L'obsession de l'andouillette, suite et pas (encore) faim

15.01.12 | par Le Grincheux | Catégories: Mauvais esprit, Je hais les financiers

Cela ne vous a pas échappé, nous avons été dégradés. C'est une surprise et personne ne s'y attendait puisque depuis quelques longs mois déjà, nous payons plus chers nos emprunts d'état que nos voisins qui ont conservé leur triple A. La constance des politiciens est exemplaire sur ce sujet puisqu'il y a encore quelques jours ils nous disaient que la perte de ce triple A serait une catastrophe alors que depuis l'annonce de cette dégradation à AA+, les mêmes nous disent que ce n'est pas aussi grave que cela.

Reprenons donc les faits dans l'ordre. Depuis 1974, pas un seul budget français n'a été excédentaire, que les gouvernements aient été de droite ou de gauche. Or, aujourd'hui, la droite parle du laxisme de la gauche et la gauche rétorque par l'inconséquence du gouvernement actuel. À l'heure où il serait vraiment temps de prendre le taureau par les cornes, toute notre belle classe politique n'arrête pas de se renvoyer les errements passés à la tête. Je n'arrive même pas à comprendre qu'on puisse dans la situation actuelle briguer l'investiture suprême tant le poste sera intenable. Platon disait déjà qu'il ne faut jamais donner le pouvoir aux hommes qui le demandent, aujourd'hui, je suis convaincu qu'il faut être sérieusement malade pour se lancer dans la course à la présidentielle.

Revenons un peu sur les derniers mois, voire les dernières années. Nous n'avons cessé de vivre à crédit, non pour des investissements dans des infrastructures, mais pour payer les fins de mois que sont entre autres les salaires des fonctionnaires ou les retraites. Je n'ai strictement rien contre l'investissement dans les infrastructures, mais je tique un peu lorsqu'on est contraint à emprunter pour régler les salaires des fonctionnaires. Encore que pour 'investir dans les infrastructures, il conviendrait déjà d'entretenir les infrastructures existantes. Juste un exemple : entre Paris et Toulouse circulait un train appelé le Capitole. Il passait par Orléans, Vierzon, Châteauroux, Limoges, Brive-la-Gaillarge avant de filer sur Toulouse. C'était le train le plus rapide de France puisqu'il circulait sur les voies classiques à 200 km/h. Aujourd'hui, la voie entre Limoges et Brive est tellement dégradée qu'il faut plus d'une heure pour rejoindre les deux villes séparées de 90 km. On nous parle pourtant d'un barreau TGV à voie unique entre Poitiers et Limoges. Cherchez l'erreur.

Et lorsque l'état cherche à entretenir les infrastructures, il utilise en 2011 les recettes des années 1930. Quelle n'a pas été ma surprise de voir en Corrèze un panneau « grand emprunt, l'état investit pour vous » devant un tronçon de route départementale défoncée. Aujourd'hui, cette route a été entièrement refaite et c'est agréable. Sauf que dans les années 1930, on construisait des infrastructures. Aujourd'hui, on les entretient et ce n'est pas exactement la même chose. Dans les années 1930, cela permettait effectivement de relancer l'économie et de faire circuler des véhicules qui avant cela ne pouvaient tout simplement pas circuler. Aujourd'hui, que la route soit bonne ou mauvaise, les véhicules circulent. Il est juste idiot d'utiliser en 2011 les recettes de 1930, mais visiblement, personne ne s'est réellement posé la question.

Et l'on voit notre classe politique continuer à se rendre à des sommets pour sauver l'Europe, l'Euro et la finance, sommets qui accouchent toujours d'une souris. Aucune décision réellement utile n'a été prise et je ne suis pas sûr qur nous en prenions la direction. Il nous faudrait de toute urgence un pouvoir politique européen fort et un droit de douane à l'entrée de la zone euro, ce qui n'a strictement rien à voir avec une TVA même sociale. Quant aux problèmes de l'économie, il ne sert à rien de taxer les transactions financières puisque son problème n'est pas le montant des transactions financières mais la volatilité du capital. Pour limiter l'influence de la finance sur l'économie, il faudrait donc que les transactions soient d'autant plus taxées que les titres correspondants aient été gardés moins longtemps. On pourrait aussi interdire la représentation des petits porteurs par les fonds communs de placement. Mais qui aura le courage de telles mesures ?

