham fut maudit par son père après le déluge et une première fête des vendanges passablement — voire trop — arrosée pour avoir vinifié le premier jus de raisin. Noé devient ainsi le nouvel Adam, Cham, le nouveau Caïn et l'histoire recommence avec son lot de sexe et de violence familiale.
Et il y en eut. Depuis l'affaire de la golden maudite jusqu'à la fin de l'Apocalypse de l'aigle de Pathmos, l'histoire est constellée de petits meurtres en famille et de transgressions diverses et variées avec tout ce que la morale, pourtant judéo-chrétienne, peut réprouver. En y regardant de plus près, la Bible est l'écrit le plus réactionnaire qui puisse exister.
Le pire, c'est qu'il se trouve toujours un enfant pour poser des questions sur la genèse, des questions naïves et de bon sens comme de savoir comment les fils d'Adam et Ève ont pu avoir des enfants. Qu'est-ce que vous pouvez bien leur répondre ? Personnellement, j'en suis toujours réduis à quia.
Je suis adhérent d'une association professionnelle à but mafieux. Comme il faut absolument se mettre au goût du jour, donc au web 2.0, pour attirer les jeunes générations, nous avons décidé de refondre entièrement son site web qui avait été fait il y a plusieurs années et qui ne donnait pas satisfaction.
Ce site web est assez simple. Il comporte une partie publique et une partie privée réservée aux adhérents. Un annuaire des diplômés est disponible avec plus ou moins d'information selon que l'utilisateur est identifié comme adhérent ou non. Vous allez me dire qu'il n'y a pas de quoi casser trois pattes à un canard. Et pourtant…
Le projet a été lancé en septembre 2009 et n'a pas encore abouti. Les premières phases, appels d'offres et choix du prestataire, se sont bien déroulées. Le projet a commencé à partir en vrille juste après le choix du prestataire et aujourd'hui, plus de deux mois après la date de livraison prévue, nous n'avons strictement rien d'utilisable alors que le prestataire veut être payé.
Ce site devait pouvoir être hébergé n'importe où et utiliser des technologies libres pour ne pas retomber dans le travers du premier site, à savoir Apache (ou WASD), php (pour qu'il soit un peu percé sinon ce n'est pas drôle) et PostgreSQL. Dans le cahier des charges, j'ai précisé que ce site devait pouvoir fonctionner indiféremment sous Unix ou OpenVMS pour que les chemins d'accès aux fichiers et les retours à la ligne soient gérés correctement. D'après le prestataire, MySQL, c'est mieux que PostgreSQL. J'ai laissé dire et faire en les attendant au tournant et je dois dire que n'ai même pas eu à les attendre… Le squelette devait utiliser un CRM standard. Une grande discussion a eu lieu pour départager Spip et Joomla, le choix se portant sur Spip pour un certain nombre de raisons.
Je pensais naïvement que le prestataire allait configurer Spip pour créer ce site et que sa maintenance serait aisée. Quelle erreur ! Le code livré au mois de juillet est une aberration, un nœud de spaghetti dans lequel le fond est mélangé à la forme. Plutôt de d'écrire des squelettes pour configurer Spip, la configuration prend place dans le code même du CRM. Autant dire que toute mise à jour, même cruciale lors des alertes de sécurité, sera fastidieuse voire impossible. J'ai essayé de comprendre le fonctionnement de la chose, c'était peine perdue, car entre les macros de Spip, les variables globales de php, les subtilités des cookies et l'absence totale de commentaires utiles, il y a de quoi se perdre. Les seuls commentaires sont du type « début des modification » et « fin des modification », commentaires utiles comme on le voit immédiatement.
Pourtant, ce prestataire n'a aucune excuse. La documentation de Spip est abondante et écrite en français. Il n'y a même pas un problème de barrière de langue. Soit il n'a pas essayé de se plier à la philosophie de Spip, soit il a sciemment fait quelque chose de non maintenable, sous le prétexte de la protection de l'emploi, en se disant que nous ferions appel à lui pour toute mise à jour ou tout modification.
Un an après le début de ce projet, nous sommes rendu au point de départ. Pourtant, je suis sûr qu'il n'y a que deux mois de travail à temps plein sur un tel site. Je sens que je vais me plonger sérieusement dans Spip car, quinze mille euros hors taxes pour deux mois de travail, c'est bien payé.
Il ne faut pas désespérer de la sociologie puisque cette science nous permet par moment de franches rigolades. Je vais finir par croire que j'ai toujours un œil ou une oreille qui traîne au mauvais moment au mauvais endroit pour voir ou entendre ce que personne d'autre ne semble voir ou entendre.