À l'heure où nous aurions besoin d'un Churchill ou d'un De Gaulle, nous avons des Chamberlain et des Daladier.

 

Rayleigh est morte, vive Rayleigh !

14.01.12 | par Le Grincheux | Catégories: Je hais l'informatique, Haines ordinaires

Vous avez dû vous demander ce qui m'était arrivé. Non, ce site n'tait pas tombé dans un trou noir du cyber-espace. J'ai d'abord pris quelques jours de congés pour aller poser des lambris de châtaignier quelque part en Corrèze, puis mon bon vieux serveur Sun a eu quelques vapeurs. Sans doute un retour d'âge, à moins qu'il ne s'agisse d'une conspiration du syndicat des serveurs informatiques surchargés.

Ce site était en effet hébergé sur une station Sun Microsystems modèle Blade 2000, avec 8 Go de mémoire et deux processeurs UltraSPARC III+ tournant à la respectable vitesse de 900 MHz en pointe dans les virages. Avec leurs 8 Mo de cache par processeur et une baie de disques U320 en raid 6, elle était vraiment agréable à utiliser et montait très bien en charge. Et je ne parle pas de sa carte graphique Creator 3D sur bus UPA, une merveille.

Or, à la suite du départ en vacances pour une durée indéterminée et certainement définitive du E-cache du second processeur, j'ai dû mettre à la retraite anticipée ce serveur et je l'ai remplacé toutes affaires cessantes par un amd64 qui traînait dans un coin. Un modèle pas trop antédiluvien puisque si la Blade 2000 datait de 2004, le PC en question date de la fin 2008. Je dois vous dire que je n'ai encore jamais monté en serveur personnel une machine neuve. Mon premier rayleigh était en 2004 un Pentium 166 même pas MMX avec 128 Mo de mémoire et des disques SCSI, remplacé assez vite par un Athlon XP 1800+ toujours SCSI, par une Sun Microsystème U60, un Alphaserver 800 puis une Blade 2000 et maintenant un vulgaire PC. Toujours des machines récupérées chez des clients ou à vil prix et fonctionnant sous des unixoïdes quelconques à l'exception notoire de l'Alphaserver 800 qui roulait sous OpenVMS 8.3.

Si le processeur de la machine de remplacement tourne sur le papier presque trois fois plus vite que son illustre prédécesseur, les accès aux disques sont d'une lenteur à faire peur. C'est tout de même mon premier serveur à utiliser des disques SATA et je crois bien que je ne recommencerais pas. Dans ma Blade 2000, le système était en raid 1 soft sur du fiber-channer à 1 Gbps. Sur le papier encore, le débit du bus des disques système de la Sun était trois fois inférieur à celui bravement annoncé par le PC de remplacement. Dans les faits, cela n'a strictement rien à voir et la Sun s'en tire vraiment mieux. Pourtant, j'ai bien choisi des disques SATA pour serveurs, qui n'ont rien à voir avec les pauvres SATA des PC de base. J'ai bien essayé de configurer finement les contrôleurs de disques et le pilote du système Unix tournant sur cette machine, rien n'y fait. Et comme la carte-mère ne comporte qu'un emplacement PCI et trois emplacements PCI-E, je ne peux pas utiliser à la fois mes cartes réseau (il me faut trois cartes réseau) et ma carte SCSI-U320 pour connecter ma baie de disques et mon dérouleur de bande. Je vais donc devoir investir dans une carte SCSI-U320 à connexion PCI-E. J'avais besoin de cela !

J'espère qu'avec cela, donc en mettant sur des volumes séparés le système d'exploitation et les données des utilisateurs, ce serveur deviendra utilisable. D'ici là — il faut plus d'une semaine pour avoir une carte U320 —, je vous interdis de stresser cette machine !

 

Achetez français

17.12.11 | par Le Grincheux | Catégories: Mauvaise humeur

Sauf à habiter sur une île déserte complètement coupée du monde, vous avez dû entendre comme moi les appels au patriotisme commercial. Le mot peut sembler bizarre, mais entre le fait d'acheter français même si c'est fabriqué bien loin et le fait d'acheter étranger parce que c'est conçu en France, je m'y perds un peu. Autant tout regrouper dans le concept du patriotisme commercial voire mercantile.

Je veux bien défendre la chose. Pourtant, cet après-midi, ayant dû arpenter les rayons du Leroy-Merlin jouxtant Beaubourg puis du Bordel — pardon du Bazar — de l'Hôtel de Ville (un vieux souvenir de Jean Yanne), j'ai surpris un tas de ménagères de moins de cinquante ans, celles-là même qui d'après les récents sondages sont prêtes à acheter français même si c'est plus cher, acheter des cadeaux de Noël « made in China » parce que comprenez-vous la raison du porte-monnaie est toujours la plus forte. Plutôt que d'inciter les gens à acheter la production locale à l'aide de bons mots, il suffirait d'instaurer une taxe sur les produits en fonction des kilomètres parcourus. Les douanes savent parfaitement faire et, pour paraphraser Alfonso Capone à moins qu'il ne s'agisse de Brian de Palma, on arrive plus facilement à ses fins avec un mot gentil et un revolver qu'avec le mot gentil tout seul.

Quant au Leroy-Merlin en question, j'ai une anecdote parfaitement inutile mais toute fraîche et que je me dois de relater ici tellement j'aime le surréalisme. Je cherchais un profilé en polystyrène extrudé, un genre d'arcade pour masquer une différence de hauteur sous plafond entre un couloir et un salon. Cela s'appelle un cintre. Un brave type du magasin à qui j'ai demandé mon chemin pour trouver le bon rayon n'a eu de cesse de m'envoyer au rayon placard et penderie où d'après lui j'allais trouver mon bonheur. C'est-y pas beau la naîveté à ce point ? Un vrai conte de Noël.

Mais revenons à notre patriotisme commercial. La gauche et le centre s'en font les chantres, mais leurs visions sont subtilement différentes. La droite qui, contrairement à ce qu'elle dit, est encore plus bête que la majorité anglaise, s'arrange pour dire que non, ce n'est pas une solution, et que de toute façon, ce n'est pas possible, parce que, mon bon monsieur, avec la mondialisation, comprenez-vous c'est idiot. Je ne sais pas si vous avez bien compris, moi pas.

J'ai même entendu dire mercredi matin que si l'on fabriquait un ordinateur en France, il coûterait dix fois plus cher que celui qui est fabriqué en Chine. Alors là, je dois dire que c'est le plus bel argument que je n'ai jamais entendu. Le coût d'un ordinateur, c'est essentiellement le coût des composants. Le coût de l'équipe de conception est marginal. Quant à la fabrication, elle est totalement automatique et n'est plus faite comme dans les années 1950 et 60 avec des tas d'ouvriers qui soudent à la main des composants sur des plaques de bakélite ou sur des châssis. Le coût de fabrication d'un ordinateur en Chine ou en France est ainsi quasiment le même puisque seuls les coûts marginaux diffèrent. Je serai assez curieux que quelqu'un me chiffre la différence de coût de production d'une carte-mère incluant le transport jusqu'au revendeur ou à l'intégrateur entre une carte fabriquée en Chine et une autre à Orléans. Je suis sûr d'une chose, c'est que la différence ne sera pas d'un facteur 10.

 

Mesquineries

10.12.11 | par Le Grincheux | Catégories: Mauvaise humeur, Mauvais esprit

Il n'y a pas de petits profits. J'en ai encore eu la preuve pas plus tard qu'hier.