Le 6 août dernier, sur France Inter, se tenait l'émission Ça vous dérange. J'ai déjà eu l'occasion d'écrire ici que cette émission était humoristique, mais là, nous avons dépassé tout ce que nous pouvions en attendre. Le débat parlait de la prostitution en général et de la place du ou de la prostituée dans la société en général. Au début du débat — la belle allitération que voilà —, quelqu'un a cru bon faire un trait d'esprit en demandant si la prostitution était ou n'était pas un métier.
Un pavé dans la marre me direz-vous. Je ne sais pas s'il s'agit d'un pavé, mais d'une question vaine et creuse, certainement. Je ne suis pas sûr que cela fasse vraiment avancer le débat, mais pourquoi pas.
Était parmi les invités une prostituée, Gaby, qui prétendait avoir trente ans de métier — on pourrait donc croire que la prostitution est un métier — sans jamais — les enfants, détournez votre regard — avoir été pénétrée par un client. Vous me direz aussi que s'il y a un client, il y a une activité et, par le fait même, la prostitution serait un métier.
C'est sans compter avec un certain Jean-Philippe Guillemet, sociologue de son état, qui assène vers les 12h15, et qui n'aura de cesse de le répéter jusqu'à 13h00, que prostitué(e), ce n'est pas un métier, parce qu'il n'y a ni formation initiale ni formation continue [sic].
À la suite ce cette sentence sans appel, le débat s'est considérablement échauffé. La gourgandine restant sur ses positions et défendant avec dignité son métier ne pouvait plus s'entendre avec le sociologue complètement obtus.
Réduire un métier au fait qu'il faille une formation initiale et une formation continue me semble assez bizarre. C'est même d'autant plus idiot que l'immense majorité de nos faits et gestes est acquise et non innée. Nous mangeons à table avec des couverts plutôt que par terre dans l'écuelle du chat parce que nous l'avons appris et non parce que c'est notre nature. De même nous parlons français ou nous écrivons l'arabe ou l'allemand parce que nous l'avons appris. Un petit sénégalais adopté à la naissance par un couple de belges ne va pas se mettre spontanément à parler peul. Pourtant, parler peul, français ou arabe, manger à table plutôt qu'en partageant ses croquettes avec le chat ne fait pas de nous des professionnels. Tout au plus des gens civilisés. Enfin, lorsque je regarde le contenu de certaines assiettes, je préfèrerais la gamelle du chat. Je dois aussi dire que quand je vois certaines personnes à table ou que je les entends parler, j'ai comme un doute sur la civilisation qui les a engendrés, mais leurs comportements restent du domaine de l'acquis.
Comment peut-on réduire sans rire la notion de métier à la seule formation ? Un métier, c'est plus qu'une formation, initiale ou continue. C'est une activité qui permet de gagner plus ou moins sa vie. Un individu échange de son temps et de son savoir-faire contre autre chose, des espèces sonnantes ou trébuchantes ou toute autre sorte de rémunération.
En ce sens, il est parfaitement idiot de dire à brûle-pourpoint que la prostitution n'est pas un métier puisque non seulement le ou la prostituée l'a appris d'une manière ou d'une autre et qu'il ou elle échange son temps contre de l'argent.
Je pense que ce qui dérangeait profondément cet invité, c'est plus la possibilité de reconnaître un statut social à la personne se prostituant que le fait de savoir si oui ou non la prostitution est un véritable métier.
Mon cher Jean-Philippe, ce n'est pas en déclarant doctement que la prostitution est ou n'est pas un métier avec des arguments complètement dépassés et risibles qu'on évitera de voir la prostitution dans nos villes et nos campagnes. Ce n'est pas en interdisant la prostitution qu'on la verra disparaître ou en rouvrant les maisons closes qu'on la verra fleurir. Non, la prostitution, c'est avant tout le fruit de la misère, du côté de la personne se prostituant et, il ne faut surtout pas l'oublier, du client. C'est une activité qui obéit à la triste loi de l'offre et de la demande. Le jour où tu auras compris cela, je pense que ta réflexion aura progressé.
Il n'y a pas à être pour ou contre la prostitution. Les prostitués sont des personnes humaines et il ne s'agit pas de savoir si elles sont entrées dans la prostitution par choix ou contraintes et forcées. Naturellement, si elles ont été contraintes à se prostituer, il convient de condamner ceux qui en sont responsables. Mais dans tous les cas, il y a une situation à gérer et je ne vois pas en quoi une personne qui fait commerce de son corps n'aurait pas de droit ouvert à la retraite en fonction de ses cotisations ou de droit ouvert auprès des différentes assurances sociales.
Surtout qu'en y regardant bien, attendre le client par tous les temps, c'est vraiment un métier pénible !
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