Vous le savez sans doute, il existe un article 66 au règlement annexé à la convention d'assurance chômage du 18 janvier 2006. Cet article parle des pénalités de retard en cas de règlement tardif et cet article est utilisé à l'envi depuis quelques mois.

Donc, jeudi dernier, j'ai reçu par la poste un avis dont l'objet était un appel des majorations de retard après mise en demeure. Très bien, sauf que les mises en demeure de Pôle-Emploi arrivent par recommandé-carte avec accusé de réception et que jamais au grand jamais je n'ai reçu de tel avis. Je vous fais l'historique de la situation pour fixer les idées.

Après une facture impayée assez importante, j'ai dû licencier pour raison économique un salarié qui a accepté une convention dite de CRP. Ma comptable m'a calculé le montant à régler à Pôle-Emploi dans le cadre de cette CRP. Sauf que… sauf que deux mois plus tard, je reçois un appel de pas loin du double du montant calculé par cette comptable. Je demande des explications par courrier simple et, malgré le fait que Pôle Emploi déclare péremptoirement sur son site internet que ce bel organisme apporte une réponse ou un accusé de réception en moins d'une semaine, je n'ai reçu comme réponse qu'un exploit d'huissier plus de deux mois après mon courrier. Ma comptable, ayant l'habiture, a envoyé elle-même un courrier recommandé grâce auquel Pôle Emploi a enfin daigné recalculer un montant juste. Lorsque je dis enfin, il a tout de même fallu plus de trois mois pour recalculer l'appel. Passons.

J'ai réglé cet appel en temps et en heure, je peux en apporter le preuve et, pourtant, j'ai reçu par la poste un appel de majoration pour pénalités de retard. Là, il faudrait peut-être voir à ne pas trop me prendre pour un imbécile. Si encore c'était le première fois, mais depuis plus d'un an, c'est un grand classique de l'URSSAF et de Pôle-Emploi. On n'augmente pas les taux des cotisations, on compte juste des pénalités pour règlement tardif.

Ayant d'autres choses à faire que d'écrire un nouveau courrier recommandé à l'attention de cette charmante administration, je prends donc mon téléphone pour appeler un numéro surtaxé réservé aux employeurs. Déjà, l'automate me pose des questions qui ne s'adressent qu'à un salarié. Perte de temps, deux minutes, autant d'argent supplémentaire dans les caisses de Pôle-Emploi. Deux minutes au tarif en question multiplié par le nombre d'employeurs qui téléphonent à Pôle-Emploi, ça doit faire une somme assez rondelette à la fin du mois. Et je tombe sur une personne d'assez bonne composition, il faut le reconnaître. Je lui signale avoir reçu un appel de majoration et elle part dans un discours comme quoi mon chèque avait été envoyé après la date limite de paiement. Je l'arrête pour lui signaler aimablement que c'était dommage pour elle, mais que, comme depuis quelques mois, ce n'est pas la première fois qu'on me fait ce coup-là, j'avais la preuve que mon chèque avait été envoyé en temps et en heure. Et là, bizarrement, elle m'indique qu'effectivement, mon chèque était daté du 24 octobre 2011, la date limite de paiement étant le 25 et qu'il a été traité — et non reçu, la différence est de taille — le 28. Il est donc tout à fait normal que l'informatique (sic) ait envoyé un courrier de pénalité le 30 novembre. La discussion commençait à devenir houleuse parce que ce fameux courrier a été flammé par Pôle-Emploi le 1er décembre mais aussi affranchi par la Poste dans la même ville (ce qui est rare sur ce genre de courrier, sans doute une erreur) le 7 pour une distribution le 8 décembre à l'autre bout de la France.

Donc nous en étions à discuter sur le bien fondé de compter des pénalités de retard alors que mon pli avait été envoyé à l'heure. D'un côté, j'avais sous le coude la preuve de mon envoi, de l'autre, on me certifiait que le courrier avait été envoyé après la date limite. Pour trancher, je demande la preuve de ce que Pôle-Emploi avance, la seule valable, l'enveloppe avec le cachet de la Poste faisant foi. La réponse a été surréaliste : Pôle-Emploi ne peut pas se permettre de garder les enveloppes des courriers reçus.

Donc, en résumé, on me demande des pénalités de retard sur la foi d'un courrier dont l'accusateur est incapable de fournir la preuve de l'envoi en retard. Pourtant, bizarrement, je suppose, vu les montants en cause en cas de règlement en retard, que Pôle-Emploi n'est pas assez bête pour jeter ses preuves à la poubelle.

De là à dire qu'ils essaient tout pour récupérer un maximum d'argent, il y a un pas que je franchirai allègrement.

 

La rumeur est de plomb

28.11.11 | par Le Grincheux | Catégories: Mauvaise humeur, Haines ordinaires

Ce soir, j'ai appelé un client de longue date qui était en train de monter un réseau de franchise assez intéressant pour savoir où il en était. J'ai trouvé au téléphone une personne complètement désespérée. Je vous brosse le tableau.

En août dernier, premier concesionnaire a ouvert un magasin très bien placé dans une artère commerçante d'un centre ville d'un grande métropole de province. En quinze jours, au mois d'août, le chiffre d'affaire était de plus de deux mille euros hors taxe, chose qui m'apparaissait encourageante puisqu'il s'agissait du premier magasin provincial de la marque et qu'on était tout de même en période de vacances et en pleine crise économique. Au mois de septembre, rentrée des classes, le chiffre avait évolué raisonnablement, mais le concessionnaire trouvait que sa marge n'était pas suffisante et a décidé de fermer boutique. Passons, les candidats à la reprise de cette boutique et à l'ouverture d'autres boutiques en France et à l'étranger se bousculaient au portillon.

Or, en octobre, le magasin parisien a dû fermer ses portes à la suite d'un différend sérieux avec le centre commercial qui l'hébergeait. Une sombre histoire d'horaires d'ouvertures et de clientèle qui n'était pas à la hauteur des prétentions du centre commercial en question qu'il faisait pourtant cher payer. Mon client ayant été débouté en première instance, pour ne pas régler la condamnation ni les astreintes astronomiques, il a décidé de fermer en déposant le bilan de ce magasin qui était, heureusement, une entité juridique indépendante.

Et c'est là que le drame arrive.

Un journaleux pas futé a trouvé le moyen de titrer en gros dans un journal spécialisé dans les franchises que l'enseigne en question avait fait faillite. Résultat des courses : toutes les ouvertures de magasins ont été remises sine die ; tous les contrats en cours ont été cassés et tout le monde s'est désintéressé du projet. Et ce chef d'entreprise se retrouve avec un déficit de quatre cents mille euros hors taxe et plusieurs dizaine de milliers d'euros de produits heureusement non périssables sur les bras.

Que faire ? Pour en avoir parlé à son avocat, celui-ci lui déconseille d'aller en justice pour obtenir réparation du préjudice, pourtant sérieux, puisqu'il en aura au bas mot pour dix ans de procédure sans forcément avoir gain de cause. Nous voyons donc encore une fois que la justice française est bien rendue. Une telle affaire devrait être jugée rapidement et le journaleux en question devrait être responsable de ses écrits. Pour lui, ce n'est que du papier jetable à vendre. Pour d'autres, c'est toute une vie de labeur qui s'écroule sans jamais qu'il ne soit inquiété le moins du monde.

 

Pages: 1 ... 144 145 146 ...147 ... 149 ...151 ...152 153 154 ... 204

Avril 2025
Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
  1 2 3 4 5 6
7 8 9 10 11 12 13
14 15 16 17 18 19 20
21 22 23 24 25 26 27
28 29 30        
 << <   > >>

Le carnet du grincheux

(Mauvaise) humeur du Grincheux

Outils utilisateur

    Rechercher

      Flux XML

    CMS